Presse et revues
32 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
288 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 135 - SEPT. 1912
donné par M. WESTER : c'est le rajeunis-
sement possible des arbres épuisés. Il est
bien connu que le papayer s'épuise en
général très vite. Mais, d'après M. WESTER,
on peut couper le tronc de ces pieds épuisés
à 75 cm. environ au-dessus du sol. De la
souche partent des rejets qui fructifient
très rapidement, et les fruits peuvent être
aussi beaux que ceux du pied primitif. Si
l'on veut que ces fruits grossissent norma-
lement, on ne laisse que deux ou trois rejets.
A propos du papayer, citerons-nous
encore - dans un tout autre ordre d'idées-
les faits suivants que rapporte un fermier
du Queensland?
D'après ce fermier, une épidémie d'in-
fluenza sévissait en août 1911 sur les che-
vaux des environs de Brisbane. Son cheval
aurait été presque instantanément guéri
en mangeant des feuilles mortes de papayer.
Le même fermier déclare que les graines
de papayer pulvérisées sont un excellent
succédané du poivre ; et, les mêmes graines
moulues, mélangées dans la pipe avec du
tabac, « seraient un régal ». Enfin, les
feuilles fumées seraient un bon remède
contre l'asthme.
Il n'en coûte pas beaucoup de citer ces
observations. qu'il reste à contrôler.
H. J.
Dans le même ordre d'idées, signalons
qu'un planteur de l'archipel Jolo, près
Bornéo, a donné dans l'« Agricultural Bul-
letin of the Straits and Federated Malay
States » la description d'un curieux pro-
cédé de « forcement » qu'il a employé
avec succès dans la culture du Papayer.
Ce procédé consiste à percer un trou dans
le tronc à environ 15 centimètres du sol,
de 2 cm. 1/2 de profondeur et d'un dia-
mètre un peu plus large que celui d'un
tuyau ordinaire de caoutchouc rouge ; rem-
plir de sucre une bouteille d'un litre jus-
qu'à la moitié, et ajouter la quantité d'eau
nécessaire pour le dissoudre. Faire déver-
ser la bouteille dans le trou au moyen du
tuyau en caoutchouc. Au bout de vingt-
quatre heures, l'arbre a absorbé le contenu
de la bouteille. Nous ne savons pas si ce
procédé donne des résultats très su périeurs
à la culture normale, ni si J'auteur a essayé
de faire absorber à la plante par ce moyen
diverses solutions salines. E. B.
Concours International de Motoculture
de Reims.
On nous prie d'annoncer à nos lecteurs
que le prochain Concours de Motoculture
organisé par l'Association Française de
Motoculture aura lieu cette année à Reims,
du 19 au 27 octobre prochain, avec le
concours du Comice Agricole de l'Arron-
dissement de Reims. Il comprendra comme
d'habitude une Exposition de machines et
de moteurs, et des essais publics des ins-
truments exposés. En outre, en même
temps se tiendra le premier Congrès d'Elec-
troculture, qui étudiera l'influence de
l'électricité atmosphérique et dynamique
sur la nitrification du sol, sur les engrais
et sur le pouvoir germinatif des graines;
son action sur les microbes et les insectes ;
le traitement électrique et électrochimique
des maladies parasitaires et cryptogami-
ques, etc.
L'électroculture n'est pas une chose
nouvelle, et il y a déjà longtemps qu'ont
été commencées les premières expériences
sur l'action de l'électricité atmosphérique
sur la végétation; mais c'est la première
fois que ces phénomènes seront discutés
dans une Assemblée scientifique, et il
n'échappera à aucun de nos lecteurs l'im-
portance considérable que ce sujet peut
avoir pour les pays tropicaux, où l'électri-
cité atmosphérique est beaucoup plus im-
portante que dans les climats tempérés, au
point quelquefois de gêner l'installation des
réseaux de transport de force à haute tension.
Nous espérons pouvoir revenir dans un
de nos prochains numéros sur cette mani-
festation, à laquelle nous nous proposons
d'assister.
Paris. L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette.
