Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N- 129 - 1MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 119
rait être utilisée comme la cire de Car-
nauba ; .on a aussi parlé de son emploi
possible pour servir à la fabrication des
rouleaux de phonographes.
Sa fusibilité se rapproche de celle de la
cire de Carnauba, c'est-à-dire entre 83
et 84°, mais sa densité est plus faible,
soit 0,954.
Cire de Bananier. — Se trouve sur les
feuilles d'un Musa de Java. On la prépare
en raclant les feuilles et jetant le produit
de cette opération dans l'eau bouillante.
Cette cire fond de 79 à 80° ; sa densité varie
de 0,963 à 0,970.
Elle est insoluble dans l'alcool, soluble
dans l'essence de térébenthine bouillante.
Cire de Benincasa cerifera. — Le fruit
de cette cucurbitacée est couvert d'une
poussière cireuse, glauque, assez abon-
dante.
D'après DELILE, la cire peut se recueillir
en raclant le fruit avec un couteau ou bien
en le lavant et en frottant le péricarpe
avec un linge mouillé d'alcool. Cette ma-
tière, dont l'odeur rappelle la résine de
sapin, est inflammable et se précipite dans
l'alcool sans s'y dissoudre. WATT dit qu'on
pourrait l'obtenir en quantité suffisante
pour faire des chandelles.
Cire de Brosimum. — On l'obtient en
évaporant le lait de Y Arbre à la vache et en
faisant ainsi coaguler l'albumine. Elle se
prépare à l'état fondu et peut être décan-
tée. Le lait en contient à peu près la moitié
de son poids. Par ses propriétés, cette cire
approche plus qu'aucune autre de la cire
d'abeilles. Elle est d'un blanc tirant un
peu sur le jaune, se ramollit à 40° et peut
alors être pétrie ; se fond à 00°, se dissout
dans l'alcool bouillant, d'où elle se préci-
pite par le refroidissement, se saponifie
facilement avec les alcalis caustiques, et
brûle très bipn à l'état de bougies.
Cette curieuse note, sur une cire peu
connue, est extraite du « Dictionnaire
de chimie >5 de L. F. JÉUAN (Collection
Migne), 1864.
Cire de Gondang. — Préparée à Java en
faisant bouillir avec de l'eau le suc laiteux
qui s'écoule après incision de l'écorce d'un
figuier sauvage (Ficus ceriflua, Junh. ou
F. subracemosa, Bl.) ; elle se ramollit à 55°
mais elle n'est complètement fondue
qu'à 73°. Elle est soluble dans l'alcool,
l'éther et l'alcool amylique bouillants.
Cire de Candelilla. — Nous en avons fait
une première mention encore assez impré-
cise, dans notre n° 99 (septembre 1909,
p. 284). Elle est extraite du Pedilanthus
pavonis, plante cactiforme très répandue
dans certaines parties du Mexique. Cette
plante est basse et couvre de grandes
étendues en terrains montagneux princi-
palement, presque toujours en terres
incultes. On prétend que dans ce pays, la
couche de cire qui recouvre la plante
empêche l'évaporation et permet à la
plante de vivre sur un sol très mince et
avec le minimum- d'humidité. L'Etat de
San Luis Potosi a vu ces plantes se déve-
lopper tellement qu'il s'est constitué une
Société importante dans le but d'en entre-
prendre l'exploitation rationnelle. La
récolte a lieu par arrachage des plantes,
ce qui, paraît-il, ne nuit pas à sa conser-
vation, car étant donné l'enchevêtrement
des racines, une nouvelle plante remplace
rapidement la plante arrachée. On peut
récolter de 25 à 30 t. de plantes à l'hectare.
La cire s'obtient en plongeant les tiges
dans des cuves d'eau bouillante, et en
écumant la cire qui surnage ; les plantes
épuisées servent de combustible.
La cire, qui représente 3 ° 0 environ du
poids de la plante, est plus -dure et plus
cassante que la cire d'abeilles; son coeffi-
cient de dilatation est élevé, et son point
de fusion est, suivant les uns, de 68°, sui-
vant les autres, de 76 à 80° C. Le poids
spécifique est de 0,982, l'indice de saponi-
fication varie beaucoup suivant les échan-
tillons ; peut-être aussi les expérimenta-
teurs n'ont-ils pas -employé de méthodes
permettant des résultats comparables. La
cire contient de 42,5 à o9,7 d'hydrocar-
bures, et se dissout dans la térébenthine,
le chloroforme, l'éther chaud et la benzine.
