Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
224 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 133 — JUILLET 1912
d'ailleurs superflu, pleine et entière
réussite.
Pour tous renseignements, on peut
s'adresser soit au Secrétariat de l'Associa-
tion Française du Froid, 9, rue Carnot à
Paris, soit au Siège du Comité Toulousain
du Congrès, à la Mairie de Toulouse.
'N,.
L Exposition des Produits du Sol
de la « Dépêche Coloniale ».
Cette Exposition, la troisième de la série,
présentait un ensemble plus complet que
les deux premières, ce qui s'explique par
la timidité des industriels et commerçants
a répondre à une invitation nouvelle pour
eux, et il a fallu le succès des deux pre-
mières manifestations pour assurer à
celle-ci un concours plus important.
Si les organisateurs ont complété les
expositions privées par l'appoint de col-
lections officielles, nous sommes heureux
de reconnaître que ces dernières, si elles
sont les plus variées, ne sont pas les plus
parfaites à la fois comme présentation et
comme qualité des produits présentés.
Nous n'énumérerons pas les produits en
détail, cette note ne devant pas constituer
un catalogue; mais nous signalerons, au
passage, ce qui nous a le plus frappé, c'est-
à-dire les échantillons superbes de gommes
arabiques réunis par un importateur bien
connu, M. A. SïLRM, dont la collection est
remarquable, tant par le volume des échan-
tillons que par leur pureté; les vanilles de
M. M. SIMON, dont le nom est fréquemment
revenu dans nos colonnes lorsqu'il s'est
agi du commerce de cette gousse; les cafés
Kouilou de M. P. ANCEL, dont il aurait été
produit 30 t. en 1911; les kolas de la So-
ciété « la Camayenne », dont les planta-
tions, en rapport ou en cours d'achève-
ment, atteignent i-o0 hectares, sans parler
bien entendu des affaires de bananes, dont
*on connaît l'importance.
Nous avons appris avec plaisir que la
Société Agricole, Industrielle et Forestière
pour l'Afrique, à laquelle nous connais-
sions des exploitations forestières impor-
tantes, possède au Gabon près de 100.000 ca-
caoyers, 100.000 palmiers à huile et
500.000 arbres à caoutchouc (dont on ne
nous dit malheureusement pas l'âge). Elle
s'est spécialement préoccupée de l'exploi-
tation de l'Elaeis, et une usine d'extraction
fonctionnera au mois d'octobre prochain,
qui pressera du même coup l'amande et le
fruit, donnant une huile pour laquelle on
avait autrefois proposé le nom d'huile de
palmier, mélange d'huile de palme et
d'huile de palmiste, et qui trouve son
emploi en savonnerie et dans quelques
autres industries.
La Société Française des Distilleries de
l'Indo-Chine exposait plusieurs échantil-
lons des riz qu'elle distille, ainsi que des
préparations de laboratoire, un alambic
indigène que nous avons vu autrefois à
Marseille, et des plans et photographies
montrant l'importance de cette entreprise
Française en Extrême-Orient; on sait d'ail-
leurs que cette Société n'a pas borné son
extension à l'Indo-Chine, et qu'on la re-
trouve en Chine, où elle occupe une place
prépondérante.
Quelques autres vitrines, moins impor-
tantes, rappelaient la présence dans nos
colonies d'Extrême-Orient de très sérieuses
Maisons, comme DELIGNON, avec ses soies
et ses thés, et l'Union Commerciale Indo-
Chinoise, avec des riz, poivres, sticklac et
graines oléagineuses.
Si nous sommes heureux de consacrer
quelques lignes à cette manifestation, c'est
qu'elle a eu lieu dans un centre générale-
ment considéré comme étranger aux choses
coloniales, et aussi parce que l'ensemble
des exposants constitue à lui seul un total
satisfaisant de capitaux français consacré
à nos possessions d'outremer, en dépit de
cette vieille croyance que notre argent
dépasse rarement l'ombre du clocher; les
visitants de l'Exposition auront pu se
rendre compte du contraire.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant : F. MAIN.
d'ailleurs superflu, pleine et entière
réussite.
