Presse et revues
32 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1937 01 septembre 1937
Description : 1937/09/01 (A26,N237)-1937/09/30. 1937/09/01 (A26,N237)-1937/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460461w
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
76 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
d'enseignements spéciaux, en mettant nettement en évidence leurs
relations et en insistant sur les conclusions pratiques à en tirer
pour atteindre le but visé.
Par ces seules considérations, on se rend facilement compte
combien est vaste le domaine d'investigation de l'écologie colo-
niale. On entrevoit l'ampleur des connaissances comprises sous
cette étiquette et la diversité des sciences auxquelles il est néces-
saire de faire appel : sciences biologiques, agronomiques, méca-
niques, etc., d'une part; sciences économiques, politiques, so-
ciales, etc., d'autre part.
Les diverses sciences entrant dans ces catégories sont ensei-
gnées, dans leurs applications à notre domaine d'outre-mer, dans
les établissements préparant aux carrières coloniales. Ces ensei-
gnements sont donnés séparément suivant la spécialisation.
Les élèves n'en aperçoivent pas les liaisons, alors que, dans la
pratique des choses — on ne saurait trop le rappeler — il y a
interpénétration des méthodes et des moyens pour parvenir au
but commun, le bien-être des populations, et qu'il y a des contacts
permanents entre les activités apportant leur concours. Négliger
cette interpénétration, négliger ces contacts, c'est laisser dans
l'échafaudage de notre action, un trou dans lequel le succès
escompté risque de tomber et de se tuer.
Le rôle de l'écologie coloniale serait, en somme, de faire dis-
paraître ce trou, d'être le résumé dégageant les idées maîtresses
en tête du chapitre où les détails sont donnés, le tour d'horizon
embrassant dans une vue synthétique la généralité des notions
à acquérir, en montrant les liens indispensables et servant de
préface aux cours d'enseignement des sciences de spécialisations
coloniales. Elle tracerait le cadre de ces spécialisations en vue de
faire du tout un ensemble en équilibre harmonieux.
Elle s'inspirerait de l'idée déjà énoncée plus haut que la vie
de nos colonies sous ses divers aspects, comme la vie de tous les
pays, est un complexe dont il faut chercher à bien connaître la
contexture pour s'y mouvoir avec toute la maîtrise désirable.
Elle s'efforcerait de montrer comment il serait possible d'en
faire une construction sans lézardes, où le bonheur matériel et
moral des populations, but de toute civilisation digne de ce
nom, serait à l'abri des bourrasques.
d'enseignements spéciaux, en mettant nettement en évidence leurs
relations et en insistant sur les conclusions pratiques à en tirer
pour atteindre le but visé.
Par ces seules considérations, on se rend facilement compte
combien est vaste le domaine d'investigation de l'écologie colo-
niale. On entrevoit l'ampleur des connaissances comprises sous
cette étiquette et la diversité des sciences auxquelles il est néces-
saire de faire appel : sciences biologiques, agronomiques, méca-
niques, etc., d'une part; sciences économiques, politiques, so-
ciales, etc., d'autre part.
Les diverses sciences entrant dans ces catégories sont ensei-
gnées, dans leurs applications à notre domaine d'outre-mer, dans
les établissements préparant aux carrières coloniales. Ces ensei-
gnements sont donnés séparément suivant la spécialisation.
Les élèves n'en aperçoivent pas les liaisons, alors que, dans la
pratique des choses — on ne saurait trop le rappeler — il y a
interpénétration des méthodes et des moyens pour parvenir au
but commun, le bien-être des populations, et qu'il y a des contacts
permanents entre les activités apportant leur concours. Négliger
cette interpénétration, négliger ces contacts, c'est laisser dans
l'échafaudage de notre action, un trou dans lequel le succès
escompté risque de tomber et de se tuer.
Le rôle de l'écologie coloniale serait, en somme, de faire dis-
paraître ce trou, d'être le résumé dégageant les idées maîtresses
en tête du chapitre où les détails sont donnés, le tour d'horizon
embrassant dans une vue synthétique la généralité des notions
à acquérir, en montrant les liens indispensables et servant de
préface aux cours d'enseignement des sciences de spécialisations
coloniales. Elle tracerait le cadre de ces spécialisations en vue de
faire du tout un ensemble en équilibre harmonieux.
Elle s'inspirerait de l'idée déjà énoncée plus haut que la vie
de nos colonies sous ses divers aspects, comme la vie de tous les
pays, est un complexe dont il faut chercher à bien connaître la
contexture pour s'y mouvoir avec toute la maîtrise désirable.
Elle s'efforcerait de montrer comment il serait possible d'en
faire une construction sans lézardes, où le bonheur matériel et
moral des populations, but de toute civilisation digne de ce
nom, serait à l'abri des bourrasques.
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