Elle est recommandée pour la fabrication
rait être utilisée comme la cire de Car-
nauba ; .on a aussi parlé de son emploi
possible pour servir à la fabrication des
rouleaux de phonographes.
Sa fusibilité se rapproche de celle de la
cire de Carnauba, c'est-à-dire entre 83
et 84°, mais sa densité est plus faible,
soit 0,954.
Cire de Bananier. — Se trouve sur les
feuilles d'un Musa de Java. On la prépare
en raclant les feuilles et jetant le produit
de cette opération dans l'eau bouillante.
Cette cire fond de 79 à 80° ; sa densité varie
de 0,963 à 0,970.
Elle est insoluble dans l'alcool, soluble
dans l'essence de térébenthine bouillante.
Cire de Benincasa cerifera. — Le fruit
de cette cucurbitacée est couvert d'une
poussière cireuse, glauque, assez abon-
dante.
D'après DELILE, la cire peut se recueillir
en raclant le fruit avec un couteau ou bien
en le lavant et en frottant le péricarpe
avec un linge mouillé d'alcool. Cette ma-
tière, dont l'odeur rappelle la résine de
sapin, est inflammable et se précipite dans
l'alcool sans s'y dissoudre. WATT dit qu'on
pourrait l'obtenir en quantité suffisante
pour faire des chandelles.
Cire de Brosimum. — On l'obtient en
évaporant le lait de Y Arbre à la vache et en
faisant ainsi coaguler l'albumine. Elle se
prépare à l'état fondu et peut être décan-
tée. Le lait en contient à peu près la moitié
de son poids. Par ses propriétés, cette cire
approche plus qu'aucune autre de la cire
d'abeilles. Elle est d'un blanc tirant un
peu sur le jaune, se ramollit à 40° et peut
alors être pétrie ; se fond à 00°, se dissout
dans l'alcool bouillant, d'où elle se préci-
pite par le refroidissement, se saponifie
facilement avec les alcalis caustiques, et
brûle très bipn à l'état de bougies.
Cette curieuse note, sur une cire peu
connue, est extraite du « Dictionnaire
de chimie >5 de L. F. JÉUAN (Collection
Migne), 1864.
Cire de Gondang. — Préparée à Java en
faisant bouillir avec de l'eau le suc laiteux
qui s'écoule après incision de l'écorce d'un
figuier sauvage (Ficus ceriflua, Junh. ou
F. subracemosa, Bl.) ; elle se ramollit à 55°
mais elle n'est complètement fondue
qu'à 73°. Elle est soluble dans l'alcool,
l'éther et l'alcool amylique bouillants.
Cire de Candelilla. — Nous en avons fait
une première mention encore assez impré-
cise, dans notre n° 99 (septembre 1909,
p. 284). Elle est extraite du Pedilanthus
pavonis, plante cactiforme très répandue
dans certaines parties du Mexique. Cette
plante est basse et couvre de grandes
étendues en terrains montagneux princi-
palement, presque toujours en terres
incultes. On prétend que dans ce pays, la
couche de cire qui recouvre la plante
empêche l'évaporation et permet à la
plante de vivre sur un sol très mince et
avec le minimum- d'humidité. L'Etat de
San Luis Potosi a vu ces plantes se déve-
lopper tellement qu'il s'est constitué une
Société importante dans le but d'en entre-
prendre l'exploitation rationnelle. La
récolte a lieu par arrachage des plantes,
ce qui, paraît-il, ne nuit pas à sa conser-
vation, car étant donné l'enchevêtrement
des racines, une nouvelle plante remplace
rapidement la plante arrachée. On peut
récolter de 25 à 30 t. de plantes à l'hectare.
La cire s'obtient en plongeant les tiges
dans des cuves d'eau bouillante, et en
écumant la cire qui surnage ; les plantes
épuisées servent de combustible.
La cire, qui représente 3 ° 0 environ du
poids de la plante, est plus -dure et plus
cassante que la cire d'abeilles; son coeffi-
cient de dilatation est élevé, et son point
de fusion est, suivant les uns, de 68°, sui-
vant les autres, de 76 à 80° C. Le poids
spécifique est de 0,982, l'indice de saponi-
fication varie beaucoup suivant les échan-
tillons ; peut-être aussi les expérimenta-
teurs n'ont-ils pas -employé de méthodes
permettant des résultats comparables. La
cire contient de 42,5 à o9,7 d'hydrocar-
bures, et se dissout dans la térébenthine,
le chloroforme, l'éther chaud et la benzine.
Elle est recommandée pour la fabrication
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