Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1912 31 mai 1912
Description : 1912/05/31 (A12,N131). 1912/05/31 (A12,N131).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468301
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
NO I3I — MAI 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 133
faut fermer les ventilateurs et arroser le
sol et les murs en dessous du tabac avec
de l'eau; cette humidité doit être main-
tenue pendant un jour, et ensuite un petit
feu est allumé dans le foyer et des sacs
sont placés sur le tuyau de chauffage pour
former la vapeur nécessaire à ramollir les
feuilles suffisamment pour pouvoir les en-
lever. Si l'on possède une chaudière por-
tative, cette vapeur est produite plus rapi-
dement et plus facilement. Lorsque la
nervure centrale est suffisamment ra-
mollie pour pouvoir plier sans casser, les
feuilles sont retirées, assorties et attachées
en. paquets de douze à quinze feuilles
chacun. On ne doit placer dans chaque
paquet que des feuilles de la même cou-
leur et de la même longueur; les feuilles
endommagées doivent être classées à part,
une classification convenable finissant tou-
jours par rapporter aux planteurs.
Les sortes doivent être mises en balles
séparément et, pour cette opération, le
tabac doit être juste assez humide pour
empêcher qu'il ne se brise. S'il y a trop
d'humidité, il y a pour le tabac jaune
danger de fermentation, ce qui lui donne
une couleur noire et de ce fait diminue sa
valeur.
M. II.- W. TAYLOR indique que les va-
riétés qui ont donné au Transvaal les meil-
leures feuilles jaunes par le procédé décrit
ci-dessus sont le Yellow Pryor, le Biillion,
Y H ester, le Blue Pryor et le Boyd 1269. Le
White Burley donne d'excellents résultats,
mais il demande à être traité avec soin
pour empêcher que la feuille ne devienne
rouge. Le tabac ne peut être traité par ce
procédé avec succès en vue d'obtenir des
feuilles jaunes que s'il a une couleur jaune-
vert dans le champ. Les pieds qui ont une
couleur vert sombre présentent des diffi-
cultés et doivent être écartés. On ne doit
pratiquer cette culture en vue de l'obten-
tion des feuilles jaunes qu'en prenant les
graines sur les pieds qui ont une tendance
très nette à jaunir sur le sol, et l'on doit
employer des sacs en papier pour éviter
l'hybridation. Pour cela, on doit laisser
trois ou quatre branches supérieures pour
produire les graines et environ seize à
dix-huit feuilles sur la tige. La plante doit
être recouverte d'un sac de papier attaché
avec une ficelle. Toutes les feuilles qui sont
ouvertes avant que les sacs soient placés
doivent être coupées. Lorsque la majorité
des boutons sont formés, soit 70 à 80, les
sacs doivent être enlevés et le reste des
fleurs et des boutons enlevé; les plantes
doivent être ensuite visitées toutes les
semaines pour enlever les fleurs qui
peuvent se former.
Nous ajouterons que, d'après M.-H.- W.
TAYLOR, le tabac destiné au « Flue-Curing»
doit être taillé bas, et c'est une bonne mé-
thode que de ne laisser à la plante que de
12 à 16 feuilles. Il est nécessaire en effet
pour le procédé «flue CuringM que toutes
les feuilles aient le même degré de ma-
turité lorsqu'elles sont cueillies; les feuilles
du haut restent petites et ne mûrissent
pas en même temps que les autres, et
donnent une couleur noire.
Au lieu de procéder pour la récolte
comme on le fait ordinairement en suspen-
• dant les pieds à cheval sur un bâton, il faut
séparer les feuilles de la tige dans le
champ et transporter les feuilles jusqu'au
séchoir dans des grands paniers plats; les
feuilles sont attachées à l'aide de fils de
fer et suspendues aux lattes par paquets de
8 à 12 feuilles.
Les premières feuilles à cueillir sont les
plus basses parce qu'elles mûrissent
d'abord, ensuite celles du milieu et enfin
du haut, de sorte que trois ramassages
successifs sont nécessaires. Le seul incon-
vénient de ce système de la cueillette
feuille par feuille, c'est qu'il demande plus
de main-d'œuvre que la coupe des pieds
entiers.
En somme, le jaunissement est une mé-
thode perfectionnée qui ne doit être ap-
pliquée que lorsqu'il est possible de la pour-
sui vre dans son entier avec assez de soin,
pour avoir un tabac qui obtienne les prix
élevés en vue desquels elle a été imaginée.
