Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
94 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 1,29 - MARS 1912
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entraîner des différences considérables ; le
• résultat n'en est pas moins intéressant.
Quant au coût de l'installation, il est
forcément élevé, et ressortirait même un
peu plus haut que celui d'une machine à
vapeur de puissance correspondante ; mais
il ne faut pas oublier l'économie de com-
bustible, et la note que nous avons sous
les yeux dit que pour arriver à égalité de
prix de revient annuel, il faudrait du char-
bon à 13 fr. la tonne, prix qu'on n'atteint
évidemment pas en pays chauds.
L'installation, construite en Amérique,
doit être montée en Egypte, et servir à l'élé-
vation de l'eau pour l'irrigation. Elle est
donc intéressante au premier chef, étant
destinée à un pays où l'insolation est très
forte, et où il lui sera possible de donner
toute la mesure de son efficacité. Les
résultats obtenus au bout d'un an, par
exemple, comprenant aussi les frais d'en-
tretien et les frais accessoires de toutes
sortes, doivent être décisifs, et nous diront
si vraiment on peut compter sur l'utilisa-
tion de la chaleur solaire pour alimenter
une machine à vapeur, ce qui ne sera pas
le côté le moins utile du problème, étant
donné qu'on n'aura pas à faire faire aux
indigènes ou même aux ouvriers européens
l'apprentissage d'une nouvelle machine,
comme ce serait le cas par exemple pour
un moteur à l'éther, au gaz sulfureux ou
à tout autre produit volatil.
F. M.
Le prix des autruches.
Cet élevage prenant de plus en plus d'ex-
tension, et commençant à être considéré
comme devant constituer un revenu im-
portant pour certaines de nos colonies, et
en particulier pour Madagascar, il nous
paraît intéressant de consigner ci-dessous,
d'après la « Revue Economique et Finan-
cière de Madagascar », les prix auxquels
ont été offerts un certain nombre de ces
animaux lors d'une vente publique faite en
novembre dernier au parc de Betioky (Pro-
vince de Tuléar).
Trente-cinq oiseaux ont été mis en vente,
les adultes par couples, les oiseaux plus
jeunes à la pièce. Les couples nés en 1906-
i 907, âgés par conséquent de quatre à cinq
ans, ont été mis à prix 600 fr. par couple;
ceux nés en 1908-1909, 500 fr. par couple ;
le prix est descendu à 400 fr. pour les
couples nés en 1909-1911. Les oiseaux nés
dans le courant de novembre 1910, ayant
par conséquent un an lors de la vente,
étaient évalués à 150 fr. pièce. Les autru-
chons nés en 1911 ont été mis à prix
25 fr., et l'annonce de la vente signalait
que les oiseaux nés peu de temps avant le
10 novembre seraient également mis en
-yen te à 10 fr. l'un.
Quant au prix des œufs, au cas où il en
aurait existé au moment de la vente, leur
prix devait être de 1 fr. pièce. -
Les prix n'ont, par conséquent, pas beau-
coup augmenté depuis les ventes faites en
1909 et 1910, mais il semble qu'on doive
surtout attribuer ce fait à l'abondance plus
grande de sujets à la vente. En effet, l'in-
terdiction absolue d'ex.portation des oiseaux
et des œufs de l'Afrique du Sud, substituée
aux droits formidables qui existaient aupa-
ravant, ne peut que développer l'impor-
tance du marché de Madagascar pour l'achat
des reproducteurs et des œufs. Nous avons
donc pensé qu'il était intéressant de signaler
ces prix qui serviront de base pour ceux
qui désireraient entreprendre l'élevage de
l'autruche, le parc de Betioky étant aujour-
d'hui sans conteste le centre le plus impor-
tant de nos colonies pour cette industrie.
L'amélioration du Sea Island.
par hybridation.
Les tentatives très remarquables qui sont
faites actuellement dans quelques-unes de
nos colonies à peuplement européen, pour
propager la culture du coton, rendent par-
ticulièrement intéressants les essais d'in-
troduction des variétés 'à longue soie, qui
ont été faits récemment dans d'autres
régions. »
C'est aux Antilles Anglaises qu'on a le
mieux étudié la question, et le Bulletin n° 67
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entraîner des différences considérables ; le
• résultat n'en est pas moins intéressant.
