Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
1
o t36 - OCT, 19f2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 31$
latitude de la Station (16° N.) est la même
que celle de Cairns (160 S.), et, de ses pre-
mières observaticms, le D" THOMATIS nous
écrit qu'il pense pouvoir déduire que la
moitié de la Côte Mexicaine du Pacifique
est l'idéal pour le Caravonica. Le coton,
à son avis, doit être à l'avenir une des
trois grandes cultures du Mexique, les
deux autres étant le Castilloa et la Vanille.
Il nous promet du reste quelques notes au
sujet du Castilloa.
Pour en revenir au coton, il nous informe
qu'il a réussi l'acclimatation des plants
qui donnent leur récolte pendant la sai-
son sèche qui a lieu d'octobre a mai, tandis
qu'ellef se place entre mai et novembre
dans l'hémisphère sud. Cette question fort
souvent négligée, est, dit-il, une dps causes
des échecs nombreux qui ont présidé aux
essais de culture du Caravonica. Le Gou-
vernement a fait éditer par son Départe-
ment de Fomento une brochure écrite
sur sef demande par le Dr THOMATIS, et
donnant sur la culture du Caravonica tous
les renseignements nécessaires pour la
mener à bien.
F. M.
Les abeilles et les traitements insecticides.
Les apiculteurs dont les ruchers sont à
proximité de plantations de cotonniers se
sont demandé parfois si les poudrages in-
secticides (arséniate de plomb, vert de
Paris) employés pour détruire les che-
nilles nuisibles ne seraient pas dangereux
pour les abeilles qui fréquentent ces plan-
tations. Dans le numéro 18 du vol. XXXIX
de « Gleanings in Bee Culture », on peut
lire à ce sujet l'opinion de deux spécialistes
du Bureau of Entomology de Washington,
W. D. HUNTEH et G. W. HOOD, D'après
ces derniers, les poudrages en question
sont pratiqués de telle façon et la dispo-
sition des fleurs sur la plante est telle,
qu'il ne peut pénétrer dans ces fleurs
qu'une quantité extrêmement faible de
poison. En fait, ces traitements insectici-
des sont fréquemment effectués, au Texas,
dans des plantations qui présentent des
ruchers et aucun cas d'empoisonnement
d'abeilles n'a été signalé.
D'autre part, en juillet 1911, plusieurs
ruchers importants de Rocky Ford (Colo-
rado) ont eu leur population détruite en
totalité par suite d'un essai de pul vérisa-
tion insecticide effectué par une sucrerie.
Des champs de betteraves étant attaqués
par un puceron, les feuilles furent trai-
tées par un mélange à base de vert de
Paris et de sirop. Les abeilles, attirées
par le sucre, furent trouvées mortes en
grand nombre dans les champs. Quant
aux pucerons, la faim, sinon le poison,
les fiL disparaître, car l'opération eut pour
effet de griller les feuilles traitées. Comme
on dispose de mélanges savonneux qui
détruisent assez bien les pucerons sans
nuire à la plante ni aux abeilles, on peut
espérer que cette expérience malheureuse
ne sera pas renouvelée.
A. V.
qgi!9
Beurres de Bassia.
Aussi bien dans les traités que dans les
collections de Musées, voire même dans le
commerce, il y a eu bien souvent confusion
entre les graines et substances grasses des
Bassia de l'Inde, et notamment du Bassia
longifolia et du Bassia latifolia ; et ces er-
reurs proviennent principalement de ce
que le même terme d'illipé a été fréquem-
ment appliqué à toutes ces graines. La
question a heureusement été récemment
bien mise au point par les études faites à
Y Impérial lnstihite de Londres sur des
échantillons de provenance et de détermi-
nation certaines.
Les trois espèces indiennes intéressantes
sont le Bassia latifolia, le Bassia longifo-
lia et le Bassia butyracea.
