Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
62 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 128 - FÉv. 1912
cements les plus favorables à la création
des Stations Expérimentales et champs de
démonstration consacrés au caoutchouc, et
que le Gouvernement Fédéral se propose,
conformément à la nouvelle loi, d'installer
dès le retour de ia Mission et la remise de
son rapport.
Ensuite, MM. LABROY et CAYLA poursui-
vront leur enquête dans les Etats de Céara,
Piauhy et Bahia où le Manihot Glaziowi,
les autres Maniçoba, récemment décrits
par le Dr ULE, le Mangabeira constituent
d'importants peuplements et donnent lieu
à une certaine culture.
Ajoutons que nos deux compatriotes se
sont munis du matériel indispensable aux
investigations qu'ils veulent effectuer sur
place, suivant un programme méthodique-
ment établi, d'accord avec le plan et les
intentions du Gouvernement Brésilien.
Rien ne saurait nous être plus sensible
que le choix du Gouvernement Fédéral,
car cette mission exige de ceux" auxquels
elle est confiée à la fois une profonde con-
naissance des questions rattachées au futur
travail des Stations, et une sûreté de juge-
ment acquise seulement par une longue
pratique des questions caoutchoutières.
Nos collègues, dont nous avons reçu
récemment de bonnes nouvelles, nous ont
promis de faire profiter les lecteurs du
J. d'A. T. des observations intéressantes
qu'ils ont déjà faites ou feront encore au
cours de leur voyage. Ils seront rentrés en
Europe, d'après leurs prévisions, à la fin
de l'été prochain.
LA RÉD.
A propos de la qualité du caoutchouc
de plantation.
Lorsque nous avons dernièrement parlé
de la variabilité du Para de plantation,
nous avons volontairement laissé de côté
la question de la qualité du caoutchouc
de cette source, qualité qui a été et est
encore discutée. C'est qu'après avoir pris
connaissance des doléances de fabricants
qui ont été publiées, il ne nous semblait
pas possible d'avoir une opinion nette, car
les griefs invoqués variaient avec les fabri-
cants, ce qui permettait de conclure que
le discrédit du Para plantation résultait
d'une généralisation hâtive et injustifiée :
on imputait à la source même des défauts
propres seulement à un lot ou même à une
portion de lot. Détailler les applications,
pour lesquelles on l'a prétendu inapte,
nous entraînerait trop loin. Qu'il nous suf-
fise de dire que d'une manière générale
actuellement — et à pureté égale — on
considère le Para-plantation comme un
peu inférieur au « hard fine du Brésil ».
On a recherché quelle était la cause de
cette infériorité. On a invoqué notamment
l'acidité du caoutchouc brut; mais M. P.
SCHIDRÔWITZ a montré récemment (1) que,
dans les limites ordinaires, la présence
d'acide libre dans le caoutchouc coagulé
a peu d'influence sur sa qualité. On a aussi
invoqué depuis longtemps la différence des
procédés de coagulation : enfumage d'une
part, acide acétique de l'autre. Nous ne
rappellerons que pour mémoire l'influence
de l'âge des arbres à l'époque de la sai-
gnée ou seulement de leur première sai-
gnée. Au dernier Congrès de Londres
(1911), M. J. HUBER, de Para, le savant
bien connu, a émis une hypothèse nou-
velle. On sait que l'origine des cultures de
l'Est est constituée par les graines récol=
tées au Brésil, en 1876, par un envoyé des
Jardins de Kew, M. A. H. WICKÏIAM, dont
les planteurs de caoutchouc, — et à leur
tête la « Rubber Growers' Association », —
ont fêté récemment, à Londres, les efforts
anciens aujourd'hui si fructueux. M. HUBER
a fait remarquer que la région où M. WICK-
HAM fit sa récolte fournit exclusivement
aujourd'hui un produit de qualité infé-
rieure, du caoutchouc mou. Sont-ce donc
de mauvaises espèces qui ont été intro-
duites en 1876, à Ceylan et dans les Etats
Malais?
Deux articles de M. L. WRAY (2), sans
t
(1) « India Rubber Journal », 10 juin 1911.
