Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1909 31 août 1909
Description : 1909/08/31 (A9,N98). 1909/08/31 (A9,N98).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460503s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
252 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 98 - AOUT 1909
distillation détruirait la plante, ce sont les
feuilles qui fournissent la plus grande
quantité d'huile essentielle. La tige aussi
peut être distillée avec profit quoique les
Chinois n'emploient que les trois derniers
entre-nœuds. Au point de vue pratique,
peu importe que les feuilles soient distil-
lées fraîches ou séchées à l'ombre, ce qui
est le meilleur procédé de dessiccation. Tou-
tefois, la dessiccation est avantageuse si le
transport est long du lieu de cueillette à
celui de la distillation : on évite ainsi la
pourriture qui rend les feuilles inutilisa-
bles. La distillation doit être conduite lente-
ment en utilisant la matière réduite à un état
où la vapeur d'eau puisse agir sur l'essence.
L'auteur signale une autre espèce voi-
sine, le Blmnea lacera DC., nom indigène
Kadu, végétant aussi au Burma et dont les
-feuilles distillées fournissent une plus
grande quantité de camphre que B. balsa-
mifera. Enfin, il ne faut pas, à notre avis,
négliger cette remarque, que des essais de
distillation de feuilles de Cinnamomum
Camphora ont donné, dans l'Inde, une
teneur en camphre trois et quatre fois plus
forte que les feuilles de Blumea. L'intérêt de
cette dernière plante dans le Burma vien-
drait surtout de sa profusion.
Dans l'Inde, on n'abandonne donc pas la
production du camphre naturel; on y songe
à distiller les feuilles comme le conseille,
pour le camphrier en Italie, le professeur
GIGLIOLI (1). D'autre part, il semble que les
colons tonkinois, qui avaient essayé l'ex-
ploitation du B. balsamifera, devraient tâ-
cher de connaître les procédés que les Chi-
nois cachent jalousement et qui leur per-
mettent de produire à des prix sans doute
rémunérateurs le camphre de Ngai.
V. GAYLA.
-
La production du Kapok à Java.
Statistiques d'exportation. — La récolte 1908. -
Exploitation l de YEriodendron anfractuosum à
Java.
Les récentes statistiques publiées sur le
(1) « J. d'A. T. » n° 92.
commerce du kapok à Java nous apportent
quelques chiffres intéressants pour ceux de
nos lecteurs s'occupant de ce produit tou-
jours en bonne demande sur le marché
(Voyez mercuriale de MM. V AQUIN et
SCHWEITZER, chaque mois, dans le « J. d'A.
T. »). D'après MM. VAN DER VRIES, DER
GRIENDT et HEROLD, courtiers hollandais
bien connus, les ports d'Amsterdam et
de Rotterdam qui reçoivent environ la
moitié du kapok de Java, ont importé les
quantités suivantes dans les dernières-
S années (balles de 40 kg. environ) :
1883. 16.026 balles.
1890. 13.399 —
1895. 21.530 —
1900. 41.163 —
1905. 59.485 balles-
1906. 56,137 —
1907. 80.607 —
1908. 68.459 —
Les ventes se sont élevées à 69.876 balles
en 1907, au lieu de 66.545 balles en 1906.
Quant aux prix, ils n'accusent qu'une très
légère variation sur ceux de 1907 :
1907 1908
Qualité extra, nettoyé 0 31 à 0 38 0 35 à 0 35-
lre qualité — 0 35 à 0 37 0 34 à 0 35
2e qualité — 0 25 à 0 35 0 27 à 0 34
Ordinaire, non nettoyé 0 10 à 0 12 0 11 à 0 12
Nous ne reviendrons pas ici sur les.
notions antérieurement publiées par le
« J. d'A.T » sur le kapok à Java, en
Afrique Occidentale et Orientale, à Mada-
gascar etc. (1) ; toutefois, certains rensei-
gnements d'ordre cultural, publiés dans le-
« Journal of the Royal Society of Arts •>
(23 juillet 1909), méritent d'être reproduits,
à l'intention des lecteurs qui tentent
actuellement la plantation de YEriodendron
anfracluosum. Ils se rapportent exclusive-
ment à l'exploitation de l'arbre à Java.
La meilleure qualité de bourre es t obtenue-
des arbres cultivés à une altitude inférieure
à 600 pieds; dans les sites plus élevés, les-
sujets fructifient moins abondamment,
produisent à époque plus tardive un kapok
de qualité inférieure, mûrissant mal et
ayant souvent souffert des premières pluies.
C'est dans un terrain argilo-siliceux et à
une faible altitude que la culture donne les
résultats les plus parfaits.
