Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1912-07-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912

Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/03/2013

N* 133 — JUILLET 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 20)

Durée du traitement : trois quarts
d'heure à une heure. Au bout de ce temps,
s'il s'agit d'une tente on peut la faire
passer sur l'arbre suivant. Pour une serre
on ouvre les ouvertures d'aération et l'on
peut pénétrer dans la serre une heure
après.

Époque des fumigations. — Les fumiga-
tions d'acide cyanhydrique doivent se faire,
autant que possible, pendant le repos de la
végétation, le soir ou la nuit; Pour les
orangers et citronniers elles ne peuvent
nuire au fruit que s'il n'a pas encore
atteint la grosseur d'une noix. Elles
peuvent être dangereuses aussi pour les
arbres par grand vent ou lorsque la tempé-
rature n'est pas comprise entre 2° et 210 C.

Emploi du cyanure de sodium. — Pour
la production de l'acide cyanhydrique, le
cyanure de sodium présente quelques
avantages sur le cyanure de potassium. La
dose de cyanure de sodium à employer
dans chaque cas doit être égale aux trois
quarts de la dose de cyanure de potassium
qu'elle remplace. Pour 1 kg. de cyanure de
sodium, on doit employer 1 1. 1/2 d'acide
sulfurique et 2 1. d'eau. Il faut exiger un
cyanure de sodium bien pur et surtout
exempt, autant que possible, de chlorure de
sodium. L'absence de cette impureté doit
d'ailleurs être exigée également pour le
cyanure de potassium.

A. VUILLET,
Ingénieur-Agronome.

Sur deux Séchoirs de Riz.

Le Séchoir Cerati; fractionnement du séchage. — Le Séchoir V. Giardini ; réalisation
du séchage rationnel.

Par M. F. MAIN.

Nous avons vu, en rendant compte du
Concours de Séchoirs de Riz, dans notre
numéro de février dernier, que plusieurs
constructeurs avaient donné la préférence
aux systèmes dans lesquels les organes en
mouvement étaient réduits au minimum,
l'appareil Chiesa étant en quelque sorte le
prototype de cette classe d'appareils, tandis
que celui de Pozzi comportait, au contraire,
des toiles sans fin, base de la plupart des
séchoirs continus.

Les deux appareils sur lesquels nous
nous proposons de dire aujourd'hui quel-
ques mots appartiennent à l'un et à l'autre
de ces deux types; ce sont ceux de MM. CE-
RATI et Y. GIARDINI. Mais ce n'est pas tant
à cause de leurs dispositions mécaniques,
sur lesquelles nous n'insisterons pas beau-
coup, que nous avons tenu à les mention-
ner, qu'en raison des principes de séchage
sur lesquels ils sont basés. Il semble en
effet, au moins à première vue, que l'appa-
reil Cerati, à descente des grains par

pesanteur, ne diffère pas beaucoup du sé-
choir Chiesa, tandis que le séchoir Giardini
se rapproche du système Pozzi par la trans-
lation des grains dans un sens horizontal.

Les différences sont plus profondes et
affectent le fonctionnement du séchage.

Une description rapide du fonctionnement
- permettra de s'en rendre compte.

La figure 9 représente une coupe en
élévation du séchoir Cerati, et le dessin,
rapproché de notre figure 2 (no 128), mon-
tre des analogies frappantes avec cjelle-ci.

Nous retrouvons en effet un corps vertical
divisé en compartiments dans lesquels le
grain chemine de haut en bas, passant
d'une trémie supérieure dans un collecteur
inférieur, pendant que le courant d'air
suit un chemin inverse pour s'échapper à
la partie supérieure à travers le grain
placé dans la trémie. Mais la différence
fondamentale réside dans le séchage en
trois fois; en effet, la disposition de l'appa-
reil se répète trois fois, les trois corps étant

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