Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1912 30 avril 1912
Description : 1912/04/30 (A12,N130). 1912/04/30 (A12,N130).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446829c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
o 130 - AYRIL 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 101
Dans les grands Bambous, vient, après
le Bambusa macroculmis, une espèce aussi
rustique, mais dont les dimensions sont
moindres, c'est le Bambusa vulgaris (B.
Thonanti, distorta, madagascariensis), à
feuillage moins abondant; ces deux espèces
supportent des abaissements de tempéra-
ture vers zéro et de très fortes chaleurs.
Dans les régions où les hivers ne sont
pas marqués, d'autres grands Bambous
sont mieux indiqués : Barnbusa maxima ou
HookcJ'O!, les Dendrocalamus, Giganto-
chlva, etc.
Phyllostachyées. Dans les régions
tempérées qui ne sont pas caractérisées par
le bananier à fructification normale, beau-
coup de Phyllostachyées, qui sont plus
rustiques que les Bambous vrais, se déve-
loppent avec luxuriance et peuvent même
y remonter aux fortes altitudes puisque la
plupart sont originaires de l'Himalaya, où
le froid et la neige ne sont pas rares. Le
prototype le plus connu de ce groupe est
le Ph. mitis.
Quelle est la valeur fourragère de ce
groupe? Les espèces qui le composent ont
une taille et un diamètre beaucoup moin-
dres que ceux des Bambous vrais, puis
leurs ramifications ne sont que géminées,
c'est-à-dire deux par deux, peu feuillues et
ne se renouvelant pas.
Mais ces ramifications se développent en
même temps que le chaume dont l'élonga-
tion est extrêmement rapide, surprenante,
puisque dans certaines espèces elle peut
atteindre environ 60 centimètres en vingt-
quatre heures, au moment de la période
active de végétation qui est brève.
L'emploi comme fourrage de cette végé-
tation ne pourrait être qu'à l'état vert : il
faudrait n'effeuiller ou couper les ramifica-
tions que peu après leur développement,
parce que ces dernières deviennent rapide-
ment dures et résistantes à la dent de
l'animal. Ensuite une plantation soumise
à ces coupes régulières et prématurées
vivrait-elle longtemps?
La récolte économique d'un tel élément
fourrager est douteuse, et d'autant plus
que le feuillage de ces plantes est peu
abondant.
Les espèces de ce groupe qui sont toutes
de végétation vernale ou, en d'autres
termes, qui végètent aux premières cha-
leurs, sont plus ou moins traçantes :
quelques-unes ont des rhizomes très cou-
reurs qui s'étendent au loin, comme le
Phyllostachys viridiglancescens, notam -
ment.
D'autres, au contraire, tel est le Phyl-
lostachys aurea, quoique rhizomateux,
poussent en touffes plus serrées : il serait
mieux indiqué.
Arundinariées. Dans le groupe des
Arundinariécs, il y a beaucoup d'espèces
rustiques dans les climats tempérés où les
abaissements de température ne sont pas
inconnus, et qui cependant supportent de
fortes chaleurs.
Au point de vue fourrager, ce groupe
paraît moins intéressant que les précédents,
parce que dans les espèces actuellement
cultivées leur feuillage peu abondant est
aussi de nature moins appétissante pour
les animaux, sans que cependant ceux-ci
le rejettent complètement.
L'espèce qui attire le plus l'attention est
Y Ariinclinaria Simoni, très rustique grâce
- à ses rhizomes très traçants qui s'enfon-
cent profondément dans le sol : sa taille
est de 2 m. de hauteur et son feuillage peu
abondant est de cueillette facile.
Un autre type YArundinaria présente
des espèces cespiteuses, ordinairement peu
hautes, ne dépassant guère 2 m. : ce sont
les A. falcata et gracilis.
Un Anindinaria, l'A, Hookerœ, qui a une
certaine analogie avec le précédent, mais
en diffère par sa haute taille, pousse en
fort belles touffes et son feuillage est fin et
assez dense.
Sur le deuxième point à traiter : Dans
quels cas employer l'un ou l'autre de ces
groupes? la question ne peut être résolue
que par la connaissance du climat, du sol
et des ressources en eau, en un mot, des
conditions culturales de milieu.
