Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
I No 135 - SEPT 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 285
J 'n E C l, f '1' ,
tations BESSON. En Californie, où l'espèce
est maintenant assez largement cultivée,
l'introduction en est due au D1 FRANCESCHI,
de Santa Barbara, qui se procura les pre-
miers pieds chez M. ANDRÉ
Les fruits de feijoa sont à peu près de la
grosseur d'un œuf de poule ; la chair,
blanche, transparente, fondante et déli-
cieuse, a une saveur qui rappelle à la fois
celles de l'ananas, de la banane et de la
fraise. Un des avantages de ces fruits sur
les goyaves est que leurs graines sont beau-
coup plus petites. On les mange crus ou
cuits, ou bien on en fait des marmelades
ou des gelées.
En Californie, c'est le pineapple guava
(ou goyave-ananas), ou le brazilian guava,
ou le fig-gitava. Dans l'Uruguay, c'est le
guayabo del païs. Mais, en somme, le nom le
- plus connu est celui de feijoa, créé par BERG
en l'honneur du Directeur du Musée d'His-
toire Naturelle de Saint-Sébastien, au
Brésil.
Il est plusieurs variétés de feijoas, et
l'arbre eulti vé par M. BESSON n'est pas exacte-
ment celui que rapporta M. ANDRÉ. Les fruits
de ce dernier sont à surface plus ou moins
rugueuse, colorés en vert ; ceux des cul-
tures BESSON sont plus petits, à surface
lisse, marquée de rouge ou de marron.
Les deux variétés sont connues aujour-
d'hui sous les noms respectifs de André
et Besson. Les fruits de l'une et l'autre
sont ovoïdes ou plus ou moins arrondis;
ils sont, au contraire, étroits et pyriformes
dans une troisième variété, dite Hehre,
obtenue à Los Angeles par M. IIEHRE, avec
des graines d'Argentine. Cette troisième
variété est très vigoureuse, mais les fruits
seraient inférieurs à ceux des variétés
André et Besson.
Pour la propagation, le semis réussit,
mais offre les inconvénients ordinaires du
procédé; la- fructification est tardive et la
qualité du fruit est incertaine.
Le marcottage est la méthode la plus
simple et donne, avec moins de peine,
d'aussi bons résultats que la greffe par
approche. La greffe ordinaire a jusqu'alors
été peu pratiquée ; on n'a pas été satisfait
de l'écussonnage.
Nous avons dit que l'espèce est surtout
intéressante pour les contrées subtropi-
cales; sa zone est celle où se plaît le Cocos
aastralis, qui a même origine. Un climat
trop chaud ne convient pas: les quelques
essais d'acclimatation faits aux Hawaï ne
semblent pas avoir été très encourageants,
et il en est de même de ceux qui, aux
Etats-Unis, ont été tentés en Floride, où
ils ont été moins heureux qu'en Californie.
Les fruits ont l'avantage de se bien
conserver et peuvent être très facilement
expédiés. Sur notre côte méditerranéenne
ils mûrissent en novembre et décembre.
H. J.
A propos de l'importation des fèves Tonka.
Notre collaborateur commercial, M. GEO.
ERNST, nous communique, au sujet de
l'article si documenté de notre collègue
M. GRISARD, une petite remarque relative
aux droits d'importation, et qui peut avoir
de l'intérêt pour ceux qui, dans nos colo-
nies, voudraient tenter cette exploitation.
Il nous écrit :
« Les fèves Tonka d'origine étrangère
(autres par conséquent que celles de nos
colonies) paient un droit fixe de 312 francs
et une surtaxe d'entrepôt de 50 francs,
lorsque la marchandise a passé par un
entrepôt d'Europe avant d'entrer en France.
(Voir le n° 104 du Tarif général.) »
Nous remercions de son renseignement
notre collaborateur, qui met ainsi complè-
tement au point le côté commercial de
l'importation des fèves Tonka.
LA RÉD.
Les vers des Mangues.
