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choum-choum (alcool indigène). Lorsque les castrations de bovins sont
plus importantes, les propriétaires se cotisent pour donner à boire et à
manger au « praticien » durant toute la durée de son séjour dans le village.
La corde en fibre de palme servira à ce dernier de marchandise à vendre
dans les khums où il ne sera pas fait appel à son office de castreur mais
qu'il devra traverser au cours de son périple annuel.
Des renseignements que nous avens recueillis dans la province de Kg-
Chhnang où cette pratique est courante, il résulte que le métier est assez
rémunérateur puiqu'il permet au praticien de vivre largement lui et sa
famille qui d'ordinaire l'accompagne dans ses tournées annuelles qui se
font en charrettes à bœufs.
Il serait bon de mettre un terme à de telles pratiques qui en dehors des
mortalités assez fréquentes qu'elles provoquent par hémorragie, infection
purulente ou tétanos, présentent l'énorme inconvénient de ne permettre
aucune sélection dans le choix des jeunes reproducteurs mâles.
Dès que le travail d'identification sera terminé, permettant l'affectation
permanente d'un agent du service vétérinaire dans chaque srok, nous
comptons demander que la castration des bovins soit exclusivement con-
fiée à ces agents de notre service qui opèrent sous le contrôle du vétéri-
naire, chef de province. Celui-ci fera un tri parmi les animaux présentés
de façon à réserver pour la reproduction les sujets bien venus.
D. — Par la vulgarisation des méthodes de sélection
La vulgarisation des méthodes de sélection a déjà été entreprise dans le
Ier secteur. Elle comporte essentiellement le choix rationnel des reproduc-
teurs. Malheureusement, l'éleveur cambodgien a tendance à castrer ses
plus beaux taureaux dès qu'ils dépassent l'âge de 2 ans sous le fallacieux
prétexte d'indocilité, si bien que rares sont les reproducteurs mâles adul-
tes entretenus dans les villages. Pour réagir contre cette déplorable habi-
tude, nous avons proposé un système d'exonération d'impôt pour tout
éleveur acceptant d'entretenir des taureaux adultes sélectionnés par le
service vétérinaire. Dans le courant de 1938, nous avons pu recenser dans
5 villages du srok de Saang, 17 taureaux de 3 à 5 ans et dans un seul vil-
lage du srok de Kien-Svai (Bantéai-Dek) 12 taureaux. Sur ces 29 repro-
ducteurs, 15 ont été déjà achetés à leur propriétaire respectif et tranférés
dans d'autres provinces du Cambodge démunies de reproducteurs de choix,
dont 3 dans Kg-Chhnang et 2 dans Kg-Speu.
Tous les 3 mois, ces taureaux seront visités par un argent du service
vétérinaire et le propriétaire sera tenu de fournir la liste des vaches saillies.
Ils seront régulièrement et gratuitement vaccinés contre la peste bovine,
choum-choum (alcool indigène). Lorsque les castrations de bovins sont
plus importantes, les propriétaires se cotisent pour donner à boire et à
manger au « praticien » durant toute la durée de son séjour dans le village.
La corde en fibre de palme servira à ce dernier de marchandise à vendre
dans les khums où il ne sera pas fait appel à son office de castreur mais
qu'il devra traverser au cours de son périple annuel.
Des renseignements que nous avens recueillis dans la province de Kg-
Chhnang où cette pratique est courante, il résulte que le métier est assez
rémunérateur puiqu'il permet au praticien de vivre largement lui et sa
famille qui d'ordinaire l'accompagne dans ses tournées annuelles qui se
font en charrettes à bœufs.
Il serait bon de mettre un terme à de telles pratiques qui en dehors des
mortalités assez fréquentes qu'elles provoquent par hémorragie, infection
purulente ou tétanos, présentent l'énorme inconvénient de ne permettre
aucune sélection dans le choix des jeunes reproducteurs mâles.
Dès que le travail d'identification sera terminé, permettant l'affectation
permanente d'un agent du service vétérinaire dans chaque srok, nous
comptons demander que la castration des bovins soit exclusivement con-
fiée à ces agents de notre service qui opèrent sous le contrôle du vétéri-
naire, chef de province. Celui-ci fera un tri parmi les animaux présentés
de façon à réserver pour la reproduction les sujets bien venus.
D. — Par la vulgarisation des méthodes de sélection
La vulgarisation des méthodes de sélection a déjà été entreprise dans le
Ier secteur. Elle comporte essentiellement le choix rationnel des reproduc-
teurs. Malheureusement, l'éleveur cambodgien a tendance à castrer ses
plus beaux taureaux dès qu'ils dépassent l'âge de 2 ans sous le fallacieux
prétexte d'indocilité, si bien que rares sont les reproducteurs mâles adul-
tes entretenus dans les villages. Pour réagir contre cette déplorable habi-
tude, nous avons proposé un système d'exonération d'impôt pour tout
éleveur acceptant d'entretenir des taureaux adultes sélectionnés par le
service vétérinaire. Dans le courant de 1938, nous avons pu recenser dans
5 villages du srok de Saang, 17 taureaux de 3 à 5 ans et dans un seul vil-
lage du srok de Kien-Svai (Bantéai-Dek) 12 taureaux. Sur ces 29 repro-
ducteurs, 15 ont été déjà achetés à leur propriétaire respectif et tranférés
dans d'autres provinces du Cambodge démunies de reproducteurs de choix,
dont 3 dans Kg-Chhnang et 2 dans Kg-Speu.
Tous les 3 mois, ces taureaux seront visités par un argent du service
vétérinaire et le propriétaire sera tenu de fournir la liste des vaches saillies.
Ils seront régulièrement et gratuitement vaccinés contre la peste bovine,
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