Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1912 30 juin 1912
Description : 1912/06/30 (A12,N132). 1912/06/30 (A12,N132).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446831f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
190
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
N° 132 - JUIN 1912
mélanges suivants sont parmi les meil-
leurs :
Essence de citronnelle 1 partie.
Alcool camphré. 1 —
Essence de cèdre 1/2 —
ou :
Huile de ricin. 1 partie.
Alcool. 1 —
Essence de lavande 1 —
La poudre de fleurs de pyrèthre peut
être utilisée soit en la dispersant simple-
ment dans l'air de la pièce où sont les
moustiques à détruire, soit en la faisant
brûler. Il faut alors près d'une livre de
poudre pour un espace d'environ 50 m3.
On peut faire fondre une certaine quan-
tité d'acide phénique cristallisé, verser
doucement sur un poids égal de camphre,
on obtient un liquide légèrement volatil et
stable. On fait volatiliser 60 gr. de ce
mélange au-dessus d'une lampe pour trai-
ter un espace de 100 m3.
On peut encore employer, pour les fu-
migations, l'anhydride sulfureux (l.SOOgr.
de soufre pour 100 ml.) ou le produit de la
combustion de Datura stramonium en pou-
dre (200 gr. pour 100 m3, mélangés à
60 gr. de salpêtre pour faciliter la combus-
tion).
Voici maintenant un appareil simple et
peu coûteux pour capturer et tuer les mous-
tiques réfugiés au plafond : clouer à l'extré-
mité d'un long bâton un couvercle de
boîte de conserves par exemple, l'axe de cet
objet coïncidant avec l'axe du bâton, ver-
ser dans le couvercle environ une cuille-
rée de pétrole et l'appliquer contre le pla-
fond de façon à enfermer les moustiques
l'un après l'autre ; chaque bestiole, en
essayant de s'envoler, viendra au contact
du pétrole, et y mourra.
Pour faire disparaître l'irritation causée
par la piqûre des moustiques, humec-
ter l'extrémité d'un savon quelconque et le
frotter doucement sur le point piqué. On
peut encore recommander l'eau sédative,
l'alcool, la glycérine.
Les cavités ou récipients susceptibles de
retenir de l'eau et par suite de former des
places de reproduction pour les moustiques,
devront être soigneusement recherchés
autour des maisons et éliminés ; les ton-
neaux destinés à recueillir la pluie seront
recouverts d'une toile métallique assez
fine et bien ajustée; on veillera à ce que
les gouttières ne soient pas obstruées, à ce
que l'eau des abreuvoirs des animaux
domestiques soit changée tous les jours.
Dans les pays chauds les bénitiers, les urnes
des cimetières, les vases à fleurs dans les
maisons, les pots à eau dans les chambres,
les empreintes laissées par les pieds des
chevaux dans les sols argileux, peuvent
produire des moustiques en abondance. Si
l'on doit mettre les pieds d'une table dans
des récipients pleins d'eau pour éviter les
fourmis ou les termites, il faudra avoir
soin d'ajouter à l'eau quelques gouttes de
pétrole.
Pour supprimer beaucoup de nids à
moustiques le drainage pourra souvent
être utilisé comme il l'a été, avec succès,
dans plusieurs États de l'Amérique du
Nord.
Afin d'éviter la reproduction des mous-
tiques dans les eaux stagnantes qui ne peu-
vent être supprimées, on peut les recou-
vrir d'une pellicule de pétrole (1 gr. 2
par m2 environ). Au Panama, on utilise la
recette suivante : Chauffera 100° C. 480litres
d'acide phénique, ajouter alors 68 kg. de
résine pulvérisée ou finement broyée et
maintenir le mélange à 100°. Ajouter
14 kg. de soude caustique et maintenir la
température jusqu'à ce que l'on ait une
solution foncée sans dépôt. Remuer forte-
ment depuis l'addition de résine jusqu'à la
fin. Ajoutée à 10.000 parties d'eau, une
partie de cette solution tuerait les larves
d'Anophèles en moins d'une demi heure.
On peut dans certains cas utiliser comme
auxiliaires les ennemis des moustiques.
Certains poissons, en particulier le vul-
gaire poisson rouge et une espèce du genre
Girardinus se nourrissent des larves.
