Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1909 30 septembre 1909
Description : 1909/09/30 (A9,N99). 1909/09/30 (A9,N99).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605046
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
284 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE IV 99 - SEPT. 1909
elle cause de sérieux dégâts, particulière-
ment chez les jeunes arbres.
Les essais faits pour enrayer cette mala-
die sont restés à peu près infructueux jus-
qu'ici, mais on peut espérer de meilleurs
résultats de la méthode parasitaire ; en effet,
M. GREEN a observé dans les galles de
YEriophyes Boisi le développement d'un
Hyménoptère Traconide qui probablement
détruit cet acarien. MM. Bois et GERBER
poursuivent leurs recherches dans cette
voie.
Une nouvelle cire végétale au Mexique.
On signale au Mexique la découverte
d'une Euphorbiacée à cire dont le produit
offrirait un certain intérêt pour l'exploita-
tion. Il s'agit, d'après les renseignements
de M. M. GRIFFITH, consul des États-Unis à
Tampico (1), du Pedilanthns Pavonis Boiss.,
petit arbuste à latex de 1 m. à lm,50, d'as-
pect cactiforme. charnu, qui croîtrait en
abondance dans une grande partie du
Mexique central.
Les peuplements seraient assez denses
pour permettre la récolte de 1/2 à 2 tonnes
de tiges par an et par acre. On assigne à
ces tiges un rendement de 3 1/2 à 5 ° 0 de
cire.
Par sa couleur, sa dureté, son point de
fusion exceptionnellement haut et plu-
sieurs autres qualités, cette cire se classe-
rait en tête des cires végétales; elle trou-
verait son emploi dans la fabrication des
cierges et des vernis, des rouleaux enregis-
treurs pour phonographes, comme isolant
en électricité, dans la préparation des em-
plâtres et onguents, etc.
Le rapport conclut à la haute valeur
économique de cette plante qui pourrait
donner lieu à une industrie comparable à
celle du Guayule, créée dans la même ré-
gion. Il suffirait, d'après l'auteur, d'une
installation mécanique simple, ne coûtant
pas plus de 2.500 $ pour produire 1.100
livres de cire par jour.
(1) « Monthly Consular and Trade Reports n, mai
1909.
Avant de partager cette opinion très
optimiste, et d'être sûr que la plante
« candelilla » ne subira pas le sort du
« Palo amarillo », nous voudrions posséder
des bases moins théoriques que celles sur
lesquelles on semble s'être appuyé jus-
qu'ici. O. L.
A propos de l'exsudation spontanée
du latex chez les essences à caoutchouc.
Lettre de M. J. PARKIX.
Nous relevions dans le dernier numéro du
« J. d'A.T » (page 254) un passage du rapport de
M. HIRSCH où il était question de la rupture spon-
tanée des laticifères chez le Manihot pinuhyensis
non exploité en temps opportun. Cette affirmation
étant de nature à intéresser les planteurs de cette
nouvelle espèce, nous avait paru comporter de
sérieuses réserves; toutefois, pour éclairer leur
opinion à ce sujet, nous avons tenu à consulter
M. J. PARKIN, l'un des savants les plus autorisés
en pareille matière. Nous reproduisons ici la
réponse qu'il a eu l'amabilité de nous adresser :
« Je n'ai jamais eu l'occasion de faire
porter mes recherches sur le Manihot
pian hy en sis, mais la slructure de son
proche parent le M. Glaziowi m'est fami-
lière. En aucun cas, je n'ai constaté l'exsu-
dation spontanée du latex chez cette
espèce, non plus que sur YHevea brasi-
liensis sur lequel j'ai longuement tra-
vaillé. Je pourrais supposer que toute
pression interne du tronc capable de faire
éclater l'écorce déterminerait un certain
écoulement de latex par rupture de quel-
ques vaisseaux laticifères et que, par la
suite, les vaisseaux intacts eux-mêmes se
rompraient spontanément en raison du
brusque déplacement de la pression externe
environnante, en particulier si ce phéno-
mène survenait au moment où les vais-
seaux se trouvent distendus par le latex
dont ils sont gorgés.