Les deux premières sont désignées sous
le terme hindustani de maltwa et sous le
terme tamoul d'illupci. Cependant le Bassia
latifolia, qui est du Centre et du Nord-Ouest
de l'Inde, est bien plus souvent appelé
maltwa ou moltwa; et, au contraire le Bas-
o t36 - OCT, 19f2 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 31$
latitude de la Station (16° N.) est la même
que celle de Cairns (160 S.), et, de ses pre-
mières observaticms, le D" THOMATIS nous
écrit qu'il pense pouvoir déduire que la
moitié de la Côte Mexicaine du Pacifique
est l'idéal pour le Caravonica. Le coton,
à son avis, doit être à l'avenir une des
trois grandes cultures du Mexique, les
deux autres étant le Castilloa et la Vanille.
Il nous promet du reste quelques notes au
sujet du Castilloa.
Pour en revenir au coton, il nous informe
qu'il a réussi l'acclimatation des plants
qui donnent leur récolte pendant la sai-
son sèche qui a lieu d'octobre a mai, tandis
qu'ellef se place entre mai et novembre
dans l'hémisphère sud. Cette question fort
souvent négligée, est, dit-il, une dps causes
des échecs nombreux qui ont présidé aux
essais de culture du Caravonica. Le Gou-
vernement a fait éditer par son Départe-
ment de Fomento une brochure écrite
sur sef demande par le Dr THOMATIS, et
donnant sur la culture du Caravonica tous
les renseignements nécessaires pour la
mener à bien.
F. M.
Les abeilles et les traitements insecticides.
Les apiculteurs dont les ruchers sont à
proximité de plantations de cotonniers se
sont demandé parfois si les poudrages in-
secticides (arséniate de plomb, vert de
Paris) employés pour détruire les che-
nilles nuisibles ne seraient pas dangereux
pour les abeilles qui fréquentent ces plan-
tations. Dans le numéro 18 du vol. XXXIX
de « Gleanings in Bee Culture », on peut
lire à ce sujet l'opinion de deux spécialistes
du Bureau of Entomology de Washington,
W. D. HUNTEH et G. W. HOOD, D'après
ces derniers, les poudrages en question
sont pratiqués de telle façon et la dispo-
sition des fleurs sur la plante est telle,
qu'il ne peut pénétrer dans ces fleurs
qu'une quantité extrêmement faible de
poison. En fait, ces traitements insectici-
des sont fréquemment effectués, au Texas,
dans des plantations qui présentent des
ruchers et aucun cas d'empoisonnement
d'abeilles n'a été signalé.
D'autre part, en juillet 1911, plusieurs
ruchers importants de Rocky Ford (Colo-
rado) ont eu leur population détruite en
totalité par suite d'un essai de pul vérisa-
tion insecticide effectué par une sucrerie.
Des champs de betteraves étant attaqués
par un puceron, les feuilles furent trai-
tées par un mélange à base de vert de
Paris et de sirop. Les abeilles, attirées
par le sucre, furent trouvées mortes en
grand nombre dans les champs. Quant
aux pucerons, la faim, sinon le poison,
les fiL disparaître, car l'opération eut pour
effet de griller les feuilles traitées. Comme
on dispose de mélanges savonneux qui
détruisent assez bien les pucerons sans
nuire à la plante ni aux abeilles, on peut
espérer que cette expérience malheureuse
ne sera pas renouvelée.
A. V.
qgi!9
Beurres de Bassia.
Aussi bien dans les traités que dans les
collections de Musées, voire même dans le
commerce, il y a eu bien souvent confusion
entre les graines et substances grasses des
Bassia de l'Inde, et notamment du Bassia
longifolia et du Bassia latifolia ; et ces er-
reurs proviennent principalement de ce
que le même terme d'illipé a été fréquem-
ment appliqué à toutes ces graines. La
question a heureusement été récemment
bien mise au point par les études faites à
Y Impérial lnstihite de Londres sur des
échantillons de provenance et de détermi-
nation certaines.
Les trois espèces indiennes intéressantes
sont le Bassia latifolia, le Bassia longifo-
lia et le Bassia butyracea.
Les deux premières sont désignées sous
le terme hindustani de maltwa et sous le
terme tamoul d'illupci. Cependant le Bassia
latifolia, qui est du Centre et du Nord-Ouest
de l'Inde, est bien plus souvent appelé
maltwa ou moltwa; et, au contraire le Bas-
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