Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1912 31 mai 1912
Description : 1912/05/31 (A12,N131). 1912/05/31 (A12,N131).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468301
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
158 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI, 131 - MAI 1912
l'arbre prend une position presque horizon-
tale et qu'il reprend ensuite une direction
verticale. Dans ces conditions, si les arbres
sont plantés trop près les uns des autres,
les racines voisines frottent les unes contre
les autres, et sont exposées à des blessures
d'autant plus sérieuses que les cocotiers
sont plus rapprochés.
Comme suite à ces expériences, M. WIL-
LIAMS a entrepris une série d'études sur la
relation entre le développement des ra-
cines et la fructification.
F. M.
!àJ
Les encouragements à la Sériciculture.
Nous avons actuellement deux colonies
qui produisent de la soie, et qui peuvent
raisonnablement espérer entrer un jour
pour une large proportion dans l'impor-
tation française : ce sont l'Indo-Chine et
Madagascar. Toutes deux ont, pour déve-
lopper cette industrie, dont le soin et la
minutie conviennent bien aux populations
indigènes, eu recours à des encourage-1
ments pécuniaires qui ont porté leurs
fruits. Des publications de ces deux colo-
nies ont donné récemment des indications
sur la nature et la répartition des primes.
A Madagascar, il est distribué principa-
lement des primes aux cocons ; dans les
Marchés-Concours, des sommes sont dis-
tribuées aux indigènes producteurs qui
présentent des cocons d'une qualité supé-
rieure à la moyenne, et en 1910-1911, on a
distribué ainsi une somme de 2.000 fr.
(arrêté du 29 janvier 1909). De plus, les
contremaîtres indigènes de la Station de
Nanisana font régulièrement des tournées
au cours desquelles ils donnent aux éduca-
teurs tous les conseils dont ceux-ci ont
besoin ; ils repassent aussi souvent que
besoin est chez ceux qui semblent s'inté-
resser davantage à la question, et qui sont
en passe d'obtenir de bons résultats. Enfin,
depuis cette année, la même Station de
Nanisana distribue gratuitement les plants
de mûriers demandés par les indigènes,
qui jusqu'ici avaient tendance à acheter
leurs feuilles et faisaient couramment
jusqu'à 10 km. pour se les procurer. Cet
ensemble de dispositions a donné les meil-
leurs résultats et il semble que désormais
les indigènes Malgaches ont parfaitement
compris tout l'intérêt matériel qui s'attache
pour eux à une bonne éducation de vers à
soie.
En Indo-Chine, les principaux encoura-
gements consistent principalement en dé-
grèvement d'impôts, et établissement de
Stations de grainage qui distrihùent gratui-
tement la graine de vers à soie aux indi-
gènes, en même temps qu'elles leur
prodiguent les conseils nécessaires pour
arriver à la réussite. Nous ne savons pas
qu'il y ait de distribution de primes en
espèces. Il est juste d'ajouter que cette
industrie est singulièrement plus avancée
ici qu'à Madagascar, et que les primes ont
été reportées sur l'industrie des soies
grèges, pour leur permettre de concur-
rencer dans la métropole les soies de
Chine.
Dans le « Bulletin du Commerce et de
l'Industrie » de l'Indo-Chine, M. DELIGNO
indique quels sont les encouragements
apportés à cette industrie, et ceux qu'il
conviendrait à son avis de lui accorder.
Des primes analogues à celles existant en
France avaient été établies par M. DE LA-
NESSAN, puis supprimées. Un arrêté du
17 janvier 1905 établissait une prime
décroissant de 4 à 1 fr. par kilogramme de
soie exportée jusqu'en 1909. En 1904, une
subvention de 10.000 piastres fut attribuée
à un établissement particulier, auquel on -
attribua en outre la propriété du matériel
de la filature modèle de Nam-Dinh. Ensuite
un arrêté du 28 janvier 1909 attribuait
pour deux ans une prime de 0,80 piastre
par kilogramme aux soies grèges du Ton-
kin exportées sur la Métropole. Cela désa-
vantageait les soies de toutes les autres
parties de l'Indo-Chine, et M. DELIGNON
pense que ce système ne doit pas s'étendre,
car il fonctionne au préjudice des indus-
tries locales du tissage de la soie, et tend
à avilir les cours en France. Il estime que
l'arbre prend une position presque horizon-
tale et qu'il reprend ensuite une direction
verticale. Dans ces conditions, si les arbres
sont plantés trop près les uns des autres,
les racines voisines frottent les unes contre
les autres, et sont exposées à des blessures
d'autant plus sérieuses que les cocotiers
sont plus rapprochés.