Quant au coût de l'installation, il est
forcément élevé, et ressortirait même un
peu plus haut que celui d'une machine à
vapeur de puissance correspondante ; mais
il ne faut pas oublier l'économie de com-
bustible, et la note que nous avons sous
les yeux dit que pour arriver à égalité de
prix de revient annuel, il faudrait du char-
bon à 13 fr. la tonne, prix qu'on n'atteint
évidemment pas en pays chauds.
L'installation, construite en Amérique,
doit être montée en Egypte, et servir à l'élé-
vation de l'eau pour l'irrigation. Elle est
donc intéressante au premier chef, étant
destinée à un pays où l'insolation est très
forte, et où il lui sera possible de donner
toute la mesure de son efficacité. Les
résultats obtenus au bout d'un an, par
exemple, comprenant aussi les frais d'en-
tretien et les frais accessoires de toutes
sortes, doivent être décisifs, et nous diront
si vraiment on peut compter sur l'utilisa-
tion de la chaleur solaire pour alimenter
une machine à vapeur, ce qui ne sera pas
le côté le moins utile du problème, étant
donné qu'on n'aura pas à faire faire aux
indigènes ou même aux ouvriers européens
l'apprentissage d'une nouvelle machine,
comme ce serait le cas par exemple pour
un moteur à l'éther, au gaz sulfureux ou
à tout autre produit volatil.
F. M.
Le prix des autruches.
Cet élevage prenant de plus en plus d'ex-
tension, et commençant à être considéré
comme devant constituer un revenu im-
portant pour certaines de nos colonies, et
en particulier pour Madagascar, il nous
paraît intéressant de consigner ci-dessous,
d'après la « Revue Economique et Finan-
cière de Madagascar », les prix auxquels
ont été offerts un certain nombre de ces
animaux lors d'une vente publique faite en
novembre dernier au parc de Betioky (Pro-
vince de Tuléar).
Trente-cinq oiseaux ont été mis en vente,
les adultes par couples, les oiseaux plus
jeunes à la pièce. Les couples nés en 1906-
i 907, âgés par conséquent de quatre à cinq
ans, ont été mis à prix 600 fr. par couple;
ceux nés en 1908-1909, 500 fr. par couple ;
le prix est descendu à 400 fr. pour les
couples nés en 1909-1911. Les oiseaux nés
dans le courant de novembre 1910, ayant
par conséquent un an lors de la vente,
étaient évalués à 150 fr. pièce. Les autru-
chons nés en 1911 ont été mis à prix
25 fr., et l'annonce de la vente signalait
que les oiseaux nés peu de temps avant le
10 novembre seraient également mis en
-yen te à 10 fr. l'un.
Quant au prix des œufs, au cas où il en
aurait existé au moment de la vente, leur
prix devait être de 1 fr. pièce. -
Les prix n'ont, par conséquent, pas beau-
coup augmenté depuis les ventes faites en
1909 et 1910, mais il semble qu'on doive
surtout attribuer ce fait à l'abondance plus
grande de sujets à la vente. En effet, l'in-
terdiction absolue d'ex.portation des oiseaux
et des œufs de l'Afrique du Sud, substituée
aux droits formidables qui existaient aupa-
ravant, ne peut que développer l'impor-
tance du marché de Madagascar pour l'achat
des reproducteurs et des œufs. Nous avons
donc pensé qu'il était intéressant de signaler
ces prix qui serviront de base pour ceux
qui désireraient entreprendre l'élevage de
l'autruche, le parc de Betioky étant aujour-
d'hui sans conteste le centre le plus impor-
tant de nos colonies pour cette industrie.
L'amélioration du Sea Island.
par hybridation.
Les tentatives très remarquables qui sont
faites actuellement dans quelques-unes de
nos colonies à peuplement européen, pour
propager la culture du coton, rendent par-
ticulièrement intéressants les essais d'in-
troduction des variétés 'à longue soie, qui
ont été faits récemment dans d'autres
régions. »
C'est aux Antilles Anglaises qu'on a le
mieux étudié la question, et le Bulletin n° 67
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