Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1909 30 novembre 1909
Description : 1909/11/30 (A9,N101). 1909/11/30 (A9,N101).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605061
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
332 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 101 Nov. 1909
ron. Nous avons exposé dans le n° 78 du
« J. d'T. » lesargaments pour et contre la
plantai ion rapprochée (3 m. 50 X 3 m. 50)qui
a perdu aujourd'hui beaucoup de ses par-
tisans; l'écartement adopté dans la majo-
rité des plantations varie maintenant entre
5 et 6 mètres (1).
Engaznnnement du sol. Cette ques-
tion de vive actualité a été examinée au
cours d'une note parue dans le n° 93 du
« J.d'A.T. » ; nos lecteurs qui voudront s'y
reporter n'auront aucune peine à se con-
vaincre que M. CARRUTHERS a toujours été
l'un des meilleurs avocats de la pratique
des entrais verts dans les plantations
d' hévéa:a campagne n'a pas été stérile
puisque existe actuellement plus de
15.000 acres engazonnés par une culture
appropriée au sol et au climat local.
Le choix doit se porter sur une légumi-
neuse améliorante réalisant, autant que
possible, les conditions suivantes : plante
de 45 cm. de hauteur au maximum, pou-
vant garnir le sol pendant 3 ou 4 ans et
l'ombrager convenablement, d'une végéta-
tion assez active pour étouffer les autres
herbes, dépourvue d'épines dangereuses
pour les travailleurs et ne constituant pas
un appât ou un refuge pour les ennemis de
l'hévéa.
Il n'existe encore aucune espèce satisfai-
sant à tous ces desiderata suivant les cas,
on adoptera, soit VAbrus p'J'æcato'J'ius, le
Passilloî-a foetida (Voy. « J.d'A.T. », n°97),
les Crotalaria striata ou C. incana, les
Tephrosia purpurea ou T. candidn, la sen-
sitive.
Saignée. De nombreux problèmes
restent encore à résoudre relativement à
cette opération dont les résultats ne sont
pas toujours comparables à ceux obtenus
à Cèylan où le climat est marqué d'une
saison beaucoup plus sèche qu'en Malaisie.
Les plallteurs de la Péninsule semblent
vouloir s'en tenir à la saignée par excision
d'une très mince bandelette d'écorce à
intervalles d'un ou deux jours, mais
(1) Voir l'étude de M. G. VERNET, dans le Il J. d'A. T. »,
no 97.
M. CARRUTHERS entrevoit la possibilité
d'arriver à des résultats supérieurs par la
ponction des écorces. Au lieu des prickers
actuels qui ne lui semblent pas parfaits, il
préconise des instruments à dents coniques
ou cylindriques, déterminant de véritables
piqûres et non de courtes incisions. Outre
lesobjectionsd'ordre biologique déjàformu-
lées contre le « pricking » par des experts
comme M. PETCH et le Dr FlTTIG (1), n'est-
il pas à redouter que ces pointes, pénètrant
à une profondeur excessive, perforent le
cambium et une partie du bois?
Aucune règle précise n'a pu être encore
formulée au sujet de l'ordonnement des
saignées. Il est à peu près établi par l'ex-
périence que les saignées répétées à 2 jours
d'intervalle pendant la période d'exploita-
tion sont les plus avantageuses pour le
planteur ; mais tes observations n'autorisent
aucune conclusion définitive relativement
à la durée de cette période qui doit seule-
ment prendre fin dès que le rendement des
arbres tombe en dessous de l'optimum. Tous
les facteurs d'ordre climatologique et
agrologique, susceptibles d'exercer une
action quelconque sur la physiologie de
l'hévéa, réglementent la durée des sai-
gnées et peuvent entraîner des différences
considérables d'un endroit à l'autre.
L'opinion s'est accréditée parmi les plan-
teurs que la saignée devait être interrom-
pue pendant la période de quinze joursà trois
semaines correspondant à la défoliaison
des arbres en Malaisie ; sans contester un
faible ralentissement dans la production de
l'hévéa, à ce moment, M. CARRUTHERS ne
trouve pas la raison suffisante pour justi-
fier un arrêt d'exploitation. Il donne un
avis identique en ce qui concerne l'époque
de fructification des arbres. Le meilleur
critérium de la durée des saignées est
fourni parle contrôle de la récolte du latex,
surtout ou partie de la propriété; à notre
point de vue, ce contrôle doit s'exercer
plus spécialement par le dosage du caout-
chouc contenu dans Je latex, au moyen
(1) Voir le « J. d'A. T. », n° 98, p. 23G.
ron. Nous avons exposé dans le n° 78 du
« J. d'T. » lesargaments pour et contre la
plantai ion rapprochée (3 m. 50 X 3 m. 50)qui
a perdu aujourd'hui beaucoup de ses par-
tisans; l'écartement adopté dans la majo-
rité des plantations varie maintenant entre
5 et 6 mètres (1).