(1) Nos 16, 19, 23, 30, 34, 36, 10 et 84 du « J. d'A.T. ».
distillation détruirait la plante, ce sont les
feuilles qui fournissent la plus grande
quantité d'huile essentielle. La tige aussi
peut être distillée avec profit quoique les
Chinois n'emploient que les trois derniers
entre-nœuds. Au point de vue pratique,
peu importe que les feuilles soient distil-
lées fraîches ou séchées à l'ombre, ce qui
est le meilleur procédé de dessiccation. Tou-
tefois, la dessiccation est avantageuse si le
transport est long du lieu de cueillette à
celui de la distillation : on évite ainsi la
pourriture qui rend les feuilles inutilisa-
bles. La distillation doit être conduite lente-
ment en utilisant la matière réduite à un état
où la vapeur d'eau puisse agir sur l'essence.
L'auteur signale une autre espèce voi-
sine, le Blmnea lacera DC., nom indigène
Kadu, végétant aussi au Burma et dont les
-feuilles distillées fournissent une plus
grande quantité de camphre que B. balsa-
mifera. Enfin, il ne faut pas, à notre avis,
négliger cette remarque, que des essais de
distillation de feuilles de Cinnamomum
Camphora ont donné, dans l'Inde, une
teneur en camphre trois et quatre fois plus
forte que les feuilles de Blumea. L'intérêt de
cette dernière plante dans le Burma vien-
drait surtout de sa profusion.
Dans l'Inde, on n'abandonne donc pas la
production du camphre naturel; on y songe
à distiller les feuilles comme le conseille,
pour le camphrier en Italie, le professeur
GIGLIOLI (1). D'autre part, il semble que les
colons tonkinois, qui avaient essayé l'ex-
ploitation du B. balsamifera, devraient tâ-
cher de connaître les procédés que les Chi-
nois cachent jalousement et qui leur per-
mettent de produire à des prix sans doute
rémunérateurs le camphre de Ngai.
V. GAYLA.
-
La production du Kapok à Java.
Statistiques d'exportation. — La récolte 1908. -
Exploitation l de YEriodendron anfractuosum à
Java.
Les récentes statistiques publiées sur le
(1) « J. d'A. T. » n° 92.
commerce du kapok à Java nous apportent
quelques chiffres intéressants pour ceux de
nos lecteurs s'occupant de ce produit tou-
jours en bonne demande sur le marché
(Voyez mercuriale de MM. V AQUIN et
SCHWEITZER, chaque mois, dans le « J. d'A.
T. »). D'après MM. VAN DER VRIES, DER
GRIENDT et HEROLD, courtiers hollandais
bien connus, les ports d'Amsterdam et
de Rotterdam qui reçoivent environ la
moitié du kapok de Java, ont importé les
quantités suivantes dans les dernières-
S années (balles de 40 kg. environ) :
1883. 16.026 balles.
1890. 13.399 —
1895. 21.530 —
1900. 41.163 —
1905. 59.485 balles-
1906. 56,137 —
1907. 80.607 —
1908. 68.459 —
Les ventes se sont élevées à 69.876 balles
en 1907, au lieu de 66.545 balles en 1906.
Quant aux prix, ils n'accusent qu'une très
légère variation sur ceux de 1907 :
1907 1908
Qualité extra, nettoyé 0 31 à 0 38 0 35 à 0 35-
lre qualité — 0 35 à 0 37 0 34 à 0 35
2e qualité — 0 25 à 0 35 0 27 à 0 34
Ordinaire, non nettoyé 0 10 à 0 12 0 11 à 0 12
Nous ne reviendrons pas ici sur les.
notions antérieurement publiées par le
« J. d'A.T » sur le kapok à Java, en
Afrique Occidentale et Orientale, à Mada-
gascar etc. (1) ; toutefois, certains rensei-
gnements d'ordre cultural, publiés dans le-
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(23 juillet 1909), méritent d'être reproduits,
à l'intention des lecteurs qui tentent
actuellement la plantation de YEriodendron
anfracluosum. Ils se rapportent exclusive-
ment à l'exploitation de l'arbre à Java.
La meilleure qualité de bourre es t obtenue-
des arbres cultivés à une altitude inférieure
à 600 pieds; dans les sites plus élevés, les-
sujets fructifient moins abondamment,
produisent à époque plus tardive un kapok
de qualité inférieure, mûrissant mal et
ayant souvent souffert des premières pluies.
C'est dans un terrain argilo-siliceux et à
une faible altitude que la culture donne les
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(1) Nos 16, 19, 23, 30, 34, 36, 10 et 84 du « J. d'A.T. ».
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