Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
No 133 - JUIILET 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 20i
bien exécuter cette opération : les deux
perches doivent être manœuvrées bien
simultanément, ni trop vite ni trop lente-
ment : dans le premier cas la tente serait
entraînée trop loin; dans le second, au
moment de la chute des perches la toile ne
serait pas assez tirée pour venir toucher la
terre du côté des anneaux.
Évaluation du volume offert aux vapeurs.
— Dans le cas d'un volume bien défini,
clos par des parois en grande partie imper-
méables (serre), le calcul peut, en général,
se faire très simplement avec une approxi-
mation suffisante. En tout cas, il ne néces-
site pas de connaissances spéciales et nous
ne nous en occuperons pas ici. Nous dirons
seulement que, pour ne pas avoir à tenir
compte des fuites de gaz qui peuvent se
produire, les parois devront être examinées
avec soin et les solutions de continuité
réduites au minimum. On pourra aussi
opérer de préférence par temps de pluie,
parce que l'eau remplit alors certaines fis-
sures et les pertes de gaz sont relativement
moindres.
S'il s'agit d'une tente, le cas est tout
différent. Le tissu employé conserve tou-
jours une certaine perméabilité pour les
gaz. La quantité d'acide cyanhydrique
ainsi perdue est d'autant plus considérable
que la surface est plus grande. Or il faut
remarquer que si le volume limité par une
tente est par exemple 4 ou 9 fois plus
grand que celui qui est limité par une
autre, la surface de la première tente est
seulement 2 fois ou 3 fois plus grande que
celle de la seconde. Autrement dit, quand
les dimensions d'une tente augmentent, le
volume délimité et la surface de cette tente
augmentent, mais la surface augmente
moins vite que le volume. Une grande
tente a donc une surface relativement
moindre qu'une petite tente, et, par suite,
la perte de gaz due à la perméabilité est
relativement plus grande pour une petite
tente. Il s'ensuit que pour l'établissement
des doses à employer il ne faut pas tenir
compte seulement du volume de la tente
mais aussi de sa surface.
Comme toutes les toiles ne présentent
pas, à beaucoup près, la même perméa-
bilité, il y aurait lieu de mesurer cette
dernière pour chaque tente employée et
d'en tenir compte pour le dosage. Des
éludes sont faites actuellement, en Amé-
rique, pour l'établissement de formules
de dosage plus précises basées sur cette
notion de perméabilité spécifique. Les
méthodes décrites plus loin doivent donc
être considérées comme en quelque sorte
provisoires, elles conduisent a employer
des doses notablement plus fortes que les
doses nécessaires (mais cependant pas
assez élevées pour nuire aux plantes).
Lorsque les études en cours auront précisé
exactement le rôle de la perméabilité on
pourra sans doute réaliser, dans la plupart
des cas, une économie de cyanure, mais,
en attendant ces précisions, il est prudent
de s'en tenir aux formules reconnues
comme bonnes par la pratique.
L'arbre étant recouvert par la tente, il y
a lieu d'effectuer sur celle-ci les mesures
suivantes : 1) longueur de l'arc passant
par le sommet de la tente et circonscrivant
l'arbre (intersection de la tente avec un
plan vertical passant par l'axe); 2) circon-
férence de la tente à une hauteur de 1 m.
au-dessus du sol.
Pour prendre ces mesures il est com-
mode de procéder de la façon suivante:
L'appareil utilisé est une sorte de trans-
formation de la ligne de pêcheur : à l'extré-
mité d'une gaule (dont la longueur est
suffisante pour atteindre le sommet de
l'arbre) est fixé un anneau. Dans cet anneau
passe un fil de laiton assez flexible (tel que
les conducteurs employés pour les son-
neries électriques) préalablement gradué
en mètres. A l'une des extrémités de ce
fil est fixé un hameçon dont on a enlevé le
crochet destiné à retenir les poissons. Ce
hameçon sert à fixer le bout du fil sur la
tente à 1 m. du sol. Au moyen de la gaule
on dispose le fil.suivant l'arc à mesurer,
c'est-à-dire qu'on le fait passer par le
sommet de la tente et retomber jusqu'à
terre de l'autre côté; on regarde quelle
bien exécuter cette opération : les deux
perches doivent être manœuvrées bien
simultanément, ni trop vite ni trop lente-
ment : dans le premier cas la tente serait
entraînée trop loin; dans le second, au
moment de la chute des perches la toile ne
serait pas assez tirée pour venir toucher la
terre du côté des anneaux.
