Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
294 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE iN" 136 - OCT. 1912
établir une plantation de 1.000 hectares,
de 100.000 cocotiers.
- 11 va sans dire que la somme n'est pas
également répartie sur les sept premières
années, où il y a à prévoir, outre l'achat de
la plantation, l'établissement des construc-
tions, des pépinières, la mise en place,
l'achat des noix, etc. Elles diminuent
ensuite brusquement, pour rester sensible-
ment égales de la troisième à la cinquième
année (environ la moitié de la dépense des
premières années) ; dès la sixième année,
on constate une tendance à un relève-
ment. des dépenses, qui se précise la sep-
tième : établissement du séchoir, frais de
ramassage des noix, etc. Le relèvement se
maintient la huitième et la neuvième
année, par suite des frais de récolte qui
augmentent, puis ils restent constants. Ces
indications, bien que très générales, per-
mettront cependant aux intéressés de se
rendre compte, avant toute considération
de détail, des frais qu'exige l'établissement
d'une cocoteraie et la répartition d'ensem-
ble des sommes qu'il faut compter pouvoir
y consacrer.
Sélection et variétés. — On ne s'est
guère préoccupé jusqu'ici que de la récolte
des noix sur des arbres sains et autant
que possible des noix de bonne taille, en
préférant les faire venir de certaines
régions, telles que Zanzibar et Ceylan,
Zanzibar a eu pendant longtemps une
réputation spéciale à cet égard. Depuis
quelque temps, on a commencé à attacher
de l'importance à la taille et à la forme
des noix de semis ; mais voici qu'on entre
résolument dans la voie de la sélection
rationnelle et de l'examen préalable des
variétés. M. O. W. BARRETT, dans la « Phi-
lippine Agricultural Review », parle d'en-
viron 2.5 variétés reconnues ; sur ce nom-
bre, une dizaine seulement valent la peine
d'être mentionnées comme distinctes et
intéressantes au point de vue cultural. Il
en donne du reste une description que
nous ne pouvons rapporter ici, mais qui
ne laisse aucun doute sur la stabilité des-
dites variétés. M. ZAEPERICK, bien que pro-
fessant la même opinion, est plus timide
dans son appréciation, et distingue les
noix à écorce épaisse et mince, à amande
grosse et petite. M. HAMEL SMITII se boine
à indiquer les caractères des bonnes noix,
caractères princi palement morphologiques,
mais qui ne sont que des règles générales
à observer dans toute plantation. Il ne
paraît pas douteux qu'il soit possible d'al-
ler plus loin dans cette voie, et la question
du rendement en coprah est de nature à
le confirmer, puisq ue, suivant les régions,
les cultures, et'très probablement aussi
suivant les variétés, peut-on ajouter, le
rendement varie dans des limites assez
larges. Au reste, on compterait environ
20 variétés en Malaisie, et nous pouvons
croire ce qui résulte d'observations faites
à Java.
Culture. Cultures intercalaires.- N'ayant
pas l'intention de résumer un manuel de
culture du cocotier, nous passerons sous
silence tout ce qui a trait aux pépinières,
à la mise en place, et à l'espacement dos
arbres ; au surplus, nous avons, sur ce der-
nier point, publié une courte noie dans
notre numéro 131, note qui résume diver-
ses causes d'ordre scientifique qui militent
en faveur des grands espacements. Nous
ne dirons rien non plus de la culture, des
soins d'entretien, qui ne soulèvent généra-
lement pas do controverses importantes.
Nous nous arrêterons seulement- sur la
question des cultures intercalaires, qui est
fort discutée, d'autant plus qu'elle se pose
d'un autre côté pour les plantations de
caoutchouc où on sait qu'elle a été généra-
lement résolue par la négative. Il n'en est
pas de même du cocotier, pour lequel les
cultures intercalaires sont de plus en plus
admises, sous certaines conditions. Au
début on a considéré que, si l'on se déci-
dait à faire des cultures intercalaires, on
pouvait et devait les continuer sinon pen-
dant toute la durée de la plantation, ce qui
revenait à une occupation plus intensive
du sol, au moins jusqu'à la première année
de rapport du cocotier, soit la septième.