E. BAILLAUD.
faut fermer les ventilateurs et arroser le
sol et les murs en dessous du tabac avec
de l'eau; cette humidité doit être main-
tenue pendant un jour, et ensuite un petit
feu est allumé dans le foyer et des sacs
sont placés sur le tuyau de chauffage pour
former la vapeur nécessaire à ramollir les
feuilles suffisamment pour pouvoir les en-
lever. Si l'on possède une chaudière por-
tative, cette vapeur est produite plus rapi-
dement et plus facilement. Lorsque la
nervure centrale est suffisamment ra-
mollie pour pouvoir plier sans casser, les
feuilles sont retirées, assorties et attachées
en. paquets de douze à quinze feuilles
chacun. On ne doit placer dans chaque
paquet que des feuilles de la même cou-
leur et de la même longueur; les feuilles
endommagées doivent être classées à part,
une classification convenable finissant tou-
jours par rapporter aux planteurs.
Les sortes doivent être mises en balles
séparément et, pour cette opération, le
tabac doit être juste assez humide pour
empêcher qu'il ne se brise. S'il y a trop
d'humidité, il y a pour le tabac jaune
danger de fermentation, ce qui lui donne
une couleur noire et de ce fait diminue sa
valeur.
M. II.- W. TAYLOR indique que les va-
riétés qui ont donné au Transvaal les meil-
leures feuilles jaunes par le procédé décrit
ci-dessus sont le Yellow Pryor, le Biillion,
Y H ester, le Blue Pryor et le Boyd 1269. Le
White Burley donne d'excellents résultats,
mais il demande à être traité avec soin
pour empêcher que la feuille ne devienne
rouge. Le tabac ne peut être traité par ce
procédé avec succès en vue d'obtenir des
feuilles jaunes que s'il a une couleur jaune-
vert dans le champ. Les pieds qui ont une
couleur vert sombre présentent des diffi-
cultés et doivent être écartés. On ne doit
pratiquer cette culture en vue de l'obten-
tion des feuilles jaunes qu'en prenant les
graines sur les pieds qui ont une tendance
très nette à jaunir sur le sol, et l'on doit
employer des sacs en papier pour éviter
l'hybridation. Pour cela, on doit laisser
trois ou quatre branches supérieures pour
produire les graines et environ seize à
dix-huit feuilles sur la tige. La plante doit
être recouverte d'un sac de papier attaché
avec une ficelle. Toutes les feuilles qui sont
ouvertes avant que les sacs soient placés
doivent être coupées. Lorsque la majorité
des boutons sont formés, soit 70 à 80, les
sacs doivent être enlevés et le reste des
fleurs et des boutons enlevé; les plantes
doivent être ensuite visitées toutes les
semaines pour enlever les fleurs qui
peuvent se former.
Nous ajouterons que, d'après M.-H.- W.
TAYLOR, le tabac destiné au « Flue-Curing»
doit être taillé bas, et c'est une bonne mé-
thode que de ne laisser à la plante que de
12 à 16 feuilles. Il est nécessaire en effet
pour le procédé «flue CuringM que toutes
les feuilles aient le même degré de ma-
turité lorsqu'elles sont cueillies; les feuilles
du haut restent petites et ne mûrissent
pas en même temps que les autres, et
donnent une couleur noire.
Au lieu de procéder pour la récolte
comme on le fait ordinairement en suspen-
• dant les pieds à cheval sur un bâton, il faut
séparer les feuilles de la tige dans le
champ et transporter les feuilles jusqu'au
séchoir dans des grands paniers plats; les
feuilles sont attachées à l'aide de fils de
fer et suspendues aux lattes par paquets de
8 à 12 feuilles.
Les premières feuilles à cueillir sont les
plus basses parce qu'elles mûrissent
d'abord, ensuite celles du milieu et enfin
du haut, de sorte que trois ramassages
successifs sont nécessaires. Le seul incon-
vénient de ce système de la cueillette
feuille par feuille, c'est qu'il demande plus
de main-d'œuvre que la coupe des pieds
entiers.
En somme, le jaunissement est une mé-
thode perfectionnée qui ne doit être ap-
pliquée que lorsqu'il est possible de la pour-
sui vre dans son entier avec assez de soin,
pour avoir un tabac qui obtienne les prix
élevés en vue desquels elle a été imaginée.
E. BAILLAUD.
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