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le barbone et éventuellement le charbon et soumis une fois par an à
l'épreuve de la tuberculination intradermique.
Pour parfaire cette organisation, il faudrait que dans les villages desservis
par chaque taureau sélectionné ait lieu un concours annuel de vaches
suitées avec distribution de primes qui seraient exclusivement attribuées
aux femelles saillies par les taureaux classés du village ou des khums voi-
sins. C'est à notre avis le meilleur moyen d'encourager une sélection dans
la production des jeunes. Nous pensons que ce système souple, peu oné-
reux, bien adapté à la mentalité de l'éleveur cambodgien qui répugne à
conduire ses animaux loin de son village et surtout les vaches très indo-
ciles, pourrait être généralisé dès que le travail d'identification et de recen-
sement des reproducteurs aura pris fin, permettant l'affectation au chef-lieu
de chaque srok d'un identificateur qui sera chargé de veiller, sur place, à
la bonne marche de cette organisation.
En raison de la dégénérescence manifeste de la race bovine cambodgienne
dans la plupart des régions d'élevage extensif du Ier secteur et de la rareté
des femelles bovines dans les zones de berge, nous proposons d'adopter la
solution suivante pour l'obtention des taureaux améliorateurs.
1° — Réserver aux zones de berges de Kandal (Saang et Kien-Svai)
ou aux zones forestières de l'Ouest montagneux de Kg-Chhnang et Kg-
Speu la production de tels sujets. Pour cela, choisir tous les ans les jeunes
mâles bien venus, nés dans ces régions et les conserver jusqu'à leur com-
plet développement (4 ou 5 ans) avant de les répartir comme améliora-
teurs dans les zones d'élevage extensif. Si de tels animaux sont en nombre
insuffisant dans ces régions, y introduire alors des jeunes mâles de 8 mois
à I an, nés dans des zones d'élevage extensif et les y élever pour augmen-
ter leur format. Les replacer ensuite dans les zones d'élevage extensif
lorsqu'ils auront acquis leur plein développement et si possible de préfé-
rence dans leur pays d'origine.
Ce système, à vrai dire, soulève au point de vue zootechnique une objec-
tion essentielle : de tels sujets ne transmettront à leur descendance leurs
qualités maîtresses (taille et format plus étoffés) que si ces derniers sont
placés dans des conditions aussi favorables d'entretien. Il est bien évident
que, quelle que soit la qualité du géniteur mâle, le produit subit surtout
l'emprise du milieu, et que le plus beau sujet entretenu sur une maigre
savane et soumis à la rude discipline des sécheresses périodiques, n'attein-
dra jamais qu'un format médiocre.
C'est pourquoi, et nous tenons à y insister, le système d'amélioration
que nous préconisons doit aller de pair avec une amélioration des pâturages.
L'amélioration de l'élevage, qu'il soit extensif ou intensif, est d'abord
et avant tout, conditionné par l'amélioration de la vaine pâture ou par la
création et la mise en réserve des plantes fourragères.
le barbone et éventuellement le charbon et soumis une fois par an à
l'épreuve de la tuberculination intradermique.
Pour parfaire cette organisation, il faudrait que dans les villages desservis
par chaque taureau sélectionné ait lieu un concours annuel de vaches
suitées avec distribution de primes qui seraient exclusivement attribuées
aux femelles saillies par les taureaux classés du village ou des khums voi-
sins. C'est à notre avis le meilleur moyen d'encourager une sélection dans
la production des jeunes. Nous pensons que ce système souple, peu oné-
reux, bien adapté à la mentalité de l'éleveur cambodgien qui répugne à
conduire ses animaux loin de son village et surtout les vaches très indo-
ciles, pourrait être généralisé dès que le travail d'identification et de recen-
sement des reproducteurs aura pris fin, permettant l'affectation au chef-lieu
de chaque srok d'un identificateur qui sera chargé de veiller, sur place, à
la bonne marche de cette organisation.
En raison de la dégénérescence manifeste de la race bovine cambodgienne
dans la plupart des régions d'élevage extensif du Ier secteur et de la rareté
des femelles bovines dans les zones de berge, nous proposons d'adopter la
solution suivante pour l'obtention des taureaux améliorateurs.
1° — Réserver aux zones de berges de Kandal (Saang et Kien-Svai)
ou aux zones forestières de l'Ouest montagneux de Kg-Chhnang et Kg-
Speu la production de tels sujets. Pour cela, choisir tous les ans les jeunes
mâles bien venus, nés dans ces régions et les conserver jusqu'à leur com-
plet développement (4 ou 5 ans) avant de les répartir comme améliora-
teurs dans les zones d'élevage extensif. Si de tels animaux sont en nombre
insuffisant dans ces régions, y introduire alors des jeunes mâles de 8 mois
à I an, nés dans des zones d'élevage extensif et les y élever pour augmen-
ter leur format. Les replacer ensuite dans les zones d'élevage extensif
lorsqu'ils auront acquis leur plein développement et si possible de préfé-
rence dans leur pays d'origine.
Ce système, à vrai dire, soulève au point de vue zootechnique une objec-
tion essentielle : de tels sujets ne transmettront à leur descendance leurs
qualités maîtresses (taille et format plus étoffés) que si ces derniers sont
placés dans des conditions aussi favorables d'entretien. Il est bien évident
que, quelle que soit la qualité du géniteur mâle, le produit subit surtout
l'emprise du milieu, et que le plus beau sujet entretenu sur une maigre
savane et soumis à la rude discipline des sécheresses périodiques, n'attein-
dra jamais qu'un format médiocre.
C'est pourquoi, et nous tenons à y insister, le système d'amélioration
que nous préconisons doit aller de pair avec une amélioration des pâturages.
L'amélioration de l'élevage, qu'il soit extensif ou intensif, est d'abord
et avant tout, conditionné par l'amélioration de la vaine pâture ou par la
création et la mise en réserve des plantes fourragères.
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