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— 1046 —
Un auteur écrit :
« Les agents techniques réalisent une conception aussi originale que hardie. Ils
sont les missi dominici, sélectionnent les grains, rendent plus fructueuses et plus
étroites les amitiés de la terre et du fellah » (A. BERQUE, — Les sociétés indigènes et
l'Office du Blé).
En bref, ils sont sur le plan technique les artisans de la politique de soutien de
la paysannerie voulue par le Gouvernement général, et celle-ci se manifeste de
multiples façons :
amélioration des rendements par l'emploi des semences sélectionnées ; conser-
vation, conditionnement des produits agricoles notamment des fruits ; propagande
en faveur des labours préparatoires si utiles dans les pays à chutes d'eaux limitées;
création d'ateliers de séchage des figues ; reconstitution de troupeaux et de plan-
tations, encouragement aux cultures secondaires (arboriculture, cultures maraî-
chères) ; équipement des exploitations rurales en matériel ad hoc (équipement in-
dividuel du fermier, équipement collectif léger, équipement collectif lourd pour le
défonçage, sous-solage).
Les centres professionnels ruraux, compléments
des Sociétés indigènes de prévoyance
A côté des Sociétés indigènes de prévoyance fonctionnent les centres profes-
sionnels ruraux réorganisés par l'arrêté du 13 décembre 1937.
Ce sont, avant tout, des foyers de vulgarisation. Ils propagent parmi les fellahs
et les artisans indigènes nos méthodes et nos systèmes de travail.
L'enseignement est simple, pratique, expérimental. Des chefs de culture et, le
cas échéant, des maîtres-ouvriers parcourent les douars et dispensent les conseils
nécessaires. Au siège du centre, les volontaires accomplissent de courts stages de
formation; le tout sous le contrôle des agents techniques.
Ils établissent avec les caïds, la liste des khammes ouvriers agricoles et fellahs
de leurs secteurs et s'enquièrent de leurs moyens d'action (superficie des terres,
nombre d'animaux de travail et de charrues). Ils signalent les fellahs qui ont be-
soin de la Société de prévoyance, expliquent la législation nouvelle du blé, préco-
nisent les semences sélectionnées, conseillent, quand la nécessité se présente, la
consultation du vétérinaire. Ils préconisent les ensemencements hâtifs, les labours
préparatoires, modifient les attelages, montrent le réglage des charrues ; ils décou-
vrent la vocation de chaque sol pour telle ou telle culture, désignent les parcelles
qu'il serait utile de débroussailler ou dépierrer, etc. bref «se livrent à une aus-
cultation quotidienne de la glèbe ».
Les centres d'éducation professionnelle ne remplissent pas un rôle unique-
ment agricole. La plupart ont aujourd'hui des sections d'apprentissage de maçon-
nerie, menuiserie, de forge, de charronnage pour former des artisans ruraux. On
cherche, en outre, à développer les industries existant déjà : sparterie, vannerie, po-
terie, céramique. Des maîtres-ouvriers sont à la tête de ces sections et forment des
apprentis.
Le centre, comme la Société indigène de prévoyance, est placé sous la direc-
tion de l'administration, assisté d'un comité consultatif de quatre cultivateurs
dont deux indigènes. Leur budget est alimenté par des subventions de la colonie.
Un auteur écrit :
« Les agents techniques réalisent une conception aussi originale que hardie. Ils
sont les missi dominici, sélectionnent les grains, rendent plus fructueuses et plus
étroites les amitiés de la terre et du fellah » (A. BERQUE, — Les sociétés indigènes et
l'Office du Blé).
En bref, ils sont sur le plan technique les artisans de la politique de soutien de
la paysannerie voulue par le Gouvernement général, et celle-ci se manifeste de
multiples façons :
amélioration des rendements par l'emploi des semences sélectionnées ; conser-
vation, conditionnement des produits agricoles notamment des fruits ; propagande
en faveur des labours préparatoires si utiles dans les pays à chutes d'eaux limitées;
création d'ateliers de séchage des figues ; reconstitution de troupeaux et de plan-
tations, encouragement aux cultures secondaires (arboriculture, cultures maraî-
chères) ; équipement des exploitations rurales en matériel ad hoc (équipement in-
dividuel du fermier, équipement collectif léger, équipement collectif lourd pour le
défonçage, sous-solage).
Les centres professionnels ruraux, compléments
des Sociétés indigènes de prévoyance
A côté des Sociétés indigènes de prévoyance fonctionnent les centres profes-
sionnels ruraux réorganisés par l'arrêté du 13 décembre 1937.
Ce sont, avant tout, des foyers de vulgarisation. Ils propagent parmi les fellahs
et les artisans indigènes nos méthodes et nos systèmes de travail.
L'enseignement est simple, pratique, expérimental. Des chefs de culture et, le
cas échéant, des maîtres-ouvriers parcourent les douars et dispensent les conseils
nécessaires. Au siège du centre, les volontaires accomplissent de courts stages de
formation; le tout sous le contrôle des agents techniques.
Ils établissent avec les caïds, la liste des khammes ouvriers agricoles et fellahs
de leurs secteurs et s'enquièrent de leurs moyens d'action (superficie des terres,
nombre d'animaux de travail et de charrues). Ils signalent les fellahs qui ont be-
soin de la Société de prévoyance, expliquent la législation nouvelle du blé, préco-
nisent les semences sélectionnées, conseillent, quand la nécessité se présente, la
consultation du vétérinaire. Ils préconisent les ensemencements hâtifs, les labours
préparatoires, modifient les attelages, montrent le réglage des charrues ; ils décou-
vrent la vocation de chaque sol pour telle ou telle culture, désignent les parcelles
qu'il serait utile de débroussailler ou dépierrer, etc. bref «se livrent à une aus-
cultation quotidienne de la glèbe ».
Les centres d'éducation professionnelle ne remplissent pas un rôle unique-
ment agricole. La plupart ont aujourd'hui des sections d'apprentissage de maçon-
nerie, menuiserie, de forge, de charronnage pour former des artisans ruraux. On
cherche, en outre, à développer les industries existant déjà : sparterie, vannerie, po-
terie, céramique. Des maîtres-ouvriers sont à la tête de ces sections et forment des
apprentis.
Le centre, comme la Société indigène de prévoyance, est placé sous la direc-
tion de l'administration, assisté d'un comité consultatif de quatre cultivateurs
dont deux indigènes. Leur budget est alimenté par des subventions de la colonie.
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