Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1909 31 décembre 1909
Description : 1909/12/31 (A9,N102). 1909/12/31 (A9,N102).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460507f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
364 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 102 — DKC. 1909
prix du pavé en bois ou de l'asphalte pour
arrivera un prix de revient égal pour une
mrbne durée. Si sa durée est quatre ou
cinq fois supérieure à celle du bois ou de
l'asphalte, le pavage en caoutchouc su ppor-
tera un prix de revient de douze à quinze
fois supérieur à celui des aulres revêle-
ments, c'est-à-dire que pour entraîner une
dépense correspondante, le mètre carré de
revêtement eu pavés de caoutchouc pourra
coûter 136 francs si on le compare au bois,
et 210 francs si on le compare à l'asphalle.
Le problème reste, à notre avis, celui-ci :
A quelle époque les cours du caoutchouc
permetLront-ils de livrer à la fabrique,
pour l'un des prix ci-dessus, la quantité de
caoutchouc nécessaire pour établir un
revêtement d'un mètre carré? La question
d'ailleurs n'est pas aussi simple qu'elle se
présente ainsi posée, car il y a lieu de faire
intervenir les procédés de fabrication, la
nature des substances entrant dans le
mélange, et toutes autres causes qui pour-
ront influer sur l'épaisseur à donner au
revêtement et sur la durée qu'on peut en
obtenir. Nous estimons, dans tous les cas,
que si l'on fait abstraction des cours tout à
fait anormauxqui règnent actuellement sur
le marché, et si l'on lient compte de l'abon-
dance de production qui ne manquera pas
de sé produire d'ici moins de 10 ans, la
question du pavage en caoutchouc fera de
rapides progrès dans un avenir assez rap-
proché. Nous avons, dans ce qui précède,
fait abstraction de certaines qualités inhé-
rentes à ce pavage et qui pourront inciter
les Municipalités à payer un peu plus cher;
nous voulons parler de son imputrescibi-
lilé, et de son absence de sonorité, toutes
choses qui seront de plus en plus à consi-
dérer avec les progrès de l'hygiène mo-
derne.
Puisque nous avons parlé des revête-
ments en caoutchouc destinés à l'intérieur
de certains bâtiments publics, doih men-
tionnerons en passant qu'ils offrent un inté-
rèt tout particulier en raison de la facilité
avec laquelle ces revêtements prennent les
couleurs, permettant ainsi de constituer
des dallages artistiques ; nous croyons
savoir que les derniers paquebots de la
Compagnie Transatlantique en ont reçu
pour certains passages et certaines salles,
pour le plus grand profit de leur décora-
tion intérieure et de leur propreté, Un cer-
tain nombre d'églises anglaises et améri-
caines auraient, paraît-il, adopte ce dal-
lage.
F. Lu.
Ingenieur agrunoiiir.
Cet article était déjà sous presse lorsque
nous avons relevé dans le numéro du
1" octobre 190!) de notre excellent con-
frère India Rubber World, un fait qui
prouve mieux que tout autre la qualité du
caoutchouc employé comme pavage. 11 y a
un ou deux mois, la North British BubberVo
enleva un revêtement de caoutchouc exis-
tant depuis trente ans devant s' s magasins
situés Princess Street. la rue la plus fré-
quentée d'Edimbourg. Ce revêtement ne
présentait aucune trace d'usure, d'oxyda-
tion ni de décomposition. — F. M.
La culture- de l'Ananas à Porto=Rico
A propos du semis et de la multiplication asexuée. — La question du sol et des engrais.
Systèmes de plantation. — Variétés commerciales de l'île.
Rendement. — Emballage et exportation.
