Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
N 133 - JUILLET 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 195
remarquable par sa dureté et sa force et
qu'il est employé aux mêmes usages que
le Gaïac, dont il porte du reste le nom à la
Guyane.
Ses feuilles contiennent une huile aro-
matique, la coque de ses fruits ducopal et
son écorce un kmo utilisable pour la tanne-
rie et la teinture.
Commerce. — C'est le Vénézuéla qui
fournit la presque totalité des fèves Tonka
utilisées dans les autres parties du monde;
elles sont exportées de ce pays sous le nom
de Sarrapia et leur marché principal est
Ciudad-Bolivar.
Les États-Unis en consomment d'énor-
mes quantités qui arrivent par le port de
New-York. En Europ e les principaux
marchés sont Hambourg et Le Havre.
La Guyane française exporte en petites
quantités des fèves Tonka, désignées dans
les statistiques officielles sous le nom de
Fèves de gaïac. Voici les chiffres afférents
aux cinq dernières années.
En 1907 Néant.
190s. 50 kilos pour 500 francs.
1909. 27 — 270 —
1910. 1 —' 70 —
191 1. 3 — 30--
Les fèves du Vénézuéla dites Angostura
sont les plus appréciées : givr-ées,.. elles
valaient en mars 1912 de 35 à 40 IV. le kg. ;
celles des Guyanes .dites de Surinam,
givrées, mais plus petites, et celles de
Para, non givrées et moins parfumées, de
16 a 18 fr.
Le Bulletin Scientifique de la Maison
ROURE-BERTRAND, dont on connaît la docu-
mentation, disait, en avril dernier: « .La
qualité Angostura continue à être introu-
vable. On prétend que la dernière récolte
est encore déficitaire, et ne fournira pas
plus de 25.000 livres anglaises environ;
on aurait déjà passé des contrats à 50 fr. le
kg. » On voit que de mars à avril, les
cours avaient déjà monté. La poudre suit
des cours analogues.
La montée s'est encore accentuée depuis
cette date, alors qu'il y a un an, à pareille
époque, M. GEo. ERST les cotait : 32 à 35
pour les belles Angostura, et 22 à 25 pour
les suivantes.
Droits. — Au point de vue douanier, les
fèves Tonka sont assimilées aux muscades
en coques (104 fr. aux 1-6,0 kg.) ou aux mus-
cades sans coques (156 fr.) suivant la forme
sous laquelle elles sont importées.
Les fèves Tonka pulvérisées acquittent
le droit afférent aux muscades sans coques.
On applique le même tarif aux tourteaux
dont on a extrait l'huile.
Culture. — On a peu de renseignements
sur la culture du Dipteryx et sur les soins
qu'il convient de lui donner, car en général
il n'est pas cultivé.
HEUZÉ écrit-simplement que sa culture
est facile et qu'on le propage par graines
et par boutures.
Le Dr PREUSS dit qu'il semble se com-
plaire dans les mêmes conditions que le
Cacaoyer auquel il l'a trouvé mêlé à titre de
porte-ombre. Suivantle propriétaire d'une
plantation qu'il a visitée, à Borburata, le
Dipteryx réussirait même sur les coteaux
secs. Cette plantation vénézuélienne sem-
ble bien être la seule qui ait jamais éié
pratiquée.
L'indication que cet arbre a été cultivé
comme porte-ombre est intéressante, car
elle implique que, si l'on veut tenter un
essai de culture, l'arbre ne sera toujours
pas sans utilité pendant la période peut-
être longue qu'il faudra consacrer à l'obten-
tion de certains renseignements spéciaux,
tels que l'âge de rendement, la producti-
vité des sujets, etc. Il est évidemment dif-
ficile de se procurer sur les peuplements
existants quelques-unes de ces indications,
telles que l'âge du premier rendement, les
arbres actuels ayant tous un certain âge,
et les renseignements qu'on pourrait se
procurer étant exposés à se contredire.
Peut-être la plantation de Borburata pour-
rait-elle donner sur d'autres points-des
indications précieuses, comme l'opportu-
nité de plantation en pépinières, l'âge et
l'époque du repiquage, l'écarlement lors
de la mise en place, etc. Une dernière
question, la durée de la production, a
remarquable par sa dureté et sa force et
qu'il est employé aux mêmes usages que
le Gaïac, dont il porte du reste le nom à la
Guyane.
