Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
ONZIÈME ANNÉE ÏV 136 31 OCTOBRE 1912
Journal d'Agriculture Tropicale
Agriculture Marocaine
Simple aperçu.
Par M. CH. RIVIÈRE.
Le Maroc est loin d'être une entité clima-
tique qui permet d'y déterminer d'emblée,
même théoriquement, la pratique d'une
agriculture spéciale autre que celle usitée
parles indigènes: seuls, comme partout,
des perfectionnements peuvent y être ap-
portés, mais sans en changer le fond.
Ce pays, par sa position géographique,
en conctact avec deux mers, la Méditer-
ranée au nord, l'Atlantique à l'ouest, et
aussi par ses latitudes beaucoup plus méri-
dionales que l'Algérie, puisque ses plaines
littorales du nord sont sur la même ligne
que Biskra, par exemple, ce pays semblerait
avoir une agriculture se rapprochant de
celle des climats sub-Iropicaux. Cette fausse
conception climatologique aurait pour base
la position de quelques grandes régions
qui sont comprises entre les parallèles où
se trouvent les îles du cap Vert, de Madère
et même des Canaries à l'extrême sud.
Cependant, il faut renoncer à reconnaître
une relation climatologique étroite entre
ces pays insulaires et le vaste continent
marocain : en d'autres termes, aucune
analogie à établir entre ces climats essen-
tiellement marins d'une part et un climat
continental d'une autre, comme celui
du Maroc aux météores aggravés par les
fortes altitudes du puissant massif de r atlas
et l'influence saharienne.
L'agriculture marocaine n'a donc rien à
emprunt à 1 exoticité, elle eet essentielle-
ment celle de la région méditerranéenne,
sans exception aucune, et la base de l'exploi-
tation du sol comprend les mêmes céréales,
l'olivier, le caroubier, la vigne, les - auran-
tiacées dans les parties tempérées, puis le
même bétail plus ou moins développé
comme taille suivant les milieux et la na-
ture des pâturages.
La partie orientale du Maroc, celle qui
est française, c'est-à-dire située sur la rive
droite de la Moulouya, malgré sa latitude
plus méridionale que celle du Tell algérien,
ne peut être considérée que comme son
prolongement.
C'est cette région que j'esquissérai prin-
cipalement dans ce court résumé, pour
répondre à diverses questions et surtout
pour détruire certaines erreurs relatives
à sa valeur agricole pour des produclions
autres que celles qui sont du domaine de
l'agriculture du bassin méditerranéen.
* *
De la frontière algérienne à celle du
Maroc, limitée par la Moulouya, on trouve
de grandes plaines s'étageant à parlir du
littoral et dont la fertilité ou la stérilité
auraient besoin d'être précisées.
La plaine des Angad, dont une partie est
située sur le territoire algérien est peu
élevée au-dessus de la mer, mais elle est
dans une zone de très faible pluviométrie
Journal d'Agriculture Tropicale
Agriculture Marocaine
Simple aperçu.
Par M. CH. RIVIÈRE.
Le Maroc est loin d'être une entité clima-
tique qui permet d'y déterminer d'emblée,
même théoriquement, la pratique d'une
agriculture spéciale autre que celle usitée
parles indigènes: seuls, comme partout,
des perfectionnements peuvent y être ap-
portés, mais sans en changer le fond.
Ce pays, par sa position géographique,
en conctact avec deux mers, la Méditer-
ranée au nord, l'Atlantique à l'ouest, et
aussi par ses latitudes beaucoup plus méri-
dionales que l'Algérie, puisque ses plaines
littorales du nord sont sur la même ligne
que Biskra, par exemple, ce pays semblerait
avoir une agriculture se rapprochant de
celle des climats sub-Iropicaux. Cette fausse
conception climatologique aurait pour base
la position de quelques grandes régions
qui sont comprises entre les parallèles où
se trouvent les îles du cap Vert, de Madère
et même des Canaries à l'extrême sud.
Cependant, il faut renoncer à reconnaître
une relation climatologique étroite entre
ces pays insulaires et le vaste continent
marocain : en d'autres termes, aucune
analogie à établir entre ces climats essen-
tiellement marins d'une part et un climat
continental d'une autre, comme celui
du Maroc aux météores aggravés par les
fortes altitudes du puissant massif de r atlas
et l'influence saharienne.
L'agriculture marocaine n'a donc rien à
emprunt à 1 exoticité, elle eet essentielle-
ment celle de la région méditerranéenne,
sans exception aucune, et la base de l'exploi-
tation du sol comprend les mêmes céréales,
l'olivier, le caroubier, la vigne, les - auran-
tiacées dans les parties tempérées, puis le
même bétail plus ou moins développé
comme taille suivant les milieux et la na-
ture des pâturages.
La partie orientale du Maroc, celle qui
est française, c'est-à-dire située sur la rive
droite de la Moulouya, malgré sa latitude
plus méridionale que celle du Tell algérien,
ne peut être considérée que comme son
prolongement.
C'est cette région que j'esquissérai prin-
cipalement dans ce court résumé, pour
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pour détruire certaines erreurs relatives
à sa valeur agricole pour des produclions
autres que celles qui sont du domaine de
l'agriculture du bassin méditerranéen.
* *
De la frontière algérienne à celle du
Maroc, limitée par la Moulouya, on trouve
de grandes plaines s'étageant à parlir du
littoral et dont la fertilité ou la stérilité
auraient besoin d'être précisées.
La plaine des Angad, dont une partie est
située sur le territoire algérien est peu
élevée au-dessus de la mer, mais elle est
dans une zone de très faible pluviométrie
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