Si l'exsudation spontanée du latex se
révélait tant soit peu commune, elle exi-
gerait la plus sérieuse attention des plan-
teurs de caoutchouc; mais je ne pense pas
qu'il en soit ainsi. Toute constatation de ce
elle cause de sérieux dégâts, particulière-
ment chez les jeunes arbres.
Les essais faits pour enrayer cette mala-
die sont restés à peu près infructueux jus-
qu'ici, mais on peut espérer de meilleurs
résultats de la méthode parasitaire ; en effet,
M. GREEN a observé dans les galles de
YEriophyes Boisi le développement d'un
Hyménoptère Traconide qui probablement
détruit cet acarien. MM. Bois et GERBER
poursuivent leurs recherches dans cette
voie.
Une nouvelle cire végétale au Mexique.
On signale au Mexique la découverte
d'une Euphorbiacée à cire dont le produit
offrirait un certain intérêt pour l'exploita-
tion. Il s'agit, d'après les renseignements
de M. M. GRIFFITH, consul des États-Unis à
Tampico (1), du Pedilanthns Pavonis Boiss.,
petit arbuste à latex de 1 m. à lm,50, d'as-
pect cactiforme. charnu, qui croîtrait en
abondance dans une grande partie du
Mexique central.
Les peuplements seraient assez denses
pour permettre la récolte de 1/2 à 2 tonnes
de tiges par an et par acre. On assigne à
ces tiges un rendement de 3 1/2 à 5 ° 0 de
cire.
Par sa couleur, sa dureté, son point de
fusion exceptionnellement haut et plu-
sieurs autres qualités, cette cire se classe-
rait en tête des cires végétales; elle trou-
verait son emploi dans la fabrication des
cierges et des vernis, des rouleaux enregis-
treurs pour phonographes, comme isolant
en électricité, dans la préparation des em-
plâtres et onguents, etc.
Le rapport conclut à la haute valeur
économique de cette plante qui pourrait
donner lieu à une industrie comparable à
celle du Guayule, créée dans la même ré-
gion. Il suffirait, d'après l'auteur, d'une
installation mécanique simple, ne coûtant
pas plus de 2.500 $ pour produire 1.100
livres de cire par jour.
(1) « Monthly Consular and Trade Reports n, mai
1909.
Avant de partager cette opinion très
optimiste, et d'être sûr que la plante
« candelilla » ne subira pas le sort du
« Palo amarillo », nous voudrions posséder
des bases moins théoriques que celles sur
lesquelles on semble s'être appuyé jus-
qu'ici. O. L.
A propos de l'exsudation spontanée
du latex chez les essences à caoutchouc.
Lettre de M. J. PARKIX.
Nous relevions dans le dernier numéro du
« J. d'A.T » (page 254) un passage du rapport de
M. HIRSCH où il était question de la rupture spon-
tanée des laticifères chez le Manihot pinuhyensis
non exploité en temps opportun. Cette affirmation
étant de nature à intéresser les planteurs de cette
nouvelle espèce, nous avait paru comporter de
sérieuses réserves; toutefois, pour éclairer leur
opinion à ce sujet, nous avons tenu à consulter
M. J. PARKIN, l'un des savants les plus autorisés
en pareille matière. Nous reproduisons ici la
réponse qu'il a eu l'amabilité de nous adresser :
« Je n'ai jamais eu l'occasion de faire
porter mes recherches sur le Manihot
pian hy en sis, mais la slructure de son
proche parent le M. Glaziowi m'est fami-
lière. En aucun cas, je n'ai constaté l'exsu-
dation spontanée du latex chez cette
espèce, non plus que sur YHevea brasi-
liensis sur lequel j'ai longuement tra-
vaillé. Je pourrais supposer que toute
pression interne du tronc capable de faire
éclater l'écorce déterminerait un certain
écoulement de latex par rupture de quel-
ques vaisseaux laticifères et que, par la
suite, les vaisseaux intacts eux-mêmes se
rompraient spontanément en raison du
brusque déplacement de la pression externe
environnante, en particulier si ce phéno-
mène survenait au moment où les vais-
seaux se trouvent distendus par le latex
dont ils sont gorgés.
Si l'exsudation spontanée du latex se
révélait tant soit peu commune, elle exi-
gerait la plus sérieuse attention des plan-
teurs de caoutchouc; mais je ne pense pas
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