Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1909 30 novembre 1909
Description : 1909/11/30 (A9,N101). 1909/11/30 (A9,N101).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605061
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
No 10l - y0ym 1900 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 351
quelles il prétend arriver louchent plutôt à
l'invraisemblable.
Quelques plantations des districts de
Belmonte et d Ilheos utilisent maintenant
la chaleur artificielle pour le séchage ; le
cacao « estufa » ainsi obtenu a été reconnu
de valeur supérieure au produit séché au
soleil. Le système de séchoir adopté n'est
malheureusement pas autrement décrit.
Les exportations de cacao de Bahia ont
progressé de 14.000 t. en 1901-1902 à
25.182 t. en 1907-1908, la plus grande
partie allantaux Etats-Unis, en Allemagne,
en Fiance et en Angleterre.
Par suite du manque de moyens de trans-
port économiques et rapides, les planteurs
hésitent, à agrandir leurs exploitations. Il
faut en effet, dans les conditions actuelles,
effectuer le transport du cacao à dos de
mulet jusqu'au bord de la plus proche rivière
navigable, pour poursuivre jusqu'au portde
Bahia sur de petits canots. Le cacao se trouve
ainsi grevé de 5 francs de frais par sac de 60
kg. en arrivant à la capitale et notablement
altéré par un tel voyage. Il est donc néces-
saire de doter cette région d'un réseau
ferré reliant tous les centres de production
à l'un des ports du littoral. Le projet est à
l'étude et déjà une partie de la ligne Ilheos-
Tabocas est construite, de sorte que l'on
peut prévoir une nouvelle extension des
plantations dans un avenir prochain.
Charrues à disques.
Dans l'article que nous avons publié,
dans notre numéro 95, sous la signature de
M. II. PUTTEMANS, à propos de l'enfouisse-
ment des engrais verts à l'aide des charrues
à disques, quelques mots du préambule
pouvaient laisser supposer que ces charrues
étaient exclusivement fabriquées en Amé-
rique, où elles avaiént pris naissance. Ce
paragraphe nous était passé inaperçu, et
du reste la plupart de nos lecteurs l'auront
remarqué, par ce fait que nous avions
pour la première fois attiré l'attention sur
ces instruments par une note parue dans le
n° 83 (mai 1908) et qui décrivait une
charrue de ce type de construction an-
glaise. Cette note était, au surplus, rap-
pelée dans l'article en question.
Tous ceux qui sont au courant de la
construction ne seront pas surpris que
l'Angleterre ait depuis longtemps com-
mencé à s'adonner à ce type de charrues,
car elle est avec la Fiance, le pays où la
forge est le plus répandue et où cette
industrie a atteint le plus haut point de
perfection; c'est au contraire du côté de la
fonte que l'Amérique est en tête, en raison
à la fois de ses procédés métallurgiques et
des minerais qu'elle tire de son sol. La
fonte malléable est chez elle de très bonne
qualité et d'un bon marché avec lequel la
vieille Europe ne peut pas lutter; quant à
la forge, elle nécessite un travail à la main
qui reste notre apanage, et les charrues
anglaises et françaises ne sont pas près,
croyons-nous, d'être détrônées par leurs
rivales américaines. Nous renvoyons nos
lecteurs à la description des charrues à
disques et à siège de MM. RANSOMES, SIMS
AND JEFFERIES (n° 83) pour plus de détails.
Un Congrès du Caoutchouc en Amazonie.
Au moment où nous venons de rendre
compte de l'Exposition des caoutchoucs de
Penang (1), nous apprenons qu'il s'orga-
nise à Manaos, le grand centre d'expor-
tation du « Para naturel », un Congrès
Commercial, Industriel et Agricole, qui se
réunirai du 22 au 27 février 1910 et où le
caoutchouc tiendra la place prépondérante
et presque exclusive à laquelle il a droit
dans cette région.
Il sera intéressant de confronter alors
les travaux de ce Congrès avec les Rap-
ports faits en Malaisie, en août dernier,
sur les plantations d'Hevea de l'Est.
