Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1909 31 décembre 1909
Description : 1909/12/31 (A9,N102). 1909/12/31 (A9,N102).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460507f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
NO 102 - DÉc. 1909 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 383
plus pourrait-on conserver quelques chan-
ces de bénéfices en avançant ou en retar-
dant la maturité des fruits par un choix de
variétés appropriées, l'emploi des irriga-
tions et des fumures à hautes doses.
Sur l'ensemble des plantations de Citrus
à Cuba, il existe environ 40 "/o de « grape
fruit » et une faible proportion de limons
pour lesquels le marché américain offre
de meilleurs débouchés.
Les conclusions de l'auteur demeurent
très pessimistes relativement au commerce
des oranges cubaines ; il entrevoit l'abandon
de nombreuses plantations si un écoulement
plus avantageux n'est offert à la récolte sur
les marchés européens, ce qui nous semble
assez douteux. Il aurait pu insister davan-
tage sur le droit de 64 cents par caisse
(1 cent par livre moins 20 0/0) qui frappe
les oranges de la Havane à leur entrée
aux États-Unis et place les cultivateurs de
l'île dans un grand état d'infériorité vis-à-
vis de ceux de Floride et de Porto-Rico. Si
l'industrie fruitière naissante à Cuba se
trouve menacée, c'est incontestablement à
cette taxe exagérée et injustifiée qu'il con-
vient d'en attribuer une des principales
causes. 0. L.
L'exsudation spontanée du latex chez
le « Ficus Macrophylla ».
Par M. CH. RIVIÈRE.
1
Suite à l'enquête du « J. d'A. T. » (nos 98 et 99).
A propos de l'exsudation spontanée du
latex chez quelques plantes à caoutchouc,
qui lui était signalée notamment sur la
Manihot piaahyensis, le « J. d'A. T. » re-
cherchait les causes de cette rupture des
vaisseaux lalicifères, et M. J. PARIUNS, si
expert en ces questions, donnait un avis.
Ce savant ne connaît pas d'exsudations
semblables observées sur le M. Glaziowi ni
sur YHevea brasiliensis, mais il admet que,
par pression, ces ruptures peuvent se pro-
duire, cependant avec cette réserve que si
le fait se renouvelait fréquemment, il y
aurait à rechercher s'il ne serait pas la con-
séquence de légères blessures extérieures
causées par de simples piqûres d'insectes.
Sans nier dans certains cas l'action
d'agents extérieurs dont la blessure sur
l'écorce est facile à reconnaître, j'ai sou-
vent constaté chez des végétaux à latex
une hypertension des tissus laticifères qui
déterminait la rupture du revêtement, cor-
tical avec perte de liquide.
Ce fendillement, cet éclatement des
écorces, je l'observe sur les énormes Ficus
rnacrophylla DESF. d'Australie orientale,
qui sont de si remarquable végétation au
Jardin d'Essai d'Alger et abondamment
chargés de latex.
Souvent de très fortes branches se fissu-
rent sur une longueur qui atteint parfois
40 cm. et même plus, plaie longitudinale
régulière qui laisse suinter le latex en
traînée blanche sur le tronc. Suivant l'état
de la température, ce latex se coagule plus
ou moins vite, se dessèche et finit par se
détacher de l'écorce.
Quelquefois, sous l'effet de la dilatation
des écorces, cette plaie s'élargit jusqu'à -S et
6 cm. : sa cicatrisation est assez rapide,
mais la trace en persiste longtemps, révélée
par des bords francs et un tissu cicatriciel
de couleur beaucoup plus fraîche que celle
de l'écorce environnante.
Cette fissure des écorces se remarque
sur un point de la branche où un renfle-
ment ou un empâtement plus ou moins
apparent indique une pression intérieure :
sans nul doute, il y a eu préalablement une
poussée de latex, un état pléthorique et
congestif des vaisseaux laticifères, et sous
cette hypertension violente, les couches
corticales supérieures ont éclaté. Certaine-
ment que sur des végétaux soumis à des
saignées régulières, ces exsudations spon-
tanées ne se produiraient pas; il faut ajou-
ter que sur des arbres colossaux comme
les Ficus en question, cette déperdition de
latex, même si elle était considérée comme
une fonction naturelle parfois nécessaire,
est tout à fait sans im portance économique,
mais il en serait autrement si ces bles-
plus pourrait-on conserver quelques chan-
ces de bénéfices en avançant ou en retar-
dant la maturité des fruits par un choix de
variétés appropriées, l'emploi des irriga-
tions et des fumures à hautes doses.
