Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 135 SEPT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 267
l'on eut pratiqué des explosions suivant
une circonférence de 2 à 3 mètres de dia-
mètre autour d'eux. Le coût serait la moi-
tié de celui des procédés ordinaires.
Dans les vignes, il y aurait aussi avan-
tage à pratiquer au centre de chaque ran-
gée, à lra ,50 au plus de distance et à une
profondeur de 1 m. à lm,20, des trous
dans lesquels on ferait exploser une petite
quantité de dynamite.
Il est à noter que dans des endroits où.
les arbres avaient été tués par des parasites
vivant dans le sol, les nouveaux arbres
plantés à la dynamite furent indemnes de
ces parasites.
Pour la culture des céréales, du fourrage,
etc., le procédé est le même, si ce n'est
que les trous ne sont pas aussi serrés.
Des trous distants de 15 à 25 pieds (4m ,50
à 7m,50) sont la règle la plus commune, et
il paraîtrait que cette opération accroît for-
tement le rendement des avoines et des
fourrages. Elle est surtout recommandée
pour rajeunir les luzernières devenues
compactes et dures et dont la production
marquerait des* signes de défaillance; on
peut dynamiter un champ de luzerne sans
que la récolte pendante en souffre, tant
est minime la quantité d'explosif qu'il
faut pour désagréger le sous-sol ; l'explo-
sion est si faible qu'aucune plante n'est
arrachée et que ni un caillou ni une motte
de terre ne sont déplacés.
Fossés. Les explosifs seraient égale-
ment employés avec avantage pour creuser
les fossés nécessaires au drainage ou à
l'irrigation; pour cela, on creuse les trous
de dynamite sur la ligne du fossé, à des
intervalles compris entre 30 et 60 cm.,
suivant la nature du sol, et à une profon-
deur variant de 45 à 60 cm., suivant les
dimensions du fossé à construire. Dans
chacun des trous, on place une cartouche de
dynamite de 0m,20 de long et de 0m,03 de
diamètre, chargée de manière à être très
sensible. Le trou est fermé avec de la terre
mouillée bien tassée. On travaille quelque-
fois de 5 à 600 trous semblables avec un
seul cordeau. Dans un trou situé au milieu
du cordeau est placée une double charge
d'explosif munie d'un détonateur et d'une
fusée. On fait exploser ce trou central en
mettant le feu à la fusée et l'explosion se
communiquant à tous les autres trous,
creuse plusieurs centaines de pieds de
fossés d'un seul coup, à un prix de revient
très réduit. Si le fossé doit être large, on
dispose deux, ou au besoin, trois rangées
de trous en. quinconce. Cette méthode est
applicable de préférence à des terrains ma-
récageux.
Le Service d'Agriculture de l'Union de
l'Afrique du Sud suit avec attention l'appli-
cation de cette méthode ; nous en trouvons
un premier compte rendu dans le « South
African Agricultural Journal » de juin 1912.
Une des expériences de labour est celle
qu'a effectuée M. WINGATE WRIGHT, de Jo-
hannesburg, sur la ferme de M. RUSSEL à
Birchleigh. Le sol choisi était sec èt le sous-
sol paraissait très compact ; la méthode
employée par M. WRIGHT consista à percer
des trous ayant environ 1 cm. 1/2 de dia-
mètre avec une profondeur variant de 1 m.
à 1m,60. Chaque trou était chargé avec une
cartouche contenant environ deux onces
degelignite, à la manière ordinaire. L'effet
de l'explosion dans les trous les plus pro-
fonds ne fut pas très marqué à la surface,
et le sol était tellement dur qu'il fut diffi-
cile d'arriver àla profondeur la plus grande
pour voir ce qui s'était passé, mais dans les
trous plus petits, de 1 m. à lm,20, l'action
exercée fut telle que l'on put facilement
enlever la terre avec une bêche et que des
fentes purent être observées jusqu'à lm,50
à lm,75 du centre de l'explosion; l'effet fut
encore plus marqué sur le sous-sol qu'il
eût été impossible de préparer de la sorte
avec une charrue.
D'autres expériences furent faites en
prenant de meilleures précautions à la Sta-
tion Viticole du Gouvernement à Paarl, et à
la Ferme de SIR THOMAS SMARTTS à Stelleen-
bosch.