Évaluation du volume offert aux vapeurs.
— Dans le cas d'un volume bien défini,
clos par des parois en grande partie imper-
méables (serre), le calcul peut, en général,
se faire très simplement avec une approxi-
mation suffisante. En tout cas, il ne néces-
site pas de connaissances spéciales et nous
ne nous en occuperons pas ici. Nous dirons
seulement que, pour ne pas avoir à tenir
compte des fuites de gaz qui peuvent se
produire, les parois devront être examinées
avec soin et les solutions de continuité
réduites au minimum. On pourra aussi
opérer de préférence par temps de pluie,
parce que l'eau remplit alors certaines fis-
sures et les pertes de gaz sont relativement
moindres.
S'il s'agit d'une tente, le cas est tout
différent. Le tissu employé conserve tou-
jours une certaine perméabilité pour les
gaz. La quantité d'acide cyanhydrique
ainsi perdue est d'autant plus considérable
que la surface est plus grande. Or il faut
remarquer que si le volume limité par une
tente est par exemple 4 ou 9 fois plus
grand que celui qui est limité par une
autre, la surface de la première tente est
seulement 2 fois ou 3 fois plus grande que
celle de la seconde. Autrement dit, quand
les dimensions d'une tente augmentent, le
volume délimité et la surface de cette tente
augmentent, mais la surface augmente
moins vite que le volume. Une grande
tente a donc une surface relativement
moindre qu'une petite tente, et, par suite,
la perte de gaz due à la perméabilité est
relativement plus grande pour une petite
tente. Il s'ensuit que pour l'établissement
des doses à employer il ne faut pas tenir
compte seulement du volume de la tente
mais aussi de sa surface.
Comme toutes les toiles ne présentent
pas, à beaucoup près, la même perméa-
bilité, il y aurait lieu de mesurer cette
dernière pour chaque tente employée et
d'en tenir compte pour le dosage. Des
éludes sont faites actuellement, en Amé-
rique, pour l'établissement de formules
de dosage plus précises basées sur cette
notion de perméabilité spécifique. Les
méthodes décrites plus loin doivent donc
être considérées comme en quelque sorte
provisoires, elles conduisent a employer
des doses notablement plus fortes que les
doses nécessaires (mais cependant pas
assez élevées pour nuire aux plantes).
Lorsque les études en cours auront précisé
exactement le rôle de la perméabilité on
pourra sans doute réaliser, dans la plupart
des cas, une économie de cyanure, mais,
en attendant ces précisions, il est prudent
de s'en tenir aux formules reconnues
comme bonnes par la pratique.
L'arbre étant recouvert par la tente, il y
a lieu d'effectuer sur celle-ci les mesures
suivantes : 1) longueur de l'arc passant
par le sommet de la tente et circonscrivant
l'arbre (intersection de la tente avec un
plan vertical passant par l'axe); 2) circon-
férence de la tente à une hauteur de 1 m.
au-dessus du sol.
Pour prendre ces mesures il est com-
mode de procéder de la façon suivante:
L'appareil utilisé est une sorte de trans-
formation de la ligne de pêcheur : à l'extré-
mité d'une gaule (dont la longueur est
suffisante pour atteindre le sommet de
l'arbre) est fixé un anneau. Dans cet anneau
passe un fil de laiton assez flexible (tel que
les conducteurs employés pour les son-
neries électriques) préalablement gradué
en mètres. A l'une des extrémités de ce
fil est fixé un hameçon dont on a enlevé le
crochet destiné à retenir les poissons. Ce
hameçon sert à fixer le bout du fil sur la
tente à 1 m. du sol. Au moyen de la gaule
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c'est-à-dire qu'on le fait passer par le
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