Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
230
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 134 –AOÛT 1912
cependant depuis si longtemps et d'une
manière tellement importante que c'est
nous qui devrions être les initiateurs..
, Le caoutchouc figure naturellement en
bonne place à Deventer, mais on se rend
compte cependant qu'en Hollande on a la
sagesse de ne rien lui sacrifier des autres
cultures qui ont apporté et apportent tant
de' richesse. Une collection très complète
des instruments de saignée et de récipients
-à latex permettra d'expliquer très nette-
ment aux élèves de l'Ecole les données du
problème que l'on a à résoudre'; la série
des types de caoutchouc classés d'après
les désignations commerciales, crêpes,
blocs, etc., montrent ce que l'on obtient et
le but vers lequel on doit tendre.
A propos de caoutchouc, l'attention géné-
rale était retenue par un échantillon du
caoutchouc « à base de poisson » dont on
a parlé dans ces derniers temps et sur
lequel, à défaut d'un examen plus appro-
fondi, on pouvait dire, simplement qu'il
ressemblait beaucoup à du para auquel on
aurait donné une forte odeur de poisson
pourri.
- La parasitologie tient comme il convient
une grande place dans le futur musée.
En particulier, il faut signaler une série
admirable des maladies de la canne à
sucre dont les préparations sont dans un
état de conservation qui tient du miracle.
A propos de sucre, les plans et les dia-
grammes d'usines à sucre envoyés par les
principaux constructeurs, ainsi qu'un très
beau laboratoire d'usine à sucre équipé par
WARMBRUNN, (lLJILlTZ et G0 de Berlin, donnent
une haute idée de la précision à laquelle
cette industrie est arrivée. Un moulin à
cannes exposé par J.-L." NERING, BÔGEL
et Co, les constructeurs de machines colo-
niales de Deventer, fonctionnait à vide.
Naturellement, les Indes Orientales tien-
nent dans les collections de Deventer. la
principale place. Cependant les Indes
Occidentales ont tenu à figurer dignement
à l'Exposition, mais on sent que les capita-
listes hollandais commencent à se détourner
de ces pays qui leur ont donné tant de
déboires et dont les planteurs sont cepen-
dant si dignes d'admiration pour la persis-
tance de leurs efforts.
Une nouvelle tentative est faite actuel-
lement sous la forme de plantations d'oran-
gers, et grâce à la courtoisie des membres
du Comité j'ai pu goùter aux fruits envoyés
tout exprès pour l'Exposition, fruits qui
m'ont rappelé au point de vue de leur
contexture nos oranges de Guinée, bien que
celles de Surinam fussent d'un beau jaune
dépourvues d'acidité et très parfumées, et
m'ont paru très propres à être importées
en Europe.
La Commission nommée au Surinam
pour préparer les collections de Deventer
a publié, à l'occasion de l'Exposition, une
série de jolies petites brochures sur les
différents produits exploités dans la
colonie : le cacao, le sucre, le café, les
bois, les oranges, les bananes, le caout-
chouc; et le Comité de l'Exposition a édité
un catalogue qui est le meilleur guide à
suivre par ceux qui voudraient constituer,
ainsi qu'on l'a fait à Deventer, des collec-
tions d'enseignement d'agriculture tropi-
cale.
J'ai dit qu'à Deventer avait été réalisé,
pour la première fois peut-être d'une
manière aussi complète, le type d'une expo-
sition coloniale qui doit avoir surtout un
but d'enseignement.
Le Comité a en effet complété l'Exposi-
tion par une série de vingt conférences
faites par les principaux spécialistes de
l'agriculture tropicale actuellement en
Hollande, auxquels on avait prié de
s'adjoindre M. T. A. HENRY, Directeur des
Laboratoires de l'Imperial Inslitute, M. DE
WJLDEMAN, Directeur du Jardin Colonial
de Bruxelles, M. HEIM, M. PERROT et
moi-même, à qui on avait bien voulu
demander de parler de la production des
Colonies Françaises. Les conférences por-
taient sur la technique actuelle de l'exploi-
tation des produits coloniaux les plus
importants. Après les avoir écoutées, on
possédait certainement les notions les plus
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 134 –AOÛT 1912
cependant depuis si longtemps et d'une
manière tellement importante que c'est
nous qui devrions être les initiateurs..
