Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
No 134 - AOUT 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
255
On a appliqué cette émulsion, diluée dans
17 fois 1/2 son volume d'eau, sur des
arbres en pleine floraison, en visant bien
les fleurs. Quatre jours après, l'examen des
fruits à peine formés montrait que seule-
ment 5 "/o étaient blessés, tandis que la
proportion s'élevait jusqu'à 5o ° 0 pour les
arbres témoins.
A. V.
La stérilisation du sol
des planches de semis dans la culture
du Tabac.
On a longuement étudié les raisons par
lesquelles on essayait d'expliquer les résul-
tats avantageux obtenus au point de vue de
la fécondation du sol par sa stérilisation
(voir principalement les travaux de RUSSEL
et HUTCHINSON à ce sujet), et l'on connaît la
principale méthode de stérilisation, celle
qui emploie la vapeur.
Le Service d'Agriculture du Transvaal
a pensé qu'il y avait lieu d'entreprendre
des expériences méthodiques pour recher-
cher dans quelle mesure cette stérilisation -
pouvait être avantageuse pour les semis
des tabacs ; et, sous la direction de M. W.
H. SCHERFFIUS, une enquête a été poursuivie
sur ce sujet dans les différentes Stations
pendant les saisons 1909-1910 et 1910-1911.
Nous croyons utile de résumer ci-après (1)
les procédés appliqués et les résultats obte-
nus.
Les méthodes qui ont été employées ont
été les suivantes : -
1° Méthode de feu libre. Le sol est
stérilisé simplement en brûlant du bois ou
autres combustibles à sa surface, de ma-
nière à produire une chaleur suffisante
pour détruire les graines de mauvaises
herbes à une profondeur de 5 à 8 cm.
2° Méthode de Veau bouillante. Pour
1 appliquer, les plates-bandes doivent être
préparées avec soin ; l'eau bouillante est
ensuite répandue à la surface jusqu 'à ce
(1) « Agricultural Journal of the Union of South
Afrioa JI, février 1911.
que le sol soit mouillé à une profondeur de
8 à 10 cm. ; au bout de trois ou quatre jours,
l'opération doit être recommencée. Après
cette seconde application, ne pas semer les
graines jusqu'à ce que la plate-bande se
soit desséchée convenablement et que la
surface ait été travaillée à nouveau.
30 Méthode de la vapeur. La plate-bande
est d'abord préparée ; elle est recouverte
d'une caisse étanche à la vapeur, la vapeur
est amenée au moyen d'un tuyau de fer.
La caisse est déplacée de manière à ce que
chaque partie de la plate-bande doit être
desséchée avant que les graines soient
semées.
4° Méthode-du « rôtissage ». La terre
qui doit former la plate-bande est placée
dans un récipient, où elle est chauffée jus-
qu'à ce qu'elle atteigne une température
d'environ 100° C. La terre est ensuite mise
en place. Une machine est construite spé-
cialement dans ce but aux Etats-Unis sous
le nom de Wyatt Tobacco-Bed Burner
Elle est com posée d'un grand réci-
pient en fer placé sur un foyer porté sur
des roues. Le récipient a 75 cm. de large,
2 m. 70 de long et 10 cm. de profondeur.
Elle est chauffée avec du bois, de la
paille, des tiges de maïs ou de colon, etc.
On l'amène le long de la plate-bande à
préparer dont une portion, de mêmes
dimensions que le récipient, est bêchée et
placée dans celui-ci et chauffée pendant une
heure. Pendant ce temps, la terre est
retournée deux ou trois fois dans le réci-
pient avec une pelle, elle est ensuite remise
à sa place primitive et l'opération continuée
à côté. Dans les circonstances ordinaires
deux hommes peuvent stériliser de 34 à
42 m. carrés par jour. Si le sol est sec, il
faut moins de temps pour chaque opération.
C'est cette méthode qui nécessite le moins
de combustible.