(2) « IndiaRubber Journal", 19 juillet et 12 août 1911.
cements les plus favorables à la création
des Stations Expérimentales et champs de
démonstration consacrés au caoutchouc, et
que le Gouvernement Fédéral se propose,
conformément à la nouvelle loi, d'installer
dès le retour de ia Mission et la remise de
son rapport.
Ensuite, MM. LABROY et CAYLA poursui-
vront leur enquête dans les Etats de Céara,
Piauhy et Bahia où le Manihot Glaziowi,
les autres Maniçoba, récemment décrits
par le Dr ULE, le Mangabeira constituent
d'importants peuplements et donnent lieu
à une certaine culture.
Ajoutons que nos deux compatriotes se
sont munis du matériel indispensable aux
investigations qu'ils veulent effectuer sur
place, suivant un programme méthodique-
ment établi, d'accord avec le plan et les
intentions du Gouvernement Brésilien.
Rien ne saurait nous être plus sensible
que le choix du Gouvernement Fédéral,
car cette mission exige de ceux" auxquels
elle est confiée à la fois une profonde con-
naissance des questions rattachées au futur
travail des Stations, et une sûreté de juge-
ment acquise seulement par une longue
pratique des questions caoutchoutières.
Nos collègues, dont nous avons reçu
récemment de bonnes nouvelles, nous ont
promis de faire profiter les lecteurs du
J. d'A. T. des observations intéressantes
qu'ils ont déjà faites ou feront encore au
cours de leur voyage. Ils seront rentrés en
Europe, d'après leurs prévisions, à la fin
de l'été prochain.
LA RÉD.
A propos de la qualité du caoutchouc
de plantation.
Lorsque nous avons dernièrement parlé
de la variabilité du Para de plantation,
nous avons volontairement laissé de côté
la question de la qualité du caoutchouc
de cette source, qualité qui a été et est
encore discutée. C'est qu'après avoir pris
connaissance des doléances de fabricants
qui ont été publiées, il ne nous semblait
pas possible d'avoir une opinion nette, car
les griefs invoqués variaient avec les fabri-
cants, ce qui permettait de conclure que
le discrédit du Para plantation résultait
d'une généralisation hâtive et injustifiée :
on imputait à la source même des défauts
propres seulement à un lot ou même à une
portion de lot. Détailler les applications,
pour lesquelles on l'a prétendu inapte,
nous entraînerait trop loin. Qu'il nous suf-
fise de dire que d'une manière générale
actuellement — et à pureté égale — on
considère le Para-plantation comme un
peu inférieur au « hard fine du Brésil ».
On a recherché quelle était la cause de
cette infériorité. On a invoqué notamment
l'acidité du caoutchouc brut; mais M. P.
SCHIDRÔWITZ a montré récemment (1) que,
dans les limites ordinaires, la présence
d'acide libre dans le caoutchouc coagulé
a peu d'influence sur sa qualité. On a aussi
invoqué depuis longtemps la différence des
procédés de coagulation : enfumage d'une
part, acide acétique de l'autre. Nous ne
rappellerons que pour mémoire l'influence
de l'âge des arbres à l'époque de la sai-
gnée ou seulement de leur première sai-
gnée. Au dernier Congrès de Londres
(1911), M. J. HUBER, de Para, le savant
bien connu, a émis une hypothèse nou-
velle. On sait que l'origine des cultures de
l'Est est constituée par les graines récol=
tées au Brésil, en 1876, par un envoyé des
Jardins de Kew, M. A. H. WICKÏIAM, dont
les planteurs de caoutchouc, — et à leur
tête la « Rubber Growers' Association », —
ont fêté récemment, à Londres, les efforts
anciens aujourd'hui si fructueux. M. HUBER
a fait remarquer que la région où M. WICK-
HAM fit sa récolte fournit exclusivement
aujourd'hui un produit de qualité infé-
rieure, du caoutchouc mou. Sont-ce donc
de mauvaises espèces qui ont été intro-
duites en 1876, à Ceylan et dans les Etats
Malais?
Deux articles de M. L. WRAY (2), sans
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(1) « India Rubber Journal », 10 juin 1911.
(2) « IndiaRubber Journal", 19 juillet et 12 août 1911.
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