Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
iV 128 — FÉv. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
37
prévues pour l'année 1912; et il est donc
certain que la production et les exporta-
tions du caoutchouc éthiopien vont rapide-
ment augmenter, et devenir une nouvelle
branche importante du commerce de
l'Abyssinie. ■*
HENKI JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences
de Marseille.
Le Concours Italien de Séchoirs de Riz
Considérations générales sur le Concours. — Les appareils engagés. — Les résultats généraux.
L'opinion du Jury sur les principaux séchoirs. — Description des séchoirs Pozzi et CHIESA.
Par M. F. MAIN.
Nous avons annoncé dans nos nos 108
(juin 1910) et 117 (mars 1911) le Concours
organisé par l'Association des Agriculteurs
du Yercellese entre les constructeurs de
séchoirs de riz, et sur lequel nous nous
étions promis de revenir dès que les résul-
tats seraient connus. Bien qu'au point de
vue des résultats proprement dits, le Con-
cours n'ait pas donné satisfaction à ses
organisateurs, qui ont décidé de ne pas
distribuer les prix, son importance absolue -
a été telle que nous ne saurions passer sous 1
silence ce qui y a été fait ; au reste, il a été
décidé de rouvrir un nouveau Concours,"
auquel prendront très certainement" part
tous les concurrents du premier, qui met-
tront à profit l'expérience que leur a suggé^
rée la conduite des opérations, et les consta-
tations faites au fur et à mesure des essais.*
Si nous avons cru intéressant d'examinerj
un peu longuement la marche de ces essais,
ce n'est pas tant à cause du séchage du riz
proprement dit, qui n'est pas une opération
primordiale pour la plupart de nos colo-*
nies, encore qu'elle ne soit pas négligeable
pour certaines parties de l'Afrique Occi-
dentale, c'est plutôt d'une part en raison
de l'importance de l'opération du séchage,
quelle que soit la matière à traiter, pour
les pays chauds, et d'autre part en vue des
applications possibles à d'autres grains, le
maïs par exemple, dont la consommation
augmente d'année en année et qui peut pré-
senter pour quantité de régions une culture
d'avenir. Et nous ne croyons pas qu'il y ait
eu beaucoup de Concours organisés avec ce
soin, ni que beaucoup de Jurys aient con-
duit leurs opérations avec autant de méthode
que l'ont fait les collaborateurs de M. le
Sénateur LUCCA, Président du Concours.
Rappelons rapidement les conditions du
Concours : Tous les constructeurs étaient
admis dans trois catégories comprenant
les appareils pouvant traiter 200 et. 100
quintaux par vingt-quatre heures, et les
appareils portatifs dont la capacité était
limitée à 40 quintaux. Le riz traité devait
perdre au traitement 25 ° 0 de son poids
d'eau, et les échantillons devaient en prin-
cipe être choisis de manière à ce qu'après
leur sortie des appareils ils contiennent
encore une proportion d'eau suffisante à
assurer leur bonne conservation physiolo-
gique (riz de semence). Après traitement,
le riz mis en magasin devait y être con-
servé pendant quatre mois, au cours des-
quels il ne devait présenter aucune trace
de fermentation, malgré sa conservation en
tas de 2 m. au moins de hauteur. Pendant
ces quatre mois, le jury pouvait lui faire
subir toutes opérations de décortication,
polissage, germination, comparativement
avec des lots témoins conservés et séchés à
l'air libre. Le pellelage pouvait être auto-
risé, sous réserve de sa prise en considéra-
tion au moment du classement.
Les appareils inscrits étaient au nombre
de 20, soit 10 dans la première catégorie,
4 dans la seconde et G dans la dernière.
Sur ce nombre, 15 seulement ont pris une
part réelle aux essais, mais plusieurs ont
dû être rangés dans la seconde catégorie
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prévues pour l'année 1912; et il est donc
certain que la production et les exporta-
tions du caoutchouc éthiopien vont rapide-
ment augmenter, et devenir une nouvelle
branche importante du commerce de
l'Abyssinie. ■*
HENKI JUMELLE,
Professeur à la Faculté des Sciences
de Marseille.
Le Concours Italien de Séchoirs de Riz
Considérations générales sur le Concours. — Les appareils engagés. — Les résultats généraux.
L'opinion du Jury sur les principaux séchoirs. — Description des séchoirs Pozzi et CHIESA.
Par M. F. MAIN.
Nous avons annoncé dans nos nos 108
(juin 1910) et 117 (mars 1911) le Concours
organisé par l'Association des Agriculteurs
du Yercellese entre les constructeurs de
séchoirs de riz, et sur lequel nous nous
étions promis de revenir dès que les résul-
tats seraient connus. Bien qu'au point de
vue des résultats proprement dits, le Con-
cours n'ait pas donné satisfaction à ses
organisateurs, qui ont décidé de ne pas
distribuer les prix, son importance absolue -
a été telle que nous ne saurions passer sous 1
silence ce qui y a été fait ; au reste, il a été
décidé de rouvrir un nouveau Concours,"
auquel prendront très certainement" part
tous les concurrents du premier, qui met-
tront à profit l'expérience que leur a suggé^
rée la conduite des opérations, et les consta-
tations faites au fur et à mesure des essais.*
Si nous avons cru intéressant d'examinerj
un peu longuement la marche de ces essais,
ce n'est pas tant à cause du séchage du riz
proprement dit, qui n'est pas une opération
primordiale pour la plupart de nos colo-*
nies, encore qu'elle ne soit pas négligeable
pour certaines parties de l'Afrique Occi-
dentale, c'est plutôt d'une part en raison
de l'importance de l'opération du séchage,
quelle que soit la matière à traiter, pour
les pays chauds, et d'autre part en vue des
applications possibles à d'autres grains, le
maïs par exemple, dont la consommation
augmente d'année en année et qui peut pré-
senter pour quantité de régions une culture
d'avenir. Et nous ne croyons pas qu'il y ait
eu beaucoup de Concours organisés avec ce
soin, ni que beaucoup de Jurys aient con-
duit leurs opérations avec autant de méthode
que l'ont fait les collaborateurs de M. le
Sénateur LUCCA, Président du Concours.
Rappelons rapidement les conditions du
Concours : Tous les constructeurs étaient
admis dans trois catégories comprenant
les appareils pouvant traiter 200 et. 100
quintaux par vingt-quatre heures, et les
appareils portatifs dont la capacité était
limitée à 40 quintaux. Le riz traité devait
perdre au traitement 25 ° 0 de son poids
d'eau, et les échantillons devaient en prin-
cipe être choisis de manière à ce qu'après
leur sortie des appareils ils contiennent
encore une proportion d'eau suffisante à
assurer leur bonne conservation physiolo-
gique (riz de semence). Après traitement,
le riz mis en magasin devait y être con-
servé pendant quatre mois, au cours des-
quels il ne devait présenter aucune trace
de fermentation, malgré sa conservation en
tas de 2 m. au moins de hauteur. Pendant
ces quatre mois, le jury pouvait lui faire
subir toutes opérations de décortication,
polissage, germination, comparativement
avec des lots témoins conservés et séchés à
l'air libre. Le pellelage pouvait être auto-
risé, sous réserve de sa prise en considéra-
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Les appareils inscrits étaient au nombre
de 20, soit 10 dans la première catégorie,
4 dans la seconde et G dans la dernière.
Sur ce nombre, 15 seulement ont pris une
part réelle aux essais, mais plusieurs ont
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