Engaznnnement du sol. Cette ques-
tion de vive actualité a été examinée au
cours d'une note parue dans le n° 93 du
« J.d'A.T. » ; nos lecteurs qui voudront s'y
reporter n'auront aucune peine à se con-
vaincre que M. CARRUTHERS a toujours été
l'un des meilleurs avocats de la pratique
des entrais verts dans les plantations
d' hévéa:a campagne n'a pas été stérile
puisque existe actuellement plus de
15.000 acres engazonnés par une culture
appropriée au sol et au climat local.
Le choix doit se porter sur une légumi-
neuse améliorante réalisant, autant que
possible, les conditions suivantes : plante
de 45 cm. de hauteur au maximum, pou-
vant garnir le sol pendant 3 ou 4 ans et
l'ombrager convenablement, d'une végéta-
tion assez active pour étouffer les autres
herbes, dépourvue d'épines dangereuses
pour les travailleurs et ne constituant pas
un appât ou un refuge pour les ennemis de
l'hévéa.
Il n'existe encore aucune espèce satisfai-
sant à tous ces desiderata suivant les cas,
on adoptera, soit VAbrus p'J'æcato'J'ius, le
Passilloî-a foetida (Voy. « J.d'A.T. », n°97),
les Crotalaria striata ou C. incana, les
Tephrosia purpurea ou T. candidn, la sen-
sitive.
Saignée. De nombreux problèmes
restent encore à résoudre relativement à
cette opération dont les résultats ne sont
pas toujours comparables à ceux obtenus
à Cèylan où le climat est marqué d'une
saison beaucoup plus sèche qu'en Malaisie.
Les plallteurs de la Péninsule semblent
vouloir s'en tenir à la saignée par excision
d'une très mince bandelette d'écorce à
intervalles d'un ou deux jours, mais
(1) Voir l'étude de M. G. VERNET, dans le Il J. d'A. T. »,
no 97.
M. CARRUTHERS entrevoit la possibilité
d'arriver à des résultats supérieurs par la
ponction des écorces. Au lieu des prickers
actuels qui ne lui semblent pas parfaits, il
préconise des instruments à dents coniques
ou cylindriques, déterminant de véritables
piqûres et non de courtes incisions. Outre
lesobjectionsd'ordre biologique déjàformu-
lées contre le « pricking » par des experts
comme M. PETCH et le Dr FlTTIG (1), n'est-
il pas à redouter que ces pointes, pénètrant
à une profondeur excessive, perforent le
cambium et une partie du bois?
Aucune règle précise n'a pu être encore
formulée au sujet de l'ordonnement des
saignées. Il est à peu près établi par l'ex-
périence que les saignées répétées à 2 jours
d'intervalle pendant la période d'exploita-
tion sont les plus avantageuses pour le
planteur ; mais tes observations n'autorisent
aucune conclusion définitive relativement
à la durée de cette période qui doit seule-
ment prendre fin dès que le rendement des
arbres tombe en dessous de l'optimum. Tous
les facteurs d'ordre climatologique et
agrologique, susceptibles d'exercer une
action quelconque sur la physiologie de
l'hévéa, réglementent la durée des sai-
gnées et peuvent entraîner des différences
considérables d'un endroit à l'autre.
L'opinion s'est accréditée parmi les plan-
teurs que la saignée devait être interrom-
pue pendant la période de quinze joursà trois
semaines correspondant à la défoliaison
des arbres en Malaisie ; sans contester un
faible ralentissement dans la production de
l'hévéa, à ce moment, M. CARRUTHERS ne
trouve pas la raison suffisante pour justi-
fier un arrêt d'exploitation. Il donne un
avis identique en ce qui concerne l'époque
de fructification des arbres. Le meilleur
critérium de la durée des saignées est
fourni parle contrôle de la récolte du latex,
surtout ou partie de la propriété; à notre
point de vue, ce contrôle doit s'exercer
plus spécialement par le dosage du caout-
chouc contenu dans Je latex, au moyen
(1) Voir le « J. d'A. T. », n° 98, p. 23G.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64605061/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64605061/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64605061/f12.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64605061
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64605061