Ses feuilles contiennent une huile aro-
matique, la coque de ses fruits ducopal et
son écorce un kmo utilisable pour la tanne-
rie et la teinture.
Commerce. — C'est le Vénézuéla qui
fournit la presque totalité des fèves Tonka
utilisées dans les autres parties du monde;
elles sont exportées de ce pays sous le nom
de Sarrapia et leur marché principal est
Ciudad-Bolivar.
Les États-Unis en consomment d'énor-
mes quantités qui arrivent par le port de
New-York. En Europ e les principaux
marchés sont Hambourg et Le Havre.
La Guyane française exporte en petites
quantités des fèves Tonka, désignées dans
les statistiques officielles sous le nom de
Fèves de gaïac. Voici les chiffres afférents
aux cinq dernières années.
En 1907 Néant.
190s. 50 kilos pour 500 francs.
1909. 27 — 270 —
1910. 1 —' 70 —
191 1. 3 — 30--
Les fèves du Vénézuéla dites Angostura
sont les plus appréciées : givr-ées,.. elles
valaient en mars 1912 de 35 à 40 IV. le kg. ;
celles des Guyanes .dites de Surinam,
givrées, mais plus petites, et celles de
Para, non givrées et moins parfumées, de
16 a 18 fr.
Le Bulletin Scientifique de la Maison
ROURE-BERTRAND, dont on connaît la docu-
mentation, disait, en avril dernier: « .La
qualité Angostura continue à être introu-
vable. On prétend que la dernière récolte
est encore déficitaire, et ne fournira pas
plus de 25.000 livres anglaises environ;
on aurait déjà passé des contrats à 50 fr. le
kg. » On voit que de mars à avril, les
cours avaient déjà monté. La poudre suit
des cours analogues.
La montée s'est encore accentuée depuis
cette date, alors qu'il y a un an, à pareille
époque, M. GEo. ERST les cotait : 32 à 35
pour les belles Angostura, et 22 à 25 pour
les suivantes.
Droits. — Au point de vue douanier, les
fèves Tonka sont assimilées aux muscades
en coques (104 fr. aux 1-6,0 kg.) ou aux mus-
cades sans coques (156 fr.) suivant la forme
sous laquelle elles sont importées.
Les fèves Tonka pulvérisées acquittent
le droit afférent aux muscades sans coques.
On applique le même tarif aux tourteaux
dont on a extrait l'huile.
Culture. — On a peu de renseignements
sur la culture du Dipteryx et sur les soins
qu'il convient de lui donner, car en général
il n'est pas cultivé.
HEUZÉ écrit-simplement que sa culture
est facile et qu'on le propage par graines
et par boutures.
Le Dr PREUSS dit qu'il semble se com-
plaire dans les mêmes conditions que le
Cacaoyer auquel il l'a trouvé mêlé à titre de
porte-ombre. Suivantle propriétaire d'une
plantation qu'il a visitée, à Borburata, le
Dipteryx réussirait même sur les coteaux
secs. Cette plantation vénézuélienne sem-
ble bien être la seule qui ait jamais éié
pratiquée.
L'indication que cet arbre a été cultivé
comme porte-ombre est intéressante, car
elle implique que, si l'on veut tenter un
essai de culture, l'arbre ne sera toujours
pas sans utilité pendant la période peut-
être longue qu'il faudra consacrer à l'obten-
tion de certains renseignements spéciaux,
tels que l'âge de rendement, la producti-
vité des sujets, etc. Il est évidemment dif-
ficile de se procurer sur les peuplements
existants quelques-unes de ces indications,
telles que l'âge du premier rendement, les
arbres actuels ayant tous un certain âge,
et les renseignements qu'on pourrait se
procurer étant exposés à se contredire.
Peut-être la plantation de Borburata pour-
rait-elle donner sur d'autres points-des
indications précieuses, comme l'opportu-
nité de plantation en pépinières, l'âge et
l'époque du repiquage, l'écarlement lors
de la mise en place, etc. Une dernière
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