5° Traitement à la for ma line. Le sol
est d'abord travaillé et arrosé à l'aide d'une
solution de formaline à raison d'un demi-
litre dans 72 litres d'eau. On n'arrose qu'avec
la moitié du mélange, et on renouvelle
l'opération au bout de trois jours. On laisse
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On a appliqué cette émulsion, diluée dans
17 fois 1/2 son volume d'eau, sur des
arbres en pleine floraison, en visant bien
les fleurs. Quatre jours après, l'examen des
fruits à peine formés montrait que seule-
ment 5 "/o étaient blessés, tandis que la
proportion s'élevait jusqu'à 5o ° 0 pour les
arbres témoins.
A. V.
La stérilisation du sol
des planches de semis dans la culture
du Tabac.
On a longuement étudié les raisons par
lesquelles on essayait d'expliquer les résul-
tats avantageux obtenus au point de vue de
la fécondation du sol par sa stérilisation
(voir principalement les travaux de RUSSEL
et HUTCHINSON à ce sujet), et l'on connaît la
principale méthode de stérilisation, celle
qui emploie la vapeur.
Le Service d'Agriculture du Transvaal
a pensé qu'il y avait lieu d'entreprendre
des expériences méthodiques pour recher-
cher dans quelle mesure cette stérilisation -
pouvait être avantageuse pour les semis
des tabacs ; et, sous la direction de M. W.
H. SCHERFFIUS, une enquête a été poursuivie
sur ce sujet dans les différentes Stations
pendant les saisons 1909-1910 et 1910-1911.
Nous croyons utile de résumer ci-après (1)
les procédés appliqués et les résultats obte-
nus.
Les méthodes qui ont été employées ont
été les suivantes : -
1° Méthode de feu libre. Le sol est
stérilisé simplement en brûlant du bois ou
autres combustibles à sa surface, de ma-
nière à produire une chaleur suffisante
pour détruire les graines de mauvaises
herbes à une profondeur de 5 à 8 cm.
2° Méthode de Veau bouillante. Pour
1 appliquer, les plates-bandes doivent être
préparées avec soin ; l'eau bouillante est
ensuite répandue à la surface jusqu 'à ce
(1) « Agricultural Journal of the Union of South
Afrioa JI, février 1911.
que le sol soit mouillé à une profondeur de
8 à 10 cm. ; au bout de trois ou quatre jours,
l'opération doit être recommencée. Après
cette seconde application, ne pas semer les
graines jusqu'à ce que la plate-bande se
soit desséchée convenablement et que la
surface ait été travaillée à nouveau.
30 Méthode de la vapeur. La plate-bande
est d'abord préparée ; elle est recouverte
d'une caisse étanche à la vapeur, la vapeur
est amenée au moyen d'un tuyau de fer.
La caisse est déplacée de manière à ce que
chaque partie de la plate-bande doit être
desséchée avant que les graines soient
semées.
4° Méthode-du « rôtissage ». La terre
qui doit former la plate-bande est placée
dans un récipient, où elle est chauffée jus-
qu'à ce qu'elle atteigne une température
d'environ 100° C. La terre est ensuite mise
en place. Une machine est construite spé-
cialement dans ce but aux Etats-Unis sous
le nom de Wyatt Tobacco-Bed Burner
Elle est com posée d'un grand réci-
pient en fer placé sur un foyer porté sur
des roues. Le récipient a 75 cm. de large,
2 m. 70 de long et 10 cm. de profondeur.
Elle est chauffée avec du bois, de la
paille, des tiges de maïs ou de colon, etc.
On l'amène le long de la plate-bande à
préparer dont une portion, de mêmes
dimensions que le récipient, est bêchée et
placée dans celui-ci et chauffée pendant une
heure. Pendant ce temps, la terre est
retournée deux ou trois fois dans le réci-
pient avec une pelle, elle est ensuite remise
à sa place primitive et l'opération continuée
à côté. Dans les circonstances ordinaires
deux hommes peuvent stériliser de 34 à
42 m. carrés par jour. Si le sol est sec, il
faut moins de temps pour chaque opération.
C'est cette méthode qui nécessite le moins
de combustible.
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