Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1912 31 octobre 1912
Description : 1912/10/31 (A12,N136). 1912/10/31 (A12,N136).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468353
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 13G — Ocr. 1912 JOURNAL, D'AGRICULTURE TROPICALE 290
composés respectivement d'amandes sé-
chées au soleil et non toruéfiées, et d'aman-
des torréfiées ; enfin le quatrième était un
lot d'amandes traité par le procédé MARTIN.
Dans les amandes fraîches conservées au
formol, certaines constantes sont, comme
on doit s'y attendre, un peu modifiées par
l'action que peut exercer le formol sur les
constituants de l'amande, malgré la pré-
sence de l'enveloppe de la noix. Les chiffres
correspondant à ces amandes n'ont donc
qu'un intérêt relatif. Il est plus intéressant
de constater que les résultats obtenus pour
les amandes simplement séchées au soleil,
ou pour celles qui sont torréfiées, sont
extrêmement voisins, aussi bien au point
de vue du rendement en graisse (23 et
25 0/0) que des constantes de cette graisse
(27° comme point de fusion pour les
amandes séchées et 290 pour les amandes
torréfiées),. Quant au procédé MARTIN, il ne
détermine pas, non plus, de changement
sepsible dans la substance grasse; il en
diminuerait seulement un peu l'acidité.
Il est très important aussi, à l'heure
actuelle,, puisque l'on connaît maintenant
de nombreuses variétés de palmier à huile,
de savoir exactement quels sont les rende-
ments et la composition du beurre de ces
diverses variétés. Des huit échantillons
examinés par M. HÉBERT, six appartenaient
au groupe nigrescens (dont les fruits sont
noirs avant maturité) et deux au groupe
virescens (dont les fruits avant maturité
sont verts). Les rendements en huile ont
varié dans de grandes proportions ; ce qui
se comprend, les noyaux étant plus ou
moins gros et la pulpe plus ou moins
épaisse. La quantité de substance grasse
obtenue, qui est de 41 à 63 0/0 de la pulpe
seule, peut ainsi varier entre 16 et 56
du fruit entier.
Les plus faibles rendements ont corres-
pondu aux variétés sempernigra, communis
et vulgaris de la sous-espèce nigrescens,
qui ont les noyaux les plus gros (30, 35 et
28 ° 0 de pulpe) ; les rendements les plus
élevés ont correspondu aux variétés pisi-
feravigracilinux du groupe vin>$cens(%§ et
77,7 0/o de pulpe du fruit). Dans ces deux
variétés, les amandes des noyaux sont tro.p
petites etleuir séparation trop difficile pour
qu'elles aient une valeur quelconque.
Tandis que les, fruits de la variété pisi-
fera donnent jusqu'à 56 %, d'huile, ceux
de la variété sernqiemigva n'en donnent
que 16°/0.
Les constantes, d'ailleurs, varient assez
peu dans tous les cas. Toutes ces graisses
fondent entre 42° et 45°", et leurs acides
gras entfe 44° et 4&Q. Presque toutes
peuvent être employées pour l'alimenta-
tion- , Les huiles de la variété conimums et
surtout de las variété sempemigra sont par-
ticulièrement appréciées ; celle de ta
variété pisifera est mangée fraîche ou sert
pour la friture dans les pays d'origine.
Cependant la variété repanda, est consi-
dérée par les indigènes comme une huile
qui occasionne des nausées et serait jus-
qu'à un certain point nocive.
A la Côte d'Ivoire, les peuplades fores-
tières consomment en assez grande quan-
tité un beurre dit « beurre de Doumori »,
qui provient des graines d'une sapotacée,
1 e Dumoria Heckelii Chev. Un arbre adulte
donne 30 kilos de ces graines, qui se com-
posent de 65 parties de coques et 35
d'amandes sèches. La matière grasse, qui
représente 40 0/0 des amandes, est solide
et jaunâtre ; elle fond à 34°, et ses acides à
60°. Elle peut donc servir non seulement
pour l'alimentation et en savonnerie,
mais aussi pour la fabrication des bougies.
De la même famille des Sapotacées est
un Chrysophylhim encore indéterminé,
que M. HÉBERT désigne seulement sous le
nom de Chrysophylhim <ïA dzopé. La
matière grasse est, cette fois, une huile
(fondant à 4°) qui rappellerait un peu
l'huile d'olive; mais la teneur des graines
(2-5 0/0) est trop faible pour qu'il y ait lieu
de penser à son extraction.
