Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1909 31 octobre 1909
Description : 1909/10/31 (A9,N100). 1909/10/31 (A9,N100).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460505m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
300 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 100 - OCT. 1909
ment séduisant, et présentait une ampleur
qui ne peut que faire regretter qu'il ait été
un peu écourté ; il a, il est vrai, fusionné
en partie avec la section du commerce du
caoutchouc dont on comprend l'importance
prépondérante. Nous aurions cependant
aimé voir traiter quelques-unes des ques-
tions suivantes, que nous relevons dans le
programme primilif :
La détaxe douanière de 50%, dont béné-
ficient les cacaos originaires des colonies
françaises, est-elle suffisante pour que la
culture en soit encouragée en présence de
la surproduction dos pays étrangers ?
Doit-on encourager la culture du caféier
dans les colonies françaises ?
Etude de la question de la culture et de
la préparation de la fibre de ramie.
Enquête sur la production de l'alcool
à l'aide des matières coloniales.
Les colonies françaises peuvent-elles
fournir de nouvelles matières premières
pour produire le papier ?
Conséquences des problèmes du triage
mécanique des riz sur la qualité des semen-
ces et des produits industriels.
La France trouvera-t-elle dans ses co-
lonies des tabacs correspondant exacte-
ment aux besoins de ses manufactures
nationales ?
Autant de questions qui sont malheureu-
sement restées dans l'ombre, et qu'il nous
faudra attendre peut-être longtemps avant
de voir discutées.
En ce qui concerne le caoutchouc, cons-
tatons avec plaisir que la France se place
au deuxième rang des nations productrices ;
il est possible d'ailleurs qu'avec l'extension
prise par les plantations de Malaisie, elle
ne conserve plus longtemps ce rang. La
statistique occupe une place importante
dans les rapports présentés à cette section,
ce qui ne saurait surprendre, étant donnés
les progrès rapides de cette industrie et
l'intérêt tout d'actualité qui s'attache à ce
produit. M. DÉSIRÉ PECTOR a groupé dans
un intéressant rapport tout ce qui a trait
au caoutchouc de l'Amérique centrale,
- tâche difficile étant donnée l'absence pres-
que complète de documents officiels, et
qu'il a pourtant menée à bien. La diversité
des renseignements contenus dans son rap-
port donne une excellente idée d'ensemble
de l'état de la question dans les Républi-
ques centre-américaines.
Les efforts faits en Afrique Occidentale
Française, tant pour la réglementation et la
législation du caoutchouc que pour la lutte
contre les adultérations du produit, sont
exposés par M. YVES HENRY, bien placé
pour donner aux congressistes une idée de
ce qu'a fait le Gouvernement en entrant
dans la voie d'une législation qui n'existait,
on peut le dire, nulle part ailleurs aupa-
ravant. Il est intéressant de noter que la
question des relations maritimes de la
France avec les pays producteurs de caout-
chouc, leur organisation défectueuse, et la
cherté des frets, ait été posée dans notre
premier port français, où il est plus facile
encore que n'importe où ailleurs de
constater la difficulté qu'ont les produits
coloniaux à arriver dans de bonnes condi-
tions sur notre marché, par suite à la fois
de l'organisation commerciale très défec-
tueuse de beaucoup de nos Compagnies de
navigation, et des difficultés qu'elles ren-
contrent encore du fait de notre législation
maritime.
Nous regretterons simplement que la
question des caoutchoucs de plantation n'ait
même pas été effleurée au Congrès ; nous
avons des colonies assez étendues et assez
bien situées au point de vueclimatologique
pour que nous ayons pu espérer y trouver
autre chose que la courte mention faite par
M. IIAFFNER des essais tentés pour la plan-
tation de l'hévéa au Tonkin. Les travaux
de notre collaborateur, M. VERNET, y sont
mentionnés, et nos lecteurs savent que,
depuis, il n'a pas perdu la question de vue,
le « Journal d'Agriculture Tropicale » étant
précisément en train de publier une suite
d'études fort intéressantes qui résument
les essais de longue haleine auxquels s'est
livré M. VERNET (1).