Comme suite à ces expériences, M. WIL-
LIAMS a entrepris une série d'études sur la
relation entre le développement des ra-
cines et la fructification.
F. M.
!àJ
Les encouragements à la Sériciculture.
Nous avons actuellement deux colonies
qui produisent de la soie, et qui peuvent
raisonnablement espérer entrer un jour
pour une large proportion dans l'impor-
tation française : ce sont l'Indo-Chine et
Madagascar. Toutes deux ont, pour déve-
lopper cette industrie, dont le soin et la
minutie conviennent bien aux populations
indigènes, eu recours à des encourage-1
ments pécuniaires qui ont porté leurs
fruits. Des publications de ces deux colo-
nies ont donné récemment des indications
sur la nature et la répartition des primes.
A Madagascar, il est distribué principa-
lement des primes aux cocons ; dans les
Marchés-Concours, des sommes sont dis-
tribuées aux indigènes producteurs qui
présentent des cocons d'une qualité supé-
rieure à la moyenne, et en 1910-1911, on a
distribué ainsi une somme de 2.000 fr.
(arrêté du 29 janvier 1909). De plus, les
contremaîtres indigènes de la Station de
Nanisana font régulièrement des tournées
au cours desquelles ils donnent aux éduca-
teurs tous les conseils dont ceux-ci ont
besoin ; ils repassent aussi souvent que
besoin est chez ceux qui semblent s'inté-
resser davantage à la question, et qui sont
en passe d'obtenir de bons résultats. Enfin,
depuis cette année, la même Station de
Nanisana distribue gratuitement les plants
de mûriers demandés par les indigènes,
qui jusqu'ici avaient tendance à acheter
leurs feuilles et faisaient couramment
jusqu'à 10 km. pour se les procurer. Cet
ensemble de dispositions a donné les meil-
leurs résultats et il semble que désormais
les indigènes Malgaches ont parfaitement
compris tout l'intérêt matériel qui s'attache
pour eux à une bonne éducation de vers à
soie.
En Indo-Chine, les principaux encoura-
gements consistent principalement en dé-
grèvement d'impôts, et établissement de
Stations de grainage qui distrihùent gratui-
tement la graine de vers à soie aux indi-
gènes, en même temps qu'elles leur
prodiguent les conseils nécessaires pour
arriver à la réussite. Nous ne savons pas
qu'il y ait de distribution de primes en
espèces. Il est juste d'ajouter que cette
industrie est singulièrement plus avancée
ici qu'à Madagascar, et que les primes ont
été reportées sur l'industrie des soies
grèges, pour leur permettre de concur-
rencer dans la métropole les soies de
Chine.
Dans le « Bulletin du Commerce et de
l'Industrie » de l'Indo-Chine, M. DELIGNO
indique quels sont les encouragements
apportés à cette industrie, et ceux qu'il
conviendrait à son avis de lui accorder.
Des primes analogues à celles existant en
France avaient été établies par M. DE LA-
NESSAN, puis supprimées. Un arrêté du
17 janvier 1905 établissait une prime
décroissant de 4 à 1 fr. par kilogramme de
soie exportée jusqu'en 1909. En 1904, une
subvention de 10.000 piastres fut attribuée
à un établissement particulier, auquel on -
attribua en outre la propriété du matériel
de la filature modèle de Nam-Dinh. Ensuite
un arrêté du 28 janvier 1909 attribuait
pour deux ans une prime de 0,80 piastre
par kilogramme aux soies grèges du Ton-
kin exportées sur la Métropole. Cela désa-
vantageait les soies de toutes les autres
parties de l'Indo-Chine, et M. DELIGNON
pense que ce système ne doit pas s'étendre,
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