Les insectes les plus nuisibles à la
culture du manguier sont probablement
les mouches de la famille des tri/petidae
dont les larves vivent dans les fruits. Trois
espèces sont surtout importantes à ce
point de vue, ce sont : la Mouche du man-
J 'n E C l, f '1' ,
tations BESSON. En Californie, où l'espèce
est maintenant assez largement cultivée,
l'introduction en est due au D1 FRANCESCHI,
de Santa Barbara, qui se procura les pre-
miers pieds chez M. ANDRÉ
Les fruits de feijoa sont à peu près de la
grosseur d'un œuf de poule ; la chair,
blanche, transparente, fondante et déli-
cieuse, a une saveur qui rappelle à la fois
celles de l'ananas, de la banane et de la
fraise. Un des avantages de ces fruits sur
les goyaves est que leurs graines sont beau-
coup plus petites. On les mange crus ou
cuits, ou bien on en fait des marmelades
ou des gelées.
En Californie, c'est le pineapple guava
(ou goyave-ananas), ou le brazilian guava,
ou le fig-gitava. Dans l'Uruguay, c'est le
guayabo del païs. Mais, en somme, le nom le
- plus connu est celui de feijoa, créé par BERG
en l'honneur du Directeur du Musée d'His-
toire Naturelle de Saint-Sébastien, au
Brésil.
Il est plusieurs variétés de feijoas, et
l'arbre eulti vé par M. BESSON n'est pas exacte-
ment celui que rapporta M. ANDRÉ. Les fruits
de ce dernier sont à surface plus ou moins
rugueuse, colorés en vert ; ceux des cul-
tures BESSON sont plus petits, à surface
lisse, marquée de rouge ou de marron.
Les deux variétés sont connues aujour-
d'hui sous les noms respectifs de André
et Besson. Les fruits de l'une et l'autre
sont ovoïdes ou plus ou moins arrondis;
ils sont, au contraire, étroits et pyriformes
dans une troisième variété, dite Hehre,
obtenue à Los Angeles par M. IIEHRE, avec
des graines d'Argentine. Cette troisième
variété est très vigoureuse, mais les fruits
seraient inférieurs à ceux des variétés
André et Besson.
Pour la propagation, le semis réussit,
mais offre les inconvénients ordinaires du
procédé; la- fructification est tardive et la
qualité du fruit est incertaine.
Le marcottage est la méthode la plus
simple et donne, avec moins de peine,
d'aussi bons résultats que la greffe par
approche. La greffe ordinaire a jusqu'alors
été peu pratiquée ; on n'a pas été satisfait
de l'écussonnage.
Nous avons dit que l'espèce est surtout
intéressante pour les contrées subtropi-
cales; sa zone est celle où se plaît le Cocos
aastralis, qui a même origine. Un climat
trop chaud ne convient pas: les quelques
essais d'acclimatation faits aux Hawaï ne
semblent pas avoir été très encourageants,
et il en est de même de ceux qui, aux
Etats-Unis, ont été tentés en Floride, où
ils ont été moins heureux qu'en Californie.
Les fruits ont l'avantage de se bien
conserver et peuvent être très facilement
expédiés. Sur notre côte méditerranéenne
ils mûrissent en novembre et décembre.
H. J.
A propos de l'importation des fèves Tonka.
Notre collaborateur commercial, M. GEO.
ERNST, nous communique, au sujet de
l'article si documenté de notre collègue
M. GRISARD, une petite remarque relative
aux droits d'importation, et qui peut avoir
de l'intérêt pour ceux qui, dans nos colo-
nies, voudraient tenter cette exploitation.
Il nous écrit :
« Les fèves Tonka d'origine étrangère
(autres par conséquent que celles de nos
colonies) paient un droit fixe de 312 francs
et une surtaxe d'entrepôt de 50 francs,
lorsque la marchandise a passé par un
entrepôt d'Europe avant d'entrer en France.
(Voir le n° 104 du Tarif général.) »
Nous remercions de son renseignement
notre collaborateur, qui met ainsi complè-
tement au point le côté commercial de
l'importation des fèves Tonka.
LA RÉD.
Les vers des Mangues.
Les insectes les plus nuisibles à la
culture du manguier sont probablement
les mouches de la famille des tri/petidae
dont les larves vivent dans les fruits. Trois
espèces sont surtout importantes à ce
point de vue, ce sont : la Mouche du man-
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