Même remarque pour FOmphalocarpum
anocentrum Pierre, toujours de la même
famille. La graine se compose de 60 ° 0 de
coques et 40 ° 0 d'amandes et n'abandonne
au total que 2,8 ° 0 d'une huile brunâtre
composés respectivement d'amandes sé-
chées au soleil et non toruéfiées, et d'aman-
des torréfiées ; enfin le quatrième était un
lot d'amandes traité par le procédé MARTIN.
Dans les amandes fraîches conservées au
formol, certaines constantes sont, comme
on doit s'y attendre, un peu modifiées par
l'action que peut exercer le formol sur les
constituants de l'amande, malgré la pré-
sence de l'enveloppe de la noix. Les chiffres
correspondant à ces amandes n'ont donc
qu'un intérêt relatif. Il est plus intéressant
de constater que les résultats obtenus pour
les amandes simplement séchées au soleil,
ou pour celles qui sont torréfiées, sont
extrêmement voisins, aussi bien au point
de vue du rendement en graisse (23 et
25 0/0) que des constantes de cette graisse
(27° comme point de fusion pour les
amandes séchées et 290 pour les amandes
torréfiées),. Quant au procédé MARTIN, il ne
détermine pas, non plus, de changement
sepsible dans la substance grasse; il en
diminuerait seulement un peu l'acidité.
Il est très important aussi, à l'heure
actuelle,, puisque l'on connaît maintenant
de nombreuses variétés de palmier à huile,
de savoir exactement quels sont les rende-
ments et la composition du beurre de ces
diverses variétés. Des huit échantillons
examinés par M. HÉBERT, six appartenaient
au groupe nigrescens (dont les fruits sont
noirs avant maturité) et deux au groupe
virescens (dont les fruits avant maturité
sont verts). Les rendements en huile ont
varié dans de grandes proportions ; ce qui
se comprend, les noyaux étant plus ou
moins gros et la pulpe plus ou moins
épaisse. La quantité de substance grasse
obtenue, qui est de 41 à 63 0/0 de la pulpe
seule, peut ainsi varier entre 16 et 56
du fruit entier.
Les plus faibles rendements ont corres-
pondu aux variétés sempernigra, communis
et vulgaris de la sous-espèce nigrescens,
qui ont les noyaux les plus gros (30, 35 et
28 ° 0 de pulpe) ; les rendements les plus
élevés ont correspondu aux variétés pisi-
feravigracilinux du groupe vin>$cens(%§ et
77,7 0/o de pulpe du fruit). Dans ces deux
variétés, les amandes des noyaux sont tro.p
petites etleuir séparation trop difficile pour
qu'elles aient une valeur quelconque.
Tandis que les, fruits de la variété pisi-
fera donnent jusqu'à 56 %, d'huile, ceux
de la variété sernqiemigva n'en donnent
que 16°/0.
Les constantes, d'ailleurs, varient assez
peu dans tous les cas. Toutes ces graisses
fondent entre 42° et 45°", et leurs acides
gras entfe 44° et 4&Q. Presque toutes
peuvent être employées pour l'alimenta-
tion- , Les huiles de la variété conimums et
surtout de las variété sempemigra sont par-
ticulièrement appréciées ; celle de ta
variété pisifera est mangée fraîche ou sert
pour la friture dans les pays d'origine.
Cependant la variété repanda, est consi-
dérée par les indigènes comme une huile
qui occasionne des nausées et serait jus-
qu'à un certain point nocive.
A la Côte d'Ivoire, les peuplades fores-
tières consomment en assez grande quan-
tité un beurre dit « beurre de Doumori »,
qui provient des graines d'une sapotacée,
1 e Dumoria Heckelii Chev. Un arbre adulte
donne 30 kilos de ces graines, qui se com-
posent de 65 parties de coques et 35
d'amandes sèches. La matière grasse, qui
représente 40 0/0 des amandes, est solide
et jaunâtre ; elle fond à 34°, et ses acides à
60°. Elle peut donc servir non seulement
pour l'alimentation et en savonnerie,
mais aussi pour la fabrication des bougies.
De la même famille des Sapotacées est
un Chrysophylhim encore indéterminé,
que M. HÉBERT désigne seulement sous le
nom de Chrysophylhim <ïA dzopé. La
matière grasse est, cette fois, une huile
(fondant à 4°) qui rappellerait un peu
l'huile d'olive; mais la teneur des graines
(2-5 0/0) est trop faible pour qu'il y ait lieu
de penser à son extraction.
Même remarque pour FOmphalocarpum
anocentrum Pierre, toujours de la même
famille. La graine se compose de 60 ° 0 de
coques et 40 ° 0 d'amandes et n'abandonne
au total que 2,8 ° 0 d'une huile brunâtre
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