Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1912 30 juin 1912
Description : 1912/06/30 (A12,N132). 1912/06/30 (A12,N132).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446831f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
N° 132 - JuiN 1912
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
103
tions, par évaporation ou toute autre
cause, les masses expédiées perdent jus-
qu'à 20 de leur poids.
On conçoit bien qu'en présence de ces
procédés et des difficultés de récolte, il soit
hien difficile d'améliorer la production du
Jelutong. De plus, la mort rapide des
arbres ne permet pas de prévoir une grande
extension de l'exploitation de ce produit.
Il existe certainement encore de nom-
breuses forêts inexploitées, mais si toutes
sont dans des régions analogues à celles
que nous venons de décrire, il est peu
probable qu'on puisse y introduire des
méthodes de saignée rationnelles, qui
exigent une attention qu'on peut difficile-
ment demander aux indigènes qui mènent
cette existence misérable. Au surplus, la
baisse qui ne peut manquer de se produire
peu à peu sur le caoutchouc avec l'extpn-
sion de la production des plantations, doit
logiquement éliminer peu à peu les sortes
inférieures, et celles qui, comme le Jelu-
tong, ne sont pas à proprement parler des
caoutchoucs mais de fausses guttas.
Un arbre à gutta, le Pafaguiun leio-
carpum ou « llangkang » croît dans cette
même région marécageuse. Il livre un
latex analogue, mais qui, contrairement à
celui du « pantoeng », ne se mélange pas
à l'eau. Dans certaines régions on coupe
le tronc avant l'extraction; la gutta pro-
prement dite coagule environ une heure
après la saignée en une masse que l'on
chauffe ensuite à feu nu pendant une
demi-heure. Primitivement d'un blanc
pur, même après le chauffage, la masse
tourne au bout d'une quinzaine de jours
au rouge-brun clair. La recherche de la
gutta est réputée comme occasionnant plus
de travail et moins de bénéfices que celles
du latex de « pantoeng ». Le prix est de plus
du double du Jelutong sur place, mais dans
bien des localités il est en fin de compte
moins élevé en raison de la teneur consi-
dérable du Jelutong en eau. Nous ne nous
arrêterons du reste pas sur celte question, ce
Fig. 8 : Aspect des blessures du « Pantoeng »
après plusieurs rafraîchissements.
qui a trait à la gutta des Palaquium étant
beaucoup plus connu que ce qui concerne
le Jelutong proprement dit, sur lequel les
documents sont rares, ce qui nous a
engagés à faire profiler nos lecteurs des
renseignements ci-dessus, les textes origi-
naux en hollandais en restreignant la
diffusion que les photographies que nous
reproduisons rendraient encore plus dési-
rable.
F. M.
La culture du Camphrier aux États=Unis.
Par M. E. BAILLAUD. -
Le cantonnement de la culture du
camphrier à Formose et dans la province
de FuKienen Chine, a jusqu'ici limité les
connaissances des conditions dans lesquelles
la culture du camphrier peut être réalisée.
Une étude publiée par MM. S. C. IIOOD et
, 1
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
103
tions, par évaporation ou toute autre
cause, les masses expédiées perdent jus-
qu'à 20 de leur poids.
On conçoit bien qu'en présence de ces
procédés et des difficultés de récolte, il soit
hien difficile d'améliorer la production du
Jelutong. De plus, la mort rapide des
arbres ne permet pas de prévoir une grande
extension de l'exploitation de ce produit.
Il existe certainement encore de nom-
breuses forêts inexploitées, mais si toutes
sont dans des régions analogues à celles
que nous venons de décrire, il est peu
probable qu'on puisse y introduire des
méthodes de saignée rationnelles, qui
exigent une attention qu'on peut difficile-
ment demander aux indigènes qui mènent
cette existence misérable. Au surplus, la
baisse qui ne peut manquer de se produire
peu à peu sur le caoutchouc avec l'extpn-
sion de la production des plantations, doit
logiquement éliminer peu à peu les sortes
inférieures, et celles qui, comme le Jelu-
tong, ne sont pas à proprement parler des
caoutchoucs mais de fausses guttas.
Un arbre à gutta, le Pafaguiun leio-
carpum ou « llangkang » croît dans cette
même région marécageuse. Il livre un
latex analogue, mais qui, contrairement à
celui du « pantoeng », ne se mélange pas
à l'eau. Dans certaines régions on coupe
le tronc avant l'extraction; la gutta pro-
prement dite coagule environ une heure
après la saignée en une masse que l'on
chauffe ensuite à feu nu pendant une
demi-heure. Primitivement d'un blanc
pur, même après le chauffage, la masse
tourne au bout d'une quinzaine de jours
au rouge-brun clair. La recherche de la
gutta est réputée comme occasionnant plus
de travail et moins de bénéfices que celles
du latex de « pantoeng ». Le prix est de plus
du double du Jelutong sur place, mais dans
bien des localités il est en fin de compte
moins élevé en raison de la teneur consi-
dérable du Jelutong en eau. Nous ne nous
arrêterons du reste pas sur celte question, ce
Fig. 8 : Aspect des blessures du « Pantoeng »
après plusieurs rafraîchissements.
qui a trait à la gutta des Palaquium étant
beaucoup plus connu que ce qui concerne
le Jelutong proprement dit, sur lequel les
documents sont rares, ce qui nous a
engagés à faire profiler nos lecteurs des
renseignements ci-dessus, les textes origi-
naux en hollandais en restreignant la
diffusion que les photographies que nous
reproduisons rendraient encore plus dési-
rable.
F. M.
La culture du Camphrier aux États=Unis.
Par M. E. BAILLAUD. -
Le cantonnement de la culture du
camphrier à Formose et dans la province
de FuKienen Chine, a jusqu'ici limité les
connaissances des conditions dans lesquelles
la culture du camphrier peut être réalisée.
Une étude publiée par MM. S. C. IIOOD et
, 1
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6446831f/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6446831f/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6446831f/f5.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6446831f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6446831f