(1) V. « J. d'A. T. J), 1909, nos 96 97 et 99.
ment séduisant, et présentait une ampleur
qui ne peut que faire regretter qu'il ait été
un peu écourté ; il a, il est vrai, fusionné
en partie avec la section du commerce du
caoutchouc dont on comprend l'importance
prépondérante. Nous aurions cependant
aimé voir traiter quelques-unes des ques-
tions suivantes, que nous relevons dans le
programme primilif :
La détaxe douanière de 50%, dont béné-
ficient les cacaos originaires des colonies
françaises, est-elle suffisante pour que la
culture en soit encouragée en présence de
la surproduction dos pays étrangers ?
Doit-on encourager la culture du caféier
dans les colonies françaises ?
Etude de la question de la culture et de
la préparation de la fibre de ramie.
Enquête sur la production de l'alcool
à l'aide des matières coloniales.
Les colonies françaises peuvent-elles
fournir de nouvelles matières premières
pour produire le papier ?
Conséquences des problèmes du triage
mécanique des riz sur la qualité des semen-
ces et des produits industriels.
La France trouvera-t-elle dans ses co-
lonies des tabacs correspondant exacte-
ment aux besoins de ses manufactures
nationales ?
Autant de questions qui sont malheureu-
sement restées dans l'ombre, et qu'il nous
faudra attendre peut-être longtemps avant
de voir discutées.
En ce qui concerne le caoutchouc, cons-
tatons avec plaisir que la France se place
au deuxième rang des nations productrices ;
il est possible d'ailleurs qu'avec l'extension
prise par les plantations de Malaisie, elle
ne conserve plus longtemps ce rang. La
statistique occupe une place importante
dans les rapports présentés à cette section,
ce qui ne saurait surprendre, étant donnés
les progrès rapides de cette industrie et
l'intérêt tout d'actualité qui s'attache à ce
produit. M. DÉSIRÉ PECTOR a groupé dans
un intéressant rapport tout ce qui a trait
au caoutchouc de l'Amérique centrale,
- tâche difficile étant donnée l'absence pres-
que complète de documents officiels, et
qu'il a pourtant menée à bien. La diversité
des renseignements contenus dans son rap-
port donne une excellente idée d'ensemble
de l'état de la question dans les Républi-
ques centre-américaines.
Les efforts faits en Afrique Occidentale
Française, tant pour la réglementation et la
législation du caoutchouc que pour la lutte
contre les adultérations du produit, sont
exposés par M. YVES HENRY, bien placé
pour donner aux congressistes une idée de
ce qu'a fait le Gouvernement en entrant
dans la voie d'une législation qui n'existait,
on peut le dire, nulle part ailleurs aupa-
ravant. Il est intéressant de noter que la
question des relations maritimes de la
France avec les pays producteurs de caout-
chouc, leur organisation défectueuse, et la
cherté des frets, ait été posée dans notre
premier port français, où il est plus facile
encore que n'importe où ailleurs de
constater la difficulté qu'ont les produits
coloniaux à arriver dans de bonnes condi-
tions sur notre marché, par suite à la fois
de l'organisation commerciale très défec-
tueuse de beaucoup de nos Compagnies de
navigation, et des difficultés qu'elles ren-
contrent encore du fait de notre législation
maritime.
Nous regretterons simplement que la
question des caoutchoucs de plantation n'ait
même pas été effleurée au Congrès ; nous
avons des colonies assez étendues et assez
bien situées au point de vueclimatologique
pour que nous ayons pu espérer y trouver
autre chose que la courte mention faite par
M. IIAFFNER des essais tentés pour la plan-
tation de l'hévéa au Tonkin. Les travaux
de notre collaborateur, M. VERNET, y sont
mentionnés, et nos lecteurs savent que,
depuis, il n'a pas perdu la question de vue,
le « Journal d'Agriculture Tropicale » étant
précisément en train de publier une suite
d'études fort intéressantes qui résument
les essais de longue haleine auxquels s'est
livré M. VERNET (1).
(1) V. « J. d'A. T. J), 1909, nos 96 97 et 99.
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