Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1937 01 octobre 1937
Description : 1937/10/01 (A26,N238)-1937/10/31. 1937/10/01 (A26,N238)-1937/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64604629
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
108 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
agricole de Nanisana d'abord et au laboratoire d'entomologie de
l'Institut Pasteur de Tananarive ensuite. Dans la nature, les
adultes de P. demodocus n'apparaissent guère sur les Hauts Pla-
teaux de la grande île avant le mois d'octobre (3), tant que la
saison chaude et pluvieuse n'est pas encore parfaitement établie.
Ce papillon est rare dans la brousse des (( tanety" imériniennes
couverte simplement d'une herbe basse formée par quelques
espèces de graminées très communes où la chenille ne trouve
pas les espèces végétales de son choix. Il n'est pas abondant non
plus, croyons-nous, dans l'intérieur des massifs forestiers qui
s'étendent du nord au sud de la colonie et recouvrent la ligne de
hauteurs séparant la région centrale du versant oriental. Dans le
domaine central, il abonde surtout dans les jardins, dans les par-
celles de cultures établies dans les bas-fonds ou au voisinage des
villages où il se reproduit, en permanence, sur les aurantiacées
cultivées dans ces régions. Dans la zone intermédiaire et fores-
tière, on peut le rencontrer aussi parfois dans les clairières, le
long des routes ou des rivières traversant la forêt, mais seulement
dans les endroits où l'homme a pu pénétrer facilement et s'ins-
taller en amenant autour de son habitation les végétaux qu'il
affectionne. Sur toute l'étendue du versant oriental, il est parti-
culièrement abondant, dans la zone comprise entre le bord de la
mer et les premières lignes de hauteurs et qui forme tout le long
du littoral un vaste parc aux espèces végétales très variées et où
sont particulièrement représentées les diverses agrumes de la
flore madécasse. Dans ces stations, P. demodocus se déplace avec le
vol lent, mais souple et gracieux de la plupart des grandes espèces
de Papilionides dont il a les mêmes habitudes. Dès qu'il est effrayé,
son vol devient rapide et saccadé et l'insecte prenant de la hau-
teur devient difficile à capturer. Huit à dix jours après la sortie
des chrysalides et dès l'accouplement, les femelles commencent
leurs pontes. Elles déposent généralement leurs œufs sans ordre,
les uns à côté des autres, en recherchant les feuilles tendres des
(1) Il est possible que le cycle évolutif de l'insecte commence plus tôt sur le
littoral malgache, où la chaleur est toujours plus élevée. L'altitude moyenne
(900 à i.5oo m.) des Hauts Plateaux du centre de notre colonie modère singuliè-
rement le climat et ralentit généralement le cycle évolutif des insectes qui s'y déve-
loppent.
agricole de Nanisana d'abord et au laboratoire d'entomologie de
l'Institut Pasteur de Tananarive ensuite. Dans la nature, les
adultes de P. demodocus n'apparaissent guère sur les Hauts Pla-
teaux de la grande île avant le mois d'octobre (3), tant que la
saison chaude et pluvieuse n'est pas encore parfaitement établie.
Ce papillon est rare dans la brousse des (( tanety" imériniennes
couverte simplement d'une herbe basse formée par quelques
espèces de graminées très communes où la chenille ne trouve
pas les espèces végétales de son choix. Il n'est pas abondant non
plus, croyons-nous, dans l'intérieur des massifs forestiers qui
s'étendent du nord au sud de la colonie et recouvrent la ligne de
hauteurs séparant la région centrale du versant oriental. Dans le
domaine central, il abonde surtout dans les jardins, dans les par-
celles de cultures établies dans les bas-fonds ou au voisinage des
villages où il se reproduit, en permanence, sur les aurantiacées
cultivées dans ces régions. Dans la zone intermédiaire et fores-
tière, on peut le rencontrer aussi parfois dans les clairières, le
long des routes ou des rivières traversant la forêt, mais seulement
dans les endroits où l'homme a pu pénétrer facilement et s'ins-
taller en amenant autour de son habitation les végétaux qu'il
affectionne. Sur toute l'étendue du versant oriental, il est parti-
culièrement abondant, dans la zone comprise entre le bord de la
mer et les premières lignes de hauteurs et qui forme tout le long
du littoral un vaste parc aux espèces végétales très variées et où
sont particulièrement représentées les diverses agrumes de la
flore madécasse. Dans ces stations, P. demodocus se déplace avec le
vol lent, mais souple et gracieux de la plupart des grandes espèces
de Papilionides dont il a les mêmes habitudes. Dès qu'il est effrayé,
son vol devient rapide et saccadé et l'insecte prenant de la hau-
teur devient difficile à capturer. Huit à dix jours après la sortie
des chrysalides et dès l'accouplement, les femelles commencent
leurs pontes. Elles déposent généralement leurs œufs sans ordre,
les uns à côté des autres, en recherchant les feuilles tendres des
(1) Il est possible que le cycle évolutif de l'insecte commence plus tôt sur le
littoral malgache, où la chaleur est toujours plus élevée. L'altitude moyenne
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