Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1926 01 juillet 1926
Description : 1926/07/01 (A15,N103)-1926/07/31. 1926/07/01 (A15,N103)-1926/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460517t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 77
VARIÉTÉS
L'INDUSTRIE COTONNIÈRE AU PÉROU (1)
Le coton est une des principales richesses du pays et un des
principaux produits d'exportation. Les prix élevés du coton
d'après guerre, et la demande toujours croissante de ce textile
laissant aux producteurs des bénéfices considérables, ont
provoqué une augmentation énorme de cette culture. Par suite
de la rareté des pluies, sur la côte, on a eu recours à l'irrigation,
qui convient d'ailleurs tout spécialement au coton. La pro-
duction, qui était restée stagnante pendant de longues années
à 8.000 tonnes, arrive à 37.800 tonnes en 1920, 39.500 tonnes
en 1921, 40.700 en 1922. La production de semences suit celle
de la fibre : 75.600 tonnes en 1920, 79.000 tonnes en 1921,
81.500 tonnes en 1922. Sur les cinq variétés principales de
coton, le « Tanguis » est de beaucoup la plus importante par
son rendement, sa rusticité et sa résistance aux maladies.
La variété « Tanguis » doit son nom à un planteur qui l'a
introduite. En 1900, les plantations du coton commencèrent
à péricliter et cette culture fut menacée de disparition. On a
trouvé que la cause était due à la maladie « Cotton Wilt», bien
connue aux Etats-Unis, produite par le parasite Fusarium
vasinfecta, contre lequel on ne possédait aucun remède efficace.
M. Tanguis se mit alors à chercher une variété de coton
résistante à cette maladie et il l'a trouvée sur une plantation
infectée par « Cotton Wilt ». Elle était bien robuste, en parfait
état de santé parmi les autres cotonniers malades. Elle a
triomphé dans la lutte avec le Fusarium et a acquis une résis-
tance à toute épreuve contre cette maladie. M. Tanguis com-
menca à la cultiver ; il a réussi, en peu de temps, à en cultiver
une étendue considérable et a même pu en distribuer des
semences à ses voisins et à d'autres cultivateurs ; il a obtenu
une variété bien typique, à laquelle il a donné le nom de « Tan-
guis ».
(1) Ministerio de Agricultura, section informes Buenos-Aires, janvier 1925.
L'INDUSTRIE COTONNIÈRE AU PÉROU (1)
Le coton est une des principales richesses du pays et un des
principaux produits d'exportation. Les prix élevés du coton
d'après guerre, et la demande toujours croissante de ce textile
laissant aux producteurs des bénéfices considérables, ont
provoqué une augmentation énorme de cette culture. Par suite
de la rareté des pluies, sur la côte, on a eu recours à l'irrigation,
qui convient d'ailleurs tout spécialement au coton. La pro-
duction, qui était restée stagnante pendant de longues années
à 8.000 tonnes, arrive à 37.800 tonnes en 1920, 39.500 tonnes
en 1921, 40.700 en 1922. La production de semences suit celle
de la fibre : 75.600 tonnes en 1920, 79.000 tonnes en 1921,
81.500 tonnes en 1922. Sur les cinq variétés principales de
coton, le « Tanguis » est de beaucoup la plus importante par
son rendement, sa rusticité et sa résistance aux maladies.
La variété « Tanguis » doit son nom à un planteur qui l'a
introduite. En 1900, les plantations du coton commencèrent
à péricliter et cette culture fut menacée de disparition. On a
trouvé que la cause était due à la maladie « Cotton Wilt», bien
connue aux Etats-Unis, produite par le parasite Fusarium
vasinfecta, contre lequel on ne possédait aucun remède efficace.
M. Tanguis se mit alors à chercher une variété de coton
résistante à cette maladie et il l'a trouvée sur une plantation
infectée par « Cotton Wilt ». Elle était bien robuste, en parfait
état de santé parmi les autres cotonniers malades. Elle a
triomphé dans la lutte avec le Fusarium et a acquis une résis-
tance à toute épreuve contre cette maladie. M. Tanguis com-
menca à la cultiver ; il a réussi, en peu de temps, à en cultiver
une étendue considérable et a même pu en distribuer des
semences à ses voisins et à d'autres cultivateurs ; il a obtenu
une variété bien typique, à laquelle il a donné le nom de « Tan-
guis ».
(1) Ministerio de Agricultura, section informes Buenos-Aires, janvier 1925.
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