Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1909 30 septembre 1909
Description : 1909/09/30 (A9,N99). 1909/09/30 (A9,N99).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64605046
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
NEUVIÈME ANNÉE o 99 30 SEPTEMBRE 1909
Journal d'Agriculture Tropicale
A propos des qualités et de la préparation
du Caoutchouc de plantation
Nécessité d'une marque d'origine
Les causes présumées de la supériorité du "Para naturel"; l'enfumage et l'âge des arbres.
Avantages du bloc sur les autres formes commerciales.
Par M. G. LAMY-TORRILHON.
Dans cet article, que nos lecteurs rattacheront
utilement à ceux antérieurement publiés par notre
collaborateur dans les nos 80-87 et 89du « J. d'A. T. »,
M. G. LAMY-TORMLHON expose, avec netteté et pré-
cision, les raisons qui, à son point de vue de ma-
nufacturier, assurent pour une durée encore indé-
terminée la préférence au caoutchouc de cueillette.
Si la théorie qu'il soutient pour expliquer cette
supériorité n'est pas toujours conforme aux don-
nées nouvelles de la scÎen"e biologique et chimique,
elle aboutit néanmoins à des conelusions peu dif-
férentes pour la pratique (t l'industrie. Il reste
d'ailleurs bien entendu que nous sommes loujours
disposés à accueillir les observations et les répli-
ques que nos lecteurs auraient à formuler, pour
confirmer ou infirmer les appréciations dévelop-
pées par M. LAMY, (N.D.L.R.)
La question de savoir si le caoutchouc
provenant d'arbres cultivés (Indo-Malaisie)
a une supériorité marquée sur du caout-
chouc extrait des arbres séculaires des
forêts de l'Amazone, et vice versa, préoccupe
toujours fortement les producteurs aussi
bien que les fabricants qui emploient ces
produits.
Plusieurs auteurs documentés, expéri-
mentés et autorisés en cette partie ont émis
leur opinion, et les journaux spéciaux ont
reproduit leurs appréciations assez contra-
dictoires. Il convient d'ajouter, pour être
impartial, que de part et d'autre les argu-
ments mis en avant ont une certaine va-
leur.
Il paraît cependant, comme nous l'avons
dit ici (1), que c'est aux fabricants, c'est-à-
dire à ceux qui emploient cette matière pre-
mière, à donner leur avis, basé sur l'expé-
rience. Jusqu'à ce jour il ne semble pas
que cette question ait été bien nettement
précisée et définie, et nous en sommes
encore réduits à de simples conjectures.
Cependant le temps n'est pas éloigné où
l'on pourra poser franchement la question
et nettement la résoudre, les matériaux
commencent à affluer et d'ici peu on saura,-
à quoi s'en tenir exactement sur la valeur
respective des deux caoutchoucs, naturel
et cultivé.
Dans un article du « The India Rubber
Journal » (numéro du 5 octobre 1908), le
Dr P. SCHIDROWITZ a essayé de différencier
les deux produits et a fait ressortir les
avantages et les inconvénients de chacun.
Se mettant au lieu et place du fabricant,
il envisage la valeur au point de vue du
rendement des deux matières premières.
Laissant au Dr P. SCHIDROWITZ tout le mé-
rite de ses appréciations, nous allons essayer
de préciser certains points encore obscurs
de la discussion.
Le para de plantation se présente sur le
marché sous certaines formes que nous
pouvons classer : biscuits, feuilles, crêpes
et blocs. Ces termes ne correspondent mal-
(1) Voy. « J. d'A. T.,,, no 80.
Journal d'Agriculture Tropicale
A propos des qualités et de la préparation
du Caoutchouc de plantation
Nécessité d'une marque d'origine
Les causes présumées de la supériorité du "Para naturel"; l'enfumage et l'âge des arbres.
Avantages du bloc sur les autres formes commerciales.
Par M. G. LAMY-TORRILHON.
Dans cet article, que nos lecteurs rattacheront
utilement à ceux antérieurement publiés par notre
collaborateur dans les nos 80-87 et 89du « J. d'A. T. »,
M. G. LAMY-TORMLHON expose, avec netteté et pré-
cision, les raisons qui, à son point de vue de ma-
nufacturier, assurent pour une durée encore indé-
terminée la préférence au caoutchouc de cueillette.
Si la théorie qu'il soutient pour expliquer cette
supériorité n'est pas toujours conforme aux don-
nées nouvelles de la scÎen"e biologique et chimique,
elle aboutit néanmoins à des conelusions peu dif-
férentes pour la pratique (t l'industrie. Il reste
d'ailleurs bien entendu que nous sommes loujours
disposés à accueillir les observations et les répli-
ques que nos lecteurs auraient à formuler, pour
confirmer ou infirmer les appréciations dévelop-
pées par M. LAMY, (N.D.L.R.)
La question de savoir si le caoutchouc
provenant d'arbres cultivés (Indo-Malaisie)
a une supériorité marquée sur du caout-
chouc extrait des arbres séculaires des
forêts de l'Amazone, et vice versa, préoccupe
toujours fortement les producteurs aussi
bien que les fabricants qui emploient ces
produits.
Plusieurs auteurs documentés, expéri-
mentés et autorisés en cette partie ont émis
leur opinion, et les journaux spéciaux ont
reproduit leurs appréciations assez contra-
dictoires. Il convient d'ajouter, pour être
impartial, que de part et d'autre les argu-
ments mis en avant ont une certaine va-
leur.
Il paraît cependant, comme nous l'avons
dit ici (1), que c'est aux fabricants, c'est-à-
dire à ceux qui emploient cette matière pre-
mière, à donner leur avis, basé sur l'expé-
rience. Jusqu'à ce jour il ne semble pas
que cette question ait été bien nettement
précisée et définie, et nous en sommes
encore réduits à de simples conjectures.
Cependant le temps n'est pas éloigné où
l'on pourra poser franchement la question
et nettement la résoudre, les matériaux
commencent à affluer et d'ici peu on saura,-
à quoi s'en tenir exactement sur la valeur
respective des deux caoutchoucs, naturel
et cultivé.
Dans un article du « The India Rubber
Journal » (numéro du 5 octobre 1908), le
Dr P. SCHIDROWITZ a essayé de différencier
les deux produits et a fait ressortir les
avantages et les inconvénients de chacun.
Se mettant au lieu et place du fabricant,
il envisage la valeur au point de vue du
rendement des deux matières premières.
Laissant au Dr P. SCHIDROWITZ tout le mé-
rite de ses appréciations, nous allons essayer
de préciser certains points encore obscurs
de la discussion.
Le para de plantation se présente sur le
marché sous certaines formes que nous
pouvons classer : biscuits, feuilles, crêpes
et blocs. Ces termes ne correspondent mal-
(1) Voy. « J. d'A. T.,,, no 80.
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