Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
- 222 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 133 — JUIILLET-1912
pays où - l'on avait obtenu les résultats don-
nant le plus d'espoir, les quantités sont
passées de 12.000 balles en 1909 à
6.000 balles en 1910 et à 5.900 balles en
1911. Pour expliquer cette diminution on a
invoqué la fréquence des vents qui aurait
nui aux cultures, mais au Togo, où en
somme les conditions climatériques sont
les mêmes, les récoltes respectives ont été
pour 1909-1910 de 1.840 balles et pour
1908 1909 de 2.043 balles. On a décidé à
Lagos de donner une prime à la culture en
élevant le prix d'achat; c'est là un procédé
qui peut être employé grâce aux fonds dont
dispose l'Association, mais qui laisse pen-
ser qu'après dix ans d'efforts, on n'est
arrivé à obtenir des indigènes une produc-
tion un peu importante de coton que parce
que l'on a payé des prix qui n'étaient pas
commerciaux. On est donc encore entière-
ment à la période de débuts, et l'on n'en
sortira que si l'on arrive à modifier les pro-
cédés de culture et les rendements de façon
à ce que les indigènes aient intérêt à pro-
duire du coton à la place d'autres cultures,
actuellement plus rémunératrices.
E. B.
cttj Tt~~e, �
Encore l'huile d'Hévéa.
Noireconfrère M. HAMEL S:VIlTH, Dirrcteur
du « Tropical Life », nous a communiqué
les épreuves d'une assez longue note rela-
tive à l'huile de graines d'Hévéa, dont
nous nous sommes nous-mêmes occupés à
plusieurs reprises, en particulier dans nos
numéros 39, 83, 111 et 124.
En substance, - notre confrère, qui a
ouvert une sérieuse enquête auprès d'une
des plus importantes huileries d'Angle-
terre, la Hull OU Manufacturing C°, voit
dans l'exploitation des graines d'Hévéa
pour la production de l'huile une source
appréciable de profits, au jour déjà prochain
où les plantations pourront en récolter
plus qu'il n'en sera nécessaire pour assurer
les ensemencements des nouvelles entre-
prises, et les remplacements dans les pro-
priétés existantes. Il cite à ce sujet des
chiffres suggestifs ; aux 40 millions d'arbres
de Malaisie prêts à entrer en rapport, et
qui fourniraient de 18 à 20.000 t. de graines,
il y a lieu d'ajouter les 350.000 acres qu'on
dit avoir été plantés en 1911 dans la même
région, les 40.000 acres de Ceylan, à peu
près autant pour les autres centres moins
im portants, et enfin les Brésil, ce qui peut
correspondre à une production de plusieurs
dizaines de milliers de tonnes de graines.
L'auteur de la note estime que le prix
de la récolte, de la décortication et du
transport ne sera pas excessif lorsque le
marché se sera établi, d'autant plus qu'il
envisage la décortication sur place, pour
épargner environ 50 °/o de frais de trans-
port. Or, il est d'accord, sur le nombre
d'amandes nécessaires pour donner une
tonne, avec les documents que nous avons
publiés dans le J.d'A.T., et parie tle
750.000, bien que la Hull Oil Mfg. Co pré-
tende, et cela semble logique, qu'il n'existe
guère deux échantillons compaiables. Il
donne également le prix de 9 à 12 livres
comme prix d'une tonne de graines. Dans
ces conditions, nous craignons pour les
planteurs d'Hévéa qu'il n'y ait pas grand
espoir d'augmentation de leurs revenus par
la vente des graines à l'huilerie, et que la
question reste au point où elle a été laissée
par M, PETCH et que nous avons exposée
en détail dans notre numéro 111 (sep-
tembre 1910, page 284). Dans cette note,
M. £ETCH se basait précisément sur ce prix
moyen de £ 10 la tonne et sur les seuls frais
de récolte pour prétendre qu'il n'y avait
pas d'utilisation pratique possible. Ces
frais seraient de 4 d. par mille, soit, pour
750.000 graines, 300 francs, eu £ 42.