Le Gérant : F. MAIN.
donné par M. WESTER : c'est le rajeunis-
sement possible des arbres épuisés. Il est
bien connu que le papayer s'épuise en
général très vite. Mais, d'après M. WESTER,
on peut couper le tronc de ces pieds épuisés
à 75 cm. environ au-dessus du sol. De la
souche partent des rejets qui fructifient
très rapidement, et les fruits peuvent être
aussi beaux que ceux du pied primitif. Si
l'on veut que ces fruits grossissent norma-
lement, on ne laisse que deux ou trois rejets.
A propos du papayer, citerons-nous
encore - dans un tout autre ordre d'idées-
les faits suivants que rapporte un fermier
du Queensland?
D'après ce fermier, une épidémie d'in-
fluenza sévissait en août 1911 sur les che-
vaux des environs de Brisbane. Son cheval
aurait été presque instantanément guéri
en mangeant des feuilles mortes de papayer.
Le même fermier déclare que les graines
de papayer pulvérisées sont un excellent
succédané du poivre ; et, les mêmes graines
moulues, mélangées dans la pipe avec du
tabac, « seraient un régal ». Enfin, les
feuilles fumées seraient un bon remède
contre l'asthme.
Il n'en coûte pas beaucoup de citer ces
observations. qu'il reste à contrôler.
H. J.
Dans le même ordre d'idées, signalons
qu'un planteur de l'archipel Jolo, près
Bornéo, a donné dans l'« Agricultural Bul-
letin of the Straits and Federated Malay
States » la description d'un curieux pro-
cédé de « forcement » qu'il a employé
avec succès dans la culture du Papayer.
Ce procédé consiste à percer un trou dans
le tronc à environ 15 centimètres du sol,
de 2 cm. 1/2 de profondeur et d'un dia-
mètre un peu plus large que celui d'un
tuyau ordinaire de caoutchouc rouge ; rem-
plir de sucre une bouteille d'un litre jus-
qu'à la moitié, et ajouter la quantité d'eau
nécessaire pour le dissoudre. Faire déver-
ser la bouteille dans le trou au moyen du
tuyau en caoutchouc. Au bout de vingt-
quatre heures, l'arbre a absorbé le contenu
de la bouteille. Nous ne savons pas si ce
procédé donne des résultats très su périeurs
à la culture normale, ni si J'auteur a essayé
de faire absorber à la plante par ce moyen
diverses solutions salines. E. B.
Concours International de Motoculture
de Reims.
On nous prie d'annoncer à nos lecteurs
que le prochain Concours de Motoculture
organisé par l'Association Française de
Motoculture aura lieu cette année à Reims,
du 19 au 27 octobre prochain, avec le
concours du Comice Agricole de l'Arron-
dissement de Reims. Il comprendra comme
d'habitude une Exposition de machines et
de moteurs, et des essais publics des ins-
truments exposés. En outre, en même
temps se tiendra le premier Congrès d'Elec-
troculture, qui étudiera l'influence de
l'électricité atmosphérique et dynamique
sur la nitrification du sol, sur les engrais
et sur le pouvoir germinatif des graines;
son action sur les microbes et les insectes ;
le traitement électrique et électrochimique
des maladies parasitaires et cryptogami-
ques, etc.
L'électroculture n'est pas une chose
nouvelle, et il y a déjà longtemps qu'ont
été commencées les premières expériences
sur l'action de l'électricité atmosphérique
sur la végétation; mais c'est la première
fois que ces phénomènes seront discutés
dans une Assemblée scientifique, et il
n'échappera à aucun de nos lecteurs l'im-
portance considérable que ce sujet peut
avoir pour les pays tropicaux, où l'électri-
cité atmosphérique est beaucoup plus im-
portante que dans les climats tempérés, au
point quelquefois de gêner l'installation des
réseaux de transport de force à haute tension.
Nous espérons pouvoir revenir dans un
de nos prochains numéros sur cette mani-
festation, à laquelle nous nous proposons
d'assister.
Paris. L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette.
Le Gérant : F. MAIN.
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