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GRAND CONSEIL DES INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS
DE L'INDOCHINE, SESSION 1937
Discours de M. le Gouverneur Général Jules BRÉVIÉ.
Messieurs,
Je vais essayer de placer sous vos yeux un bilan moral, économique et financier
ardcere, et, entre vos mains, un instrument de travail. Comme vous tous, je souhaite
d'a ement que, des libres discussions de cette Assemblée, sorte un programme
çj»
desctton concret et précis qui éclairera les initiatives de mon administration. Par
des S tout,)e désire que la collaboration des représentants élus et des Chefs des
quen s Services soit entière et cordiale, pour le plus grand profit de l'intérêt public
que nous avons reçu mission de servir.
po'nnée qui s'achève, Messieurs, s'inscrit dans le cycle d'une évolution qui,
rechr e monde entier comme pour la France, atteint sa phase décisive. Après la
Peu erche d'un, équilibre économique encore incomplètement retrouvé, chaque
pe selon son tempérament, marque des aspirations politiques et sociales qui
le Ulsent tantôt à des adaptations brusquées, tantôt à des mouvements d'allure
révol 1Qnnaire, les uns et les autres traduisant des besoins profonds d'intégration
à des nécessités de vie nouvelle.
ess a France, de traditions et d'orientation nettement républicaines, de complexion
le s nttellement humaine et généreuse, pourrai-je dire, a d'abord pensé à améliorer
le sort des classes laborieuses sur lesquelles la crise s'était lourdement appesantie.
Et av c le sens d'universalisme qu'elle possède à un haut degré, elle a voulu que
les t a". leurs coloniaux participent du régime libéral de sa législation sociale. D'où,
ait éelte articulière qui marque très fortement l'année 1937. Que l'adaptation
ait été dlfficlle, périlleuse parfois, qu'elle ait produit des remous politiques et
SOciau * tout le monde ici l'a éprouvé ; mais j'ai la conviction que nous allons dé-
s0rm vers des horizons plus dégagés. Notre effort tendra sans relâche à mainte-
nir ,s perfectlOnner les améliorations sociales réalisées, à consolider l'équilibre des
colle 1OS, du travail au profit commun des employeurs, des salariés et de la
aVec IVIte tout entière que M. le Ministre des Colonies Marius MOUTET a conçu
AVEC tant de clairvoyance, et poursuivi avec tant de générosité et de courage.
LA SITUATION ÉCONOMIQUE.
Cette daptation sociale n'a pas eu de répercussions sensibles sur le mouvement
cornn, ercI1 de l'Indochine qui, stimulé par le renouveau des transactions mondia-
les, a re ris Une marche ascendante. Après la période triennale 1932-1934 qui a
~ro)
dévelue le niveau le plus bas de notre commerce, on a constaté à partir de 1935 un
tonneoppement considérable de nos exportations, qui sont passées de 3.437.000
tonnes en 1934 à 4471.000 tonnes en 1936. Dans le même espace de temps, nos
attons ont progressé de 383.000 à 440.000 tonnes.
DE L'INDOCHINE, SESSION 1937
Discours de M. le Gouverneur Général Jules BRÉVIÉ.
Messieurs,
Je vais essayer de placer sous vos yeux un bilan moral, économique et financier
ardcere, et, entre vos mains, un instrument de travail. Comme vous tous, je souhaite
d'a ement que, des libres discussions de cette Assemblée, sorte un programme
çj»
desctton concret et précis qui éclairera les initiatives de mon administration. Par
des S tout,)e désire que la collaboration des représentants élus et des Chefs des
quen s Services soit entière et cordiale, pour le plus grand profit de l'intérêt public
que nous avons reçu mission de servir.
po'nnée qui s'achève, Messieurs, s'inscrit dans le cycle d'une évolution qui,
rechr e monde entier comme pour la France, atteint sa phase décisive. Après la
Peu erche d'un, équilibre économique encore incomplètement retrouvé, chaque
pe selon son tempérament, marque des aspirations politiques et sociales qui
le Ulsent tantôt à des adaptations brusquées, tantôt à des mouvements d'allure
révol 1Qnnaire, les uns et les autres traduisant des besoins profonds d'intégration
à des nécessités de vie nouvelle.
ess a France, de traditions et d'orientation nettement républicaines, de complexion
le s nttellement humaine et généreuse, pourrai-je dire, a d'abord pensé à améliorer
le sort des classes laborieuses sur lesquelles la crise s'était lourdement appesantie.
Et av c le sens d'universalisme qu'elle possède à un haut degré, elle a voulu que
les t a". leurs coloniaux participent du régime libéral de sa législation sociale. D'où,
ait éelte articulière qui marque très fortement l'année 1937. Que l'adaptation
ait été dlfficlle, périlleuse parfois, qu'elle ait produit des remous politiques et
SOciau * tout le monde ici l'a éprouvé ; mais j'ai la conviction que nous allons dé-
s0rm vers des horizons plus dégagés. Notre effort tendra sans relâche à mainte-
nir ,s perfectlOnner les améliorations sociales réalisées, à consolider l'équilibre des
colle 1OS, du travail au profit commun des employeurs, des salariés et de la
aVec IVIte tout entière que M. le Ministre des Colonies Marius MOUTET a conçu
AVEC tant de clairvoyance, et poursuivi avec tant de générosité et de courage.
LA SITUATION ÉCONOMIQUE.
Cette daptation sociale n'a pas eu de répercussions sensibles sur le mouvement
cornn, ercI1 de l'Indochine qui, stimulé par le renouveau des transactions mondia-
les, a re ris Une marche ascendante. Après la période triennale 1932-1934 qui a
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tonnes en 1934 à 4471.000 tonnes en 1936. Dans le même espace de temps, nos
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