Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1912-07-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912

Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/03/2013

204 JOURNAL D'AGRICULTURE ITROPICALE N° 133 — JUILLET 1912

placés côte à côte, et séparés par des éléva-
teurs. Le ventilateur est unique, et refoule
à gauche dans le premier corps, à droite
dans un conduit bifurqué qui envoie une
partie de l'air dans le deuxième corps, le
reste dans le troisième. De ce chef, le grain
sortant du premier corps, et ayant subi
un séchage partiel, est remonté à la partie
supérieure du second corps où il reçoit un
air aussi chaud et aussi sec qu'à son entrée
dans le séchoir. Un deuxième élévateur

Fig. 9. — Séchoir CERATI. (Coupe verticale).

le transporte du collecteur du second corps
dans la trémie du troisième, où il est encore
une fois soumis à l'action d'un air non
imprégné d'humidité. Tous ceux qui sont au
courant du séchage verront immédiatement
l'avantage considérable que présente ce
mode de procéder sur les systèmes généra-
lement admis.

La figure 10 parle par elle-même; nous
ne nous étendrons donc pas sur les détails
de construction; mais nous dirons un mot
de l'épaisseur des compartiments et du
trajet de l'air chaud. On se rappellera peut-
être que dans l'appareil Chiesa, les com-

partiments verticaux avaient une faible
épaisseur, ce qui permettait à l'air péné-
trant des intervalles qui les séparaient
dans les compartiments proprement dits
d'atteindre toute la masse à dessécher
avant de s'échapper. Ici, dans le but d'aug-
menter la capacité du séchoir, on a laissé
à ces compartiments une largeur de 12 à
14 centimètres, trop forte pour qu'on soit
assuré que toute la masse sera touchée par
la chaleur. L'inventeur a remédié à ce qui

aurait pu être un inconvénient par le dis-
positif suivant : on remarquera sur le des-
sin qu'au milieu de la hauteur une cloison
sépare les intervalles existant entre les
compartiments du séchage. Cette cloison
est disposée de telle sorte que l'air, en con-
tact à la partie inférieure avec la paroi de
droite par exemple, sera, à la partie supé-
rieure, en contact avec la paroi de gauche.

Comme de plus les grains sont séchés au
cours de trois passages successifs, ce qui
donne aux grains placés au centre d'un
compartiment du premier corps la possi-
bilité d'être à la périphérie dans le deuxième

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