Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 135 SEPT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 287
VaL, ont des exploitations qui promettent
de prendre une réelle extension. La néces-
sité de se procurer une main-d'œuvre habile
pour raper et presser l'écorce, a malheu-
reusement limité l'exploitation des citron-
niers dans ce pays.
Des perfectionnements récents aux
méthodes anciennes vont permettre la
fabrication de l'huile essentielle dans
beaucoup de cas où elle ne paraissait pas
pratique.
MM. PATANÉ et CARELLI ont publié der-
nièrement dans le « Bolletino del Minis-
tero di Agricoltura » le résultat des re-
cherches qu'ils ont entreprises à l'Institut
de Chimie de Palerme. Ils coupent en pe-
tits morceaux les citrons puis les pressent
fortement, afin que le jus entraîne l'huile
odorante. Ils distillent ensuite ce jus sous
pression réduite, et obtiennent un rende-
ment de 0,12 à 0,13 en essence, soit sen-
siblement autant que par la méthode à
l'écuelle.
MM. SCHIMMEL ont repris cette idée pour
la perfectionner. Ils pèlent le fruit afin
d'obtenir une écorce bien mince. Cette
écorce est lacérée et broyée, puis addition-
née d'eau et distillée dans un vide de 50 à
60 cm. Cette méthode leur a donné 0,3 °/o
d'huile essentielle.
M. S. W. BROWN conseille, de son côté,
le procédé sui vant :
Le fruit est rapé sur une rape ordinaire,
jusqu'à ce qu'il soit entièrement dépouillé
de tout son zeste coloré. On obtient ainsi
une pulpe huileuse, dont les cellules sont
toutes déchirées. Cette pulpe, pressée dans
un pressoir ordinaire, donne autant d'es-
sence que par la méthode à l'écuelle, et la
drèche ou tourteau, additionnée d'eau, est
distillée à son tour pour éliminer le reste
de l'essence. Cette méthode ne demande
pas d'appareils spéciaux; il va sans dire
que le tourteau pourra être distillé sous
basse pression chaque fois qu'on pourra
disposer des appareils nécessaires, c.e qui
n'est pas toujours le cas dans les installa-
tions des colons. La distillation de toute la
masse odorante n'est pas à conseiller, parce
que l'eau retient toujours une forte quan-
tité de citral. E. B.
Quelques observations sur le Papayer.
On sait que le papayer est ordinaire-
ment multiplié par graines, qu'on sème
en pépinières. Un bon procédé, usité aux
Philippines, consisterait à faire les semis
dans des caisses de 45 cm. de longueur sur
20 cm. de largeur et de profondeur. On
remplit ces caisses avec de la bonne terre
bien pul vérisée, à laquelle on ajoute deux
poignées de poudre d'os -et un peu de sul-
fate de fer. Les graines sont déposées à
25 mm. d'intervalle et à une profondeur
égale ; puis on arrose. Les plantules
apparaissent au bout de huit jours et ont
20 cm. de hauteur environ après trois
semaines. On transplante à cette époque
sur le terrain définitif, de préférence après
qu'il a plu, et on abrite pendant deux
semaines environ.
Le papayer craint l'humidité; le sol de
la plantation doit être bien drainé.
L'espèce étant dioïque, il y a toujours
dans une plantation beaucoup de pieds
mâles. On admet généralement qu'il faut
conserver deux ou trois de ces pieds pour
une vingtaine de femelles. Tel n'est pas
l'avis de M. WESTER, horticulteur à Ma-
nille, qui, au moins pour certaines va-
riétés, telles que le papayer des Hawaï,
recommande d'enlever tous les pieds mâles.
Non seulement, dit M. WESTER, tous ces
papayers mâles sont inutiles parce qu'il y a
toujours des pieds femelles avec fleurs
mâles, mais ils sont plutôt nuisibles parce
qu'ils poussent les pieds femelles à une
trop forte fructification et que les graines
fournies ensuite par les fruits de ces pieds
donnent des plants dégénérés.
Avant, en tout cas, de suivre cette re-
commandation, il sera toujours bon de
s'assurer que les individus femelles de la
variété cultivée produisent aussi quelques
fleurs mâles.