Pour tous renseignements, on peut
s'adresser soit au Secrétariat de l'Associa-
tion Française du Froid, 9, rue Carnot à
Paris, soit au Siège du Comité Toulousain
du Congrès, à la Mairie de Toulouse.
'N,.
L Exposition des Produits du Sol
de la « Dépêche Coloniale ».
Cette Exposition, la troisième de la série,
présentait un ensemble plus complet que
les deux premières, ce qui s'explique par
la timidité des industriels et commerçants
a répondre à une invitation nouvelle pour
eux, et il a fallu le succès des deux pre-
mières manifestations pour assurer à
celle-ci un concours plus important.
Si les organisateurs ont complété les
expositions privées par l'appoint de col-
lections officielles, nous sommes heureux
de reconnaître que ces dernières, si elles
sont les plus variées, ne sont pas les plus
parfaites à la fois comme présentation et
comme qualité des produits présentés.
Nous n'énumérerons pas les produits en
détail, cette note ne devant pas constituer
un catalogue; mais nous signalerons, au
passage, ce qui nous a le plus frappé, c'est-
à-dire les échantillons superbes de gommes
arabiques réunis par un importateur bien
connu, M. A. SïLRM, dont la collection est
remarquable, tant par le volume des échan-
tillons que par leur pureté; les vanilles de
M. M. SIMON, dont le nom est fréquemment
revenu dans nos colonnes lorsqu'il s'est
agi du commerce de cette gousse; les cafés
Kouilou de M. P. ANCEL, dont il aurait été
produit 30 t. en 1911; les kolas de la So-
ciété « la Camayenne », dont les planta-
tions, en rapport ou en cours d'achève-
ment, atteignent i-o0 hectares, sans parler
bien entendu des affaires de bananes, dont
*on connaît l'importance.
Nous avons appris avec plaisir que la
Société Agricole, Industrielle et Forestière
pour l'Afrique, à laquelle nous connais-
sions des exploitations forestières impor-
tantes, possède au Gabon près de 100.000 ca-
caoyers, 100.000 palmiers à huile et
500.000 arbres à caoutchouc (dont on ne
nous dit malheureusement pas l'âge). Elle
s'est spécialement préoccupée de l'exploi-
tation de l'Elaeis, et une usine d'extraction
fonctionnera au mois d'octobre prochain,
qui pressera du même coup l'amande et le
fruit, donnant une huile pour laquelle on
avait autrefois proposé le nom d'huile de
palmier, mélange d'huile de palme et
d'huile de palmiste, et qui trouve son
emploi en savonnerie et dans quelques
autres industries.
La Société Française des Distilleries de
l'Indo-Chine exposait plusieurs échantil-
lons des riz qu'elle distille, ainsi que des
préparations de laboratoire, un alambic
indigène que nous avons vu autrefois à
Marseille, et des plans et photographies
montrant l'importance de cette entreprise
Française en Extrême-Orient; on sait d'ail-
leurs que cette Société n'a pas borné son
extension à l'Indo-Chine, et qu'on la re-
trouve en Chine, où elle occupe une place
prépondérante.
Quelques autres vitrines, moins impor-
tantes, rappelaient la présence dans nos
colonies d'Extrême-Orient de très sérieuses
Maisons, comme DELIGNON, avec ses soies
et ses thés, et l'Union Commerciale Indo-
Chinoise, avec des riz, poivres, sticklac et
graines oléagineuses.
Si nous sommes heureux de consacrer
quelques lignes à cette manifestation, c'est
qu'elle a eu lieu dans un centre générale-
ment considéré comme étranger aux choses
coloniales, et aussi parce que l'ensemble
des exposants constitue à lui seul un total
satisfaisant de capitaux français consacré
à nos possessions d'outremer, en dépit de
cette vieille croyance que notre argent
dépasse rarement l'ombre du clocher; les
visitants de l'Exposition auront pu se
rendre compte du contraire.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassette. Le Gérant : F. MAIN.
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