La bibliographie de l'ananas comportait
déjà de nombreux travaux (1), générale-
(1) On trouvera l'analyse de la plupart d'entre eux
dans la collection du <> J. d'A. T. Il.
ment précis et bien documentés, sur la
production commerciale de ce fruit en
Floride, aux îles llawaï, à la Jamaïque, à
Cuba, en Afrique Occidentale, etc. ; aucun
prix du pavé en bois ou de l'asphalte pour
arrivera un prix de revient égal pour une
mrbne durée. Si sa durée est quatre ou
cinq fois supérieure à celle du bois ou de
l'asphalte, le pavage en caoutchouc su ppor-
tera un prix de revient de douze à quinze
fois supérieur à celui des aulres revêle-
ments, c'est-à-dire que pour entraîner une
dépense correspondante, le mètre carré de
revêtement eu pavés de caoutchouc pourra
coûter 136 francs si on le compare au bois,
et 210 francs si on le compare à l'asphalle.
Le problème reste, à notre avis, celui-ci :
A quelle époque les cours du caoutchouc
permetLront-ils de livrer à la fabrique,
pour l'un des prix ci-dessus, la quantité de
caoutchouc nécessaire pour établir un
revêtement d'un mètre carré? La question
d'ailleurs n'est pas aussi simple qu'elle se
présente ainsi posée, car il y a lieu de faire
intervenir les procédés de fabrication, la
nature des substances entrant dans le
mélange, et toutes autres causes qui pour-
ront influer sur l'épaisseur à donner au
revêtement et sur la durée qu'on peut en
obtenir. Nous estimons, dans tous les cas,
que si l'on fait abstraction des cours tout à
fait anormauxqui règnent actuellement sur
le marché, et si l'on lient compte de l'abon-
dance de production qui ne manquera pas
de sé produire d'ici moins de 10 ans, la
question du pavage en caoutchouc fera de
rapides progrès dans un avenir assez rap-
proché. Nous avons, dans ce qui précède,
fait abstraction de certaines qualités inhé-
rentes à ce pavage et qui pourront inciter
les Municipalités à payer un peu plus cher;
nous voulons parler de son imputrescibi-
lilé, et de son absence de sonorité, toutes
choses qui seront de plus en plus à consi-
dérer avec les progrès de l'hygiène mo-
derne.
Puisque nous avons parlé des revête-
ments en caoutchouc destinés à l'intérieur
de certains bâtiments publics, doih men-
tionnerons en passant qu'ils offrent un inté-
rèt tout particulier en raison de la facilité
avec laquelle ces revêtements prennent les
couleurs, permettant ainsi de constituer
des dallages artistiques ; nous croyons
savoir que les derniers paquebots de la
Compagnie Transatlantique en ont reçu
pour certains passages et certaines salles,
pour le plus grand profit de leur décora-
tion intérieure et de leur propreté, Un cer-
tain nombre d'églises anglaises et améri-
caines auraient, paraît-il, adopte ce dal-
lage.
F. Lu.
Ingenieur agrunoiiir.
Cet article était déjà sous presse lorsque
nous avons relevé dans le numéro du
1" octobre 190!) de notre excellent con-
frère India Rubber World, un fait qui
prouve mieux que tout autre la qualité du
caoutchouc employé comme pavage. 11 y a
un ou deux mois, la North British BubberVo
enleva un revêtement de caoutchouc exis-
tant depuis trente ans devant s' s magasins
situés Princess Street. la rue la plus fré-
quentée d'Edimbourg. Ce revêtement ne
présentait aucune trace d'usure, d'oxyda-
tion ni de décomposition. — F. M.
La culture- de l'Ananas à Porto=Rico
A propos du semis et de la multiplication asexuée. — La question du sol et des engrais.
Systèmes de plantation. — Variétés commerciales de l'île.
Rendement. — Emballage et exportation.
La bibliographie de l'ananas comportait
déjà de nombreux travaux (1), générale-
(1) On trouvera l'analyse de la plupart d'entre eux
dans la collection du <> J. d'A. T. Il.
ment précis et bien documentés, sur la
production commerciale de ce fruit en
Floride, aux îles llawaï, à la Jamaïque, à
Cuba, en Afrique Occidentale, etc. ; aucun
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