Dans les grands Bambous, vient, après
le Bambusa macroculmis, une espèce aussi
rustique, mais dont les dimensions sont
moindres, c'est le Bambusa vulgaris (B.
Thonanti, distorta, madagascariensis), à
feuillage moins abondant; ces deux espèces
supportent des abaissements de tempéra-
ture vers zéro et de très fortes chaleurs.
Dans les régions où les hivers ne sont
pas marqués, d'autres grands Bambous
sont mieux indiqués : Barnbusa maxima ou
HookcJ'O!, les Dendrocalamus, Giganto-
chlva, etc.
Phyllostachyées. Dans les régions
tempérées qui ne sont pas caractérisées par
le bananier à fructification normale, beau-
coup de Phyllostachyées, qui sont plus
rustiques que les Bambous vrais, se déve-
loppent avec luxuriance et peuvent même
y remonter aux fortes altitudes puisque la
plupart sont originaires de l'Himalaya, où
le froid et la neige ne sont pas rares. Le
prototype le plus connu de ce groupe est
le Ph. mitis.
Quelle est la valeur fourragère de ce
groupe? Les espèces qui le composent ont
une taille et un diamètre beaucoup moin-
dres que ceux des Bambous vrais, puis
leurs ramifications ne sont que géminées,
c'est-à-dire deux par deux, peu feuillues et
ne se renouvelant pas.
Mais ces ramifications se développent en
même temps que le chaume dont l'élonga-
tion est extrêmement rapide, surprenante,
puisque dans certaines espèces elle peut
atteindre environ 60 centimètres en vingt-
quatre heures, au moment de la période
active de végétation qui est brève.
L'emploi comme fourrage de cette végé-
tation ne pourrait être qu'à l'état vert : il
faudrait n'effeuiller ou couper les ramifica-
tions que peu après leur développement,
parce que ces dernières deviennent rapide-
ment dures et résistantes à la dent de
l'animal. Ensuite une plantation soumise
à ces coupes régulières et prématurées
vivrait-elle longtemps?
La récolte économique d'un tel élément
fourrager est douteuse, et d'autant plus
que le feuillage de ces plantes est peu
abondant.
Les espèces de ce groupe qui sont toutes
de végétation vernale ou, en d'autres
termes, qui végètent aux premières cha-
leurs, sont plus ou moins traçantes :
quelques-unes ont des rhizomes très cou-
reurs qui s'étendent au loin, comme le
Phyllostachys viridiglancescens, notam -
ment.
D'autres, au contraire, tel est le Phyl-
lostachys aurea, quoique rhizomateux,
poussent en touffes plus serrées : il serait
mieux indiqué.
Arundinariées. Dans le groupe des
Arundinariécs, il y a beaucoup d'espèces
rustiques dans les climats tempérés où les
abaissements de température ne sont pas
inconnus, et qui cependant supportent de
fortes chaleurs.
Au point de vue fourrager, ce groupe
paraît moins intéressant que les précédents,
parce que dans les espèces actuellement
cultivées leur feuillage peu abondant est
aussi de nature moins appétissante pour
les animaux, sans que cependant ceux-ci
le rejettent complètement.
L'espèce qui attire le plus l'attention est
Y Ariinclinaria Simoni, très rustique grâce
- à ses rhizomes très traçants qui s'enfon-
cent profondément dans le sol : sa taille
est de 2 m. de hauteur et son feuillage peu
abondant est de cueillette facile.
Un autre type YArundinaria présente
des espèces cespiteuses, ordinairement peu
hautes, ne dépassant guère 2 m. : ce sont
les A. falcata et gracilis.
Un Anindinaria, l'A, Hookerœ, qui a une
certaine analogie avec le précédent, mais
en diffère par sa haute taille, pousse en
fort belles touffes et son feuillage est fin et
assez dense.
Sur le deuxième point à traiter : Dans
quels cas employer l'un ou l'autre de ces
groupes? la question ne peut être résolue
que par la connaissance du climat, du sol
et des ressources en eau, en un mot, des
conditions culturales de milieu.
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