M. PETCH se basait en réalité, suivant les
régions où les observations avaientété laites,
sur des chiffres variantentre 620.000 graines
et 1 million de graines à la tonne (1). Les
frais de récolte, évalués à un taux qu'il
(1) D'après l'Agricultural Bulletin of the Straits and
F. M. S. la différence proviendrait de ce qu'on table
tantôt sur des graines fraîches, tantôt sur des graines
sèches, et il y aurait lieu de s'arrêter au chiffre de
533.000 graines pour une tonne d'amandes sèches.
pays où - l'on avait obtenu les résultats don-
nant le plus d'espoir, les quantités sont
passées de 12.000 balles en 1909 à
6.000 balles en 1910 et à 5.900 balles en
1911. Pour expliquer cette diminution on a
invoqué la fréquence des vents qui aurait
nui aux cultures, mais au Togo, où en
somme les conditions climatériques sont
les mêmes, les récoltes respectives ont été
pour 1909-1910 de 1.840 balles et pour
1908 1909 de 2.043 balles. On a décidé à
Lagos de donner une prime à la culture en
élevant le prix d'achat; c'est là un procédé
qui peut être employé grâce aux fonds dont
dispose l'Association, mais qui laisse pen-
ser qu'après dix ans d'efforts, on n'est
arrivé à obtenir des indigènes une produc-
tion un peu importante de coton que parce
que l'on a payé des prix qui n'étaient pas
commerciaux. On est donc encore entière-
ment à la période de débuts, et l'on n'en
sortira que si l'on arrive à modifier les pro-
cédés de culture et les rendements de façon
à ce que les indigènes aient intérêt à pro-
duire du coton à la place d'autres cultures,
actuellement plus rémunératrices.
E. B.
cttj Tt~~e, �
Encore l'huile d'Hévéa.
Noireconfrère M. HAMEL S:VIlTH, Dirrcteur
du « Tropical Life », nous a communiqué
les épreuves d'une assez longue note rela-
tive à l'huile de graines d'Hévéa, dont
nous nous sommes nous-mêmes occupés à
plusieurs reprises, en particulier dans nos
numéros 39, 83, 111 et 124.
En substance, - notre confrère, qui a
ouvert une sérieuse enquête auprès d'une
des plus importantes huileries d'Angle-
terre, la Hull OU Manufacturing C°, voit
dans l'exploitation des graines d'Hévéa
pour la production de l'huile une source
appréciable de profits, au jour déjà prochain
où les plantations pourront en récolter
plus qu'il n'en sera nécessaire pour assurer
les ensemencements des nouvelles entre-
prises, et les remplacements dans les pro-
priétés existantes. Il cite à ce sujet des
chiffres suggestifs ; aux 40 millions d'arbres
de Malaisie prêts à entrer en rapport, et
qui fourniraient de 18 à 20.000 t. de graines,
il y a lieu d'ajouter les 350.000 acres qu'on
dit avoir été plantés en 1911 dans la même
région, les 40.000 acres de Ceylan, à peu
près autant pour les autres centres moins
im portants, et enfin les Brésil, ce qui peut
correspondre à une production de plusieurs
dizaines de milliers de tonnes de graines.
L'auteur de la note estime que le prix
de la récolte, de la décortication et du
transport ne sera pas excessif lorsque le
marché se sera établi, d'autant plus qu'il
envisage la décortication sur place, pour
épargner environ 50 °/o de frais de trans-
port. Or, il est d'accord, sur le nombre
d'amandes nécessaires pour donner une
tonne, avec les documents que nous avons
publiés dans le J.d'A.T., et parie tle
750.000, bien que la Hull Oil Mfg. Co pré-
tende, et cela semble logique, qu'il n'existe
guère deux échantillons compaiables. Il
donne également le prix de 9 à 12 livres
comme prix d'une tonne de graines. Dans
ces conditions, nous craignons pour les
planteurs d'Hévéa qu'il n'y ait pas grand
espoir d'augmentation de leurs revenus par
la vente des graines à l'huilerie, et que la
question reste au point où elle a été laissée
par M, PETCH et que nous avons exposée
en détail dans notre numéro 111 (sep-
tembre 1910, page 284). Dans cette note,
M. £ETCH se basait précisément sur ce prix
moyen de £ 10 la tonne et sur les seuls frais
de récolte pour prétendre qu'il n'y avait
pas d'utilisation pratique possible. Ces
frais seraient de 4 d. par mille, soit, pour
750.000 graines, 300 francs, eu £ 42.
M. PETCH se basait en réalité, suivant les
régions où les observations avaientété laites,
sur des chiffres variantentre 620.000 graines
et 1 million de graines à la tonne (1). Les
frais de récolte, évalués à un taux qu'il
(1) D'après l'Agricultural Bulletin of the Straits and
F. M. S. la différence proviendrait de ce qu'on table
tantôt sur des graines fraîches, tantôt sur des graines
sèches, et il y aurait lieu de s'arrêter au chiffre de
533.000 graines pour une tonne d'amandes sèches.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 30/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6446832v/f30.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6446832v/f30.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6446832v/f30.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6446832v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6446832v