Les résultats furent des plus satisfaisants
au point de vue agricole. Bien que le dé-
placement du sol à la surface ne dépassât
l'on eut pratiqué des explosions suivant
une circonférence de 2 à 3 mètres de dia-
mètre autour d'eux. Le coût serait la moi-
tié de celui des procédés ordinaires.
Dans les vignes, il y aurait aussi avan-
tage à pratiquer au centre de chaque ran-
gée, à lra ,50 au plus de distance et à une
profondeur de 1 m. à lm,20, des trous
dans lesquels on ferait exploser une petite
quantité de dynamite.
Il est à noter que dans des endroits où.
les arbres avaient été tués par des parasites
vivant dans le sol, les nouveaux arbres
plantés à la dynamite furent indemnes de
ces parasites.
Pour la culture des céréales, du fourrage,
etc., le procédé est le même, si ce n'est
que les trous ne sont pas aussi serrés.
Des trous distants de 15 à 25 pieds (4m ,50
à 7m,50) sont la règle la plus commune, et
il paraîtrait que cette opération accroît for-
tement le rendement des avoines et des
fourrages. Elle est surtout recommandée
pour rajeunir les luzernières devenues
compactes et dures et dont la production
marquerait des* signes de défaillance; on
peut dynamiter un champ de luzerne sans
que la récolte pendante en souffre, tant
est minime la quantité d'explosif qu'il
faut pour désagréger le sous-sol ; l'explo-
sion est si faible qu'aucune plante n'est
arrachée et que ni un caillou ni une motte
de terre ne sont déplacés.
Fossés. Les explosifs seraient égale-
ment employés avec avantage pour creuser
les fossés nécessaires au drainage ou à
l'irrigation; pour cela, on creuse les trous
de dynamite sur la ligne du fossé, à des
intervalles compris entre 30 et 60 cm.,
suivant la nature du sol, et à une profon-
deur variant de 45 à 60 cm., suivant les
dimensions du fossé à construire. Dans
chacun des trous, on place une cartouche de
dynamite de 0m,20 de long et de 0m,03 de
diamètre, chargée de manière à être très
sensible. Le trou est fermé avec de la terre
mouillée bien tassée. On travaille quelque-
fois de 5 à 600 trous semblables avec un
seul cordeau. Dans un trou situé au milieu
du cordeau est placée une double charge
d'explosif munie d'un détonateur et d'une
fusée. On fait exploser ce trou central en
mettant le feu à la fusée et l'explosion se
communiquant à tous les autres trous,
creuse plusieurs centaines de pieds de
fossés d'un seul coup, à un prix de revient
très réduit. Si le fossé doit être large, on
dispose deux, ou au besoin, trois rangées
de trous en. quinconce. Cette méthode est
applicable de préférence à des terrains ma-
récageux.
Le Service d'Agriculture de l'Union de
l'Afrique du Sud suit avec attention l'appli-
cation de cette méthode ; nous en trouvons
un premier compte rendu dans le « South
African Agricultural Journal » de juin 1912.
Une des expériences de labour est celle
qu'a effectuée M. WINGATE WRIGHT, de Jo-
hannesburg, sur la ferme de M. RUSSEL à
Birchleigh. Le sol choisi était sec èt le sous-
sol paraissait très compact ; la méthode
employée par M. WRIGHT consista à percer
des trous ayant environ 1 cm. 1/2 de dia-
mètre avec une profondeur variant de 1 m.
à 1m,60. Chaque trou était chargé avec une
cartouche contenant environ deux onces
degelignite, à la manière ordinaire. L'effet
de l'explosion dans les trous les plus pro-
fonds ne fut pas très marqué à la surface,
et le sol était tellement dur qu'il fut diffi-
cile d'arriver àla profondeur la plus grande
pour voir ce qui s'était passé, mais dans les
trous plus petits, de 1 m. à lm,20, l'action
exercée fut telle que l'on put facilement
enlever la terre avec une bêche et que des
fentes purent être observées jusqu'à lm,50
à lm,75 du centre de l'explosion; l'effet fut
encore plus marqué sur le sous-sol qu'il
eût été impossible de préparer de la sorte
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D'autres expériences furent faites en
prenant de meilleures précautions à la Sta-
tion Viticole du Gouvernement à Paarl, et à
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Les résultats furent des plus satisfaisants
au point de vue agricole. Bien que le dé-
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