Sur l'ensemble des plantations de Citrus
à Cuba, il existe environ 40 "/o de « grape
fruit » et une faible proportion de limons
pour lesquels le marché américain offre
de meilleurs débouchés.
Les conclusions de l'auteur demeurent
très pessimistes relativement au commerce
des oranges cubaines ; il entrevoit l'abandon
de nombreuses plantations si un écoulement
plus avantageux n'est offert à la récolte sur
les marchés européens, ce qui nous semble
assez douteux. Il aurait pu insister davan-
tage sur le droit de 64 cents par caisse
(1 cent par livre moins 20 0/0) qui frappe
les oranges de la Havane à leur entrée
aux États-Unis et place les cultivateurs de
l'île dans un grand état d'infériorité vis-à-
vis de ceux de Floride et de Porto-Rico. Si
l'industrie fruitière naissante à Cuba se
trouve menacée, c'est incontestablement à
cette taxe exagérée et injustifiée qu'il con-
vient d'en attribuer une des principales
causes. 0. L.
L'exsudation spontanée du latex chez
le « Ficus Macrophylla ».
Par M. CH. RIVIÈRE.
1
Suite à l'enquête du « J. d'A. T. » (nos 98 et 99).
A propos de l'exsudation spontanée du
latex chez quelques plantes à caoutchouc,
qui lui était signalée notamment sur la
Manihot piaahyensis, le « J. d'A. T. » re-
cherchait les causes de cette rupture des
vaisseaux lalicifères, et M. J. PARIUNS, si
expert en ces questions, donnait un avis.
Ce savant ne connaît pas d'exsudations
semblables observées sur le M. Glaziowi ni
sur YHevea brasiliensis, mais il admet que,
par pression, ces ruptures peuvent se pro-
duire, cependant avec cette réserve que si
le fait se renouvelait fréquemment, il y
aurait à rechercher s'il ne serait pas la con-
séquence de légères blessures extérieures
causées par de simples piqûres d'insectes.
Sans nier dans certains cas l'action
d'agents extérieurs dont la blessure sur
l'écorce est facile à reconnaître, j'ai sou-
vent constaté chez des végétaux à latex
une hypertension des tissus laticifères qui
déterminait la rupture du revêtement, cor-
tical avec perte de liquide.
Ce fendillement, cet éclatement des
écorces, je l'observe sur les énormes Ficus
rnacrophylla DESF. d'Australie orientale,
qui sont de si remarquable végétation au
Jardin d'Essai d'Alger et abondamment
chargés de latex.
Souvent de très fortes branches se fissu-
rent sur une longueur qui atteint parfois
40 cm. et même plus, plaie longitudinale
régulière qui laisse suinter le latex en
traînée blanche sur le tronc. Suivant l'état
de la température, ce latex se coagule plus
ou moins vite, se dessèche et finit par se
détacher de l'écorce.
Quelquefois, sous l'effet de la dilatation
des écorces, cette plaie s'élargit jusqu'à -S et
6 cm. : sa cicatrisation est assez rapide,
mais la trace en persiste longtemps, révélée
par des bords francs et un tissu cicatriciel
de couleur beaucoup plus fraîche que celle
de l'écorce environnante.
Cette fissure des écorces se remarque
sur un point de la branche où un renfle-
ment ou un empâtement plus ou moins
apparent indique une pression intérieure :
sans nul doute, il y a eu préalablement une
poussée de latex, un état pléthorique et
congestif des vaisseaux laticifères, et sous
cette hypertension violente, les couches
corticales supérieures ont éclaté. Certaine-
ment que sur des végétaux soumis à des
saignées régulières, ces exsudations spon-
tanées ne se produiraient pas; il faut ajou-
ter que sur des arbres colossaux comme
les Ficus en question, cette déperdition de
latex, même si elle était considérée comme
une fonction naturelle parfois nécessaire,
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