La conception actuelle est un peu. diflé-
établir une plantation de 1.000 hectares,
de 100.000 cocotiers.
- 11 va sans dire que la somme n'est pas
également répartie sur les sept premières
années, où il y a à prévoir, outre l'achat de
la plantation, l'établissement des construc-
tions, des pépinières, la mise en place,
l'achat des noix, etc. Elles diminuent
ensuite brusquement, pour rester sensible-
ment égales de la troisième à la cinquième
année (environ la moitié de la dépense des
premières années) ; dès la sixième année,
on constate une tendance à un relève-
ment. des dépenses, qui se précise la sep-
tième : établissement du séchoir, frais de
ramassage des noix, etc. Le relèvement se
maintient la huitième et la neuvième
année, par suite des frais de récolte qui
augmentent, puis ils restent constants. Ces
indications, bien que très générales, per-
mettront cependant aux intéressés de se
rendre compte, avant toute considération
de détail, des frais qu'exige l'établissement
d'une cocoteraie et la répartition d'ensem-
ble des sommes qu'il faut compter pouvoir
y consacrer.
Sélection et variétés. — On ne s'est
guère préoccupé jusqu'ici que de la récolte
des noix sur des arbres sains et autant
que possible des noix de bonne taille, en
préférant les faire venir de certaines
régions, telles que Zanzibar et Ceylan,
Zanzibar a eu pendant longtemps une
réputation spéciale à cet égard. Depuis
quelque temps, on a commencé à attacher
de l'importance à la taille et à la forme
des noix de semis ; mais voici qu'on entre
résolument dans la voie de la sélection
rationnelle et de l'examen préalable des
variétés. M. O. W. BARRETT, dans la « Phi-
lippine Agricultural Review », parle d'en-
viron 2.5 variétés reconnues ; sur ce nom-
bre, une dizaine seulement valent la peine
d'être mentionnées comme distinctes et
intéressantes au point de vue cultural. Il
en donne du reste une description que
nous ne pouvons rapporter ici, mais qui
ne laisse aucun doute sur la stabilité des-
dites variétés. M. ZAEPERICK, bien que pro-
fessant la même opinion, est plus timide
dans son appréciation, et distingue les
noix à écorce épaisse et mince, à amande
grosse et petite. M. HAMEL SMITII se boine
à indiquer les caractères des bonnes noix,
caractères princi palement morphologiques,
mais qui ne sont que des règles générales
à observer dans toute plantation. Il ne
paraît pas douteux qu'il soit possible d'al-
ler plus loin dans cette voie, et la question
du rendement en coprah est de nature à
le confirmer, puisq ue, suivant les régions,
les cultures, et'très probablement aussi
suivant les variétés, peut-on ajouter, le
rendement varie dans des limites assez
larges. Au reste, on compterait environ
20 variétés en Malaisie, et nous pouvons
croire ce qui résulte d'observations faites
à Java.
Culture. Cultures intercalaires.- N'ayant
pas l'intention de résumer un manuel de
culture du cocotier, nous passerons sous
silence tout ce qui a trait aux pépinières,
à la mise en place, et à l'espacement dos
arbres ; au surplus, nous avons, sur ce der-
nier point, publié une courte noie dans
notre numéro 131, note qui résume diver-
ses causes d'ordre scientifique qui militent
en faveur des grands espacements. Nous
ne dirons rien non plus de la culture, des
soins d'entretien, qui ne soulèvent généra-
lement pas do controverses importantes.
Nous nous arrêterons seulement- sur la
question des cultures intercalaires, qui est
fort discutée, d'autant plus qu'elle se pose
d'un autre côté pour les plantations de
caoutchouc où on sait qu'elle a été généra-
lement résolue par la négative. Il n'en est
pas de même du cocotier, pour lequel les
cultures intercalaires sont de plus en plus
admises, sous certaines conditions. Au
début on a considéré que, si l'on se déci-
dait à faire des cultures intercalaires, on
pouvait et devait les continuer sinon pen-
dant toute la durée de la plantation, ce qui
revenait à une occupation plus intensive
du sol, au moins jusqu'à la première année
de rapport du cocotier, soit la septième.
La conception actuelle est un peu. diflé-
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