Beaucoup d'insectes aquatiques font de
même. Certains oiseaux et chauves-souris
chassent les adultes. Près de San Antonio,
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
N° 132 - JUIN 1912
mélanges suivants sont parmi les meil-
leurs :
Essence de citronnelle 1 partie.
Alcool camphré. 1 —
Essence de cèdre 1/2 —
ou :
Huile de ricin. 1 partie.
Alcool. 1 —
Essence de lavande 1 —
La poudre de fleurs de pyrèthre peut
être utilisée soit en la dispersant simple-
ment dans l'air de la pièce où sont les
moustiques à détruire, soit en la faisant
brûler. Il faut alors près d'une livre de
poudre pour un espace d'environ 50 m3.
On peut faire fondre une certaine quan-
tité d'acide phénique cristallisé, verser
doucement sur un poids égal de camphre,
on obtient un liquide légèrement volatil et
stable. On fait volatiliser 60 gr. de ce
mélange au-dessus d'une lampe pour trai-
ter un espace de 100 m3.
On peut encore employer, pour les fu-
migations, l'anhydride sulfureux (l.SOOgr.
de soufre pour 100 ml.) ou le produit de la
combustion de Datura stramonium en pou-
dre (200 gr. pour 100 m3, mélangés à
60 gr. de salpêtre pour faciliter la combus-
tion).
Voici maintenant un appareil simple et
peu coûteux pour capturer et tuer les mous-
tiques réfugiés au plafond : clouer à l'extré-
mité d'un long bâton un couvercle de
boîte de conserves par exemple, l'axe de cet
objet coïncidant avec l'axe du bâton, ver-
ser dans le couvercle environ une cuille-
rée de pétrole et l'appliquer contre le pla-
fond de façon à enfermer les moustiques
l'un après l'autre ; chaque bestiole, en
essayant de s'envoler, viendra au contact
du pétrole, et y mourra.
Pour faire disparaître l'irritation causée
par la piqûre des moustiques, humec-
ter l'extrémité d'un savon quelconque et le
frotter doucement sur le point piqué. On
peut encore recommander l'eau sédative,
l'alcool, la glycérine.
Les cavités ou récipients susceptibles de
retenir de l'eau et par suite de former des
places de reproduction pour les moustiques,
devront être soigneusement recherchés
autour des maisons et éliminés ; les ton-
neaux destinés à recueillir la pluie seront
recouverts d'une toile métallique assez
fine et bien ajustée; on veillera à ce que
les gouttières ne soient pas obstruées, à ce
que l'eau des abreuvoirs des animaux
domestiques soit changée tous les jours.
Dans les pays chauds les bénitiers, les urnes
des cimetières, les vases à fleurs dans les
maisons, les pots à eau dans les chambres,
les empreintes laissées par les pieds des
chevaux dans les sols argileux, peuvent
produire des moustiques en abondance. Si
l'on doit mettre les pieds d'une table dans
des récipients pleins d'eau pour éviter les
fourmis ou les termites, il faudra avoir
soin d'ajouter à l'eau quelques gouttes de
pétrole.
Pour supprimer beaucoup de nids à
moustiques le drainage pourra souvent
être utilisé comme il l'a été, avec succès,
dans plusieurs États de l'Amérique du
Nord.
Afin d'éviter la reproduction des mous-
tiques dans les eaux stagnantes qui ne peu-
vent être supprimées, on peut les recou-
vrir d'une pellicule de pétrole (1 gr. 2
par m2 environ). Au Panama, on utilise la
recette suivante : Chauffera 100° C. 480litres
d'acide phénique, ajouter alors 68 kg. de
résine pulvérisée ou finement broyée et
maintenir le mélange à 100°. Ajouter
14 kg. de soude caustique et maintenir la
température jusqu'à ce que l'on ait une
solution foncée sans dépôt. Remuer forte-
ment depuis l'addition de résine jusqu'à la
fin. Ajoutée à 10.000 parties d'eau, une
partie de cette solution tuerait les larves
d'Anophèles en moins d'une demi heure.
On peut dans certains cas utiliser comme
auxiliaires les ennemis des moustiques.
Certains poissons, en particulier le vul-
gaire poisson rouge et une espèce du genre
Girardinus se nourrissent des larves.
Beaucoup d'insectes aquatiques font de
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