, Le caoutchouc figure naturellement en
bonne place à Deventer, mais on se rend
compte cependant qu'en Hollande on a la
sagesse de ne rien lui sacrifier des autres
cultures qui ont apporté et apportent tant
de' richesse. Une collection très complète
des instruments de saignée et de récipients
-à latex permettra d'expliquer très nette-
ment aux élèves de l'Ecole les données du
problème que l'on a à résoudre'; la série
des types de caoutchouc classés d'après
les désignations commerciales, crêpes,
blocs, etc., montrent ce que l'on obtient et
le but vers lequel on doit tendre.
A propos de caoutchouc, l'attention géné-
rale était retenue par un échantillon du
caoutchouc « à base de poisson » dont on
a parlé dans ces derniers temps et sur
lequel, à défaut d'un examen plus appro-
fondi, on pouvait dire, simplement qu'il
ressemblait beaucoup à du para auquel on
aurait donné une forte odeur de poisson
pourri.
- La parasitologie tient comme il convient
une grande place dans le futur musée.
En particulier, il faut signaler une série
admirable des maladies de la canne à
sucre dont les préparations sont dans un
état de conservation qui tient du miracle.
A propos de sucre, les plans et les dia-
grammes d'usines à sucre envoyés par les
principaux constructeurs, ainsi qu'un très
beau laboratoire d'usine à sucre équipé par
WARMBRUNN, (lLJILlTZ et G0 de Berlin, donnent
une haute idée de la précision à laquelle
cette industrie est arrivée. Un moulin à
cannes exposé par J.-L." NERING, BÔGEL
et Co, les constructeurs de machines colo-
niales de Deventer, fonctionnait à vide.
Naturellement, les Indes Orientales tien-
nent dans les collections de Deventer. la
principale place. Cependant les Indes
Occidentales ont tenu à figurer dignement
à l'Exposition, mais on sent que les capita-
listes hollandais commencent à se détourner
de ces pays qui leur ont donné tant de
déboires et dont les planteurs sont cepen-
dant si dignes d'admiration pour la persis-
tance de leurs efforts.
Une nouvelle tentative est faite actuel-
lement sous la forme de plantations d'oran-
gers, et grâce à la courtoisie des membres
du Comité j'ai pu goùter aux fruits envoyés
tout exprès pour l'Exposition, fruits qui
m'ont rappelé au point de vue de leur
contexture nos oranges de Guinée, bien que
celles de Surinam fussent d'un beau jaune
dépourvues d'acidité et très parfumées, et
m'ont paru très propres à être importées
en Europe.
La Commission nommée au Surinam
pour préparer les collections de Deventer
a publié, à l'occasion de l'Exposition, une
série de jolies petites brochures sur les
différents produits exploités dans la
colonie : le cacao, le sucre, le café, les
bois, les oranges, les bananes, le caout-
chouc; et le Comité de l'Exposition a édité
un catalogue qui est le meilleur guide à
suivre par ceux qui voudraient constituer,
ainsi qu'on l'a fait à Deventer, des collec-
tions d'enseignement d'agriculture tropi-
cale.
J'ai dit qu'à Deventer avait été réalisé,
pour la première fois peut-être d'une
manière aussi complète, le type d'une expo-
sition coloniale qui doit avoir surtout un
but d'enseignement.
Le Comité a en effet complété l'Exposi-
tion par une série de vingt conférences
faites par les principaux spécialistes de
l'agriculture tropicale actuellement en
Hollande, auxquels on avait prié de
s'adjoindre M. T. A. HENRY, Directeur des
Laboratoires de l'Imperial Inslitute, M. DE
WJLDEMAN, Directeur du Jardin Colonial
de Bruxelles, M. HEIM, M. PERROT et
moi-même, à qui on avait bien voulu
demander de parler de la production des
Colonies Françaises. Les conférences por-
taient sur la technique actuelle de l'exploi-
tation des produits coloniaux les plus
importants. Après les avoir écoutées, on
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