Ce Congrès est organisé par nos excel-
lents abonnés de l'Associaçâo Commercial
de Amazonas, avec l'appui du Gouverneur
(1) Voir « J. d'A. T. », n° 100, page 289.
quelles il prétend arriver louchent plutôt à
l'invraisemblable.
Quelques plantations des districts de
Belmonte et d Ilheos utilisent maintenant
la chaleur artificielle pour le séchage ; le
cacao « estufa » ainsi obtenu a été reconnu
de valeur supérieure au produit séché au
soleil. Le système de séchoir adopté n'est
malheureusement pas autrement décrit.
Les exportations de cacao de Bahia ont
progressé de 14.000 t. en 1901-1902 à
25.182 t. en 1907-1908, la plus grande
partie allantaux Etats-Unis, en Allemagne,
en Fiance et en Angleterre.
Par suite du manque de moyens de trans-
port économiques et rapides, les planteurs
hésitent, à agrandir leurs exploitations. Il
faut en effet, dans les conditions actuelles,
effectuer le transport du cacao à dos de
mulet jusqu'au bord de la plus proche rivière
navigable, pour poursuivre jusqu'au portde
Bahia sur de petits canots. Le cacao se trouve
ainsi grevé de 5 francs de frais par sac de 60
kg. en arrivant à la capitale et notablement
altéré par un tel voyage. Il est donc néces-
saire de doter cette région d'un réseau
ferré reliant tous les centres de production
à l'un des ports du littoral. Le projet est à
l'étude et déjà une partie de la ligne Ilheos-
Tabocas est construite, de sorte que l'on
peut prévoir une nouvelle extension des
plantations dans un avenir prochain.
Charrues à disques.
Dans l'article que nous avons publié,
dans notre numéro 95, sous la signature de
M. II. PUTTEMANS, à propos de l'enfouisse-
ment des engrais verts à l'aide des charrues
à disques, quelques mots du préambule
pouvaient laisser supposer que ces charrues
étaient exclusivement fabriquées en Amé-
rique, où elles avaiént pris naissance. Ce
paragraphe nous était passé inaperçu, et
du reste la plupart de nos lecteurs l'auront
remarqué, par ce fait que nous avions
pour la première fois attiré l'attention sur
ces instruments par une note parue dans le
n° 83 (mai 1908) et qui décrivait une
charrue de ce type de construction an-
glaise. Cette note était, au surplus, rap-
pelée dans l'article en question.
Tous ceux qui sont au courant de la
construction ne seront pas surpris que
l'Angleterre ait depuis longtemps com-
mencé à s'adonner à ce type de charrues,
car elle est avec la Fiance, le pays où la
forge est le plus répandue et où cette
industrie a atteint le plus haut point de
perfection; c'est au contraire du côté de la
fonte que l'Amérique est en tête, en raison
à la fois de ses procédés métallurgiques et
des minerais qu'elle tire de son sol. La
fonte malléable est chez elle de très bonne
qualité et d'un bon marché avec lequel la
vieille Europe ne peut pas lutter; quant à
la forge, elle nécessite un travail à la main
qui reste notre apanage, et les charrues
anglaises et françaises ne sont pas près,
croyons-nous, d'être détrônées par leurs
rivales américaines. Nous renvoyons nos
lecteurs à la description des charrues à
disques et à siège de MM. RANSOMES, SIMS
AND JEFFERIES (n° 83) pour plus de détails.
Un Congrès du Caoutchouc en Amazonie.
Au moment où nous venons de rendre
compte de l'Exposition des caoutchoucs de
Penang (1), nous apprenons qu'il s'orga-
nise à Manaos, le grand centre d'expor-
tation du « Para naturel », un Congrès
Commercial, Industriel et Agricole, qui se
réunirai du 22 au 27 février 1910 et où le
caoutchouc tiendra la place prépondérante
et presque exclusive à laquelle il a droit
dans cette région.
Il sera intéressant de confronter alors
les travaux de ce Congrès avec les Rap-
ports faits en Malaisie, en août dernier,
sur les plantations d'Hevea de l'Est.
Ce Congrès est organisé par nos excel-
lents abonnés de l'Associaçâo Commercial
de Amazonas, avec l'appui du Gouverneur
(1) Voir « J. d'A. T. », n° 100, page 289.
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