Un autre renseignement intéressant est
VaL, ont des exploitations qui promettent
de prendre une réelle extension. La néces-
sité de se procurer une main-d'œuvre habile
pour raper et presser l'écorce, a malheu-
reusement limité l'exploitation des citron-
niers dans ce pays.
Des perfectionnements récents aux
méthodes anciennes vont permettre la
fabrication de l'huile essentielle dans
beaucoup de cas où elle ne paraissait pas
pratique.
MM. PATANÉ et CARELLI ont publié der-
nièrement dans le « Bolletino del Minis-
tero di Agricoltura » le résultat des re-
cherches qu'ils ont entreprises à l'Institut
de Chimie de Palerme. Ils coupent en pe-
tits morceaux les citrons puis les pressent
fortement, afin que le jus entraîne l'huile
odorante. Ils distillent ensuite ce jus sous
pression réduite, et obtiennent un rende-
ment de 0,12 à 0,13 en essence, soit sen-
siblement autant que par la méthode à
l'écuelle.
MM. SCHIMMEL ont repris cette idée pour
la perfectionner. Ils pèlent le fruit afin
d'obtenir une écorce bien mince. Cette
écorce est lacérée et broyée, puis addition-
née d'eau et distillée dans un vide de 50 à
60 cm. Cette méthode leur a donné 0,3 °/o
d'huile essentielle.
M. S. W. BROWN conseille, de son côté,
le procédé sui vant :
Le fruit est rapé sur une rape ordinaire,
jusqu'à ce qu'il soit entièrement dépouillé
de tout son zeste coloré. On obtient ainsi
une pulpe huileuse, dont les cellules sont
toutes déchirées. Cette pulpe, pressée dans
un pressoir ordinaire, donne autant d'es-
sence que par la méthode à l'écuelle, et la
drèche ou tourteau, additionnée d'eau, est
distillée à son tour pour éliminer le reste
de l'essence. Cette méthode ne demande
pas d'appareils spéciaux; il va sans dire
que le tourteau pourra être distillé sous
basse pression chaque fois qu'on pourra
disposer des appareils nécessaires, c.e qui
n'est pas toujours le cas dans les installa-
tions des colons. La distillation de toute la
masse odorante n'est pas à conseiller, parce
que l'eau retient toujours une forte quan-
tité de citral. E. B.
Quelques observations sur le Papayer.
On sait que le papayer est ordinaire-
ment multiplié par graines, qu'on sème
en pépinières. Un bon procédé, usité aux
Philippines, consisterait à faire les semis
dans des caisses de 45 cm. de longueur sur
20 cm. de largeur et de profondeur. On
remplit ces caisses avec de la bonne terre
bien pul vérisée, à laquelle on ajoute deux
poignées de poudre d'os -et un peu de sul-
fate de fer. Les graines sont déposées à
25 mm. d'intervalle et à une profondeur
égale ; puis on arrose. Les plantules
apparaissent au bout de huit jours et ont
20 cm. de hauteur environ après trois
semaines. On transplante à cette époque
sur le terrain définitif, de préférence après
qu'il a plu, et on abrite pendant deux
semaines environ.
Le papayer craint l'humidité; le sol de
la plantation doit être bien drainé.
L'espèce étant dioïque, il y a toujours
dans une plantation beaucoup de pieds
mâles. On admet généralement qu'il faut
conserver deux ou trois de ces pieds pour
une vingtaine de femelles. Tel n'est pas
l'avis de M. WESTER, horticulteur à Ma-
nille, qui, au moins pour certaines va-
riétés, telles que le papayer des Hawaï,
recommande d'enlever tous les pieds mâles.
Non seulement, dit M. WESTER, tous ces
papayers mâles sont inutiles parce qu'il y a
toujours des pieds femelles avec fleurs
mâles, mais ils sont plutôt nuisibles parce
qu'ils poussent les pieds femelles à une
trop forte fructification et que les graines
fournies ensuite par les fruits de ces pieds
donnent des plants dégénérés.
Avant, en tout cas, de suivre cette re-
commandation, il sera toujours bon de
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variété cultivée produisent aussi quelques
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