Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1942 01 novembre 1942
Description : 1942/11/01 (A17,N191)-1942/12/31. 1942/11/01 (A17,N191)-1942/12/31.
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374721
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Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 182
- Les richesses minières du sous-sol africain. - Ressources Forestières de l'Empire Français. - La culture de l'hévéa en Indochine. - Les richesses économiques de Bornéo. -L'Industrialisation du Maroc. - Echos et Informations. - Bibliographie De nos correspondants
- Table des Matières (année 1942).
- Table des Matières Année 1942
REVUE INTERNATIONALE DÉS PRODUITS COLONIAUX 203
froupe d'intérêts allemands, et une série d'entreprises
anglaises, italiennes, espagnoles et portugaises. La
France y participait à elle seule pour 50 pour 100 et
y comptait 8 administrateurs. En 1909, l'Union ab-
sorba l'entreprise Mokta-el-Hadid et s'accrut de la
participation de la Société die Saint-Gobain.
Une considérable activité dans le domaine du bâ-
timent ouvrit à toutes les branches de la construction
un vaste champ d'action. Parmi les plus anciennes
fondations figure la Société des Ciments, créée en
commun par la Banque de Paris et la Compagnie Pa-
ris-Maroc, et dont la production était de l'ordre de
150.000 tonnes de ciment et 25.000 tonnes de chaux.
La société des Moulins du Maghreb, dont le siège
est à Paris, est le plus important consortium de mino-
teries (elle peut traiter, avec ses filiales, un total de
500.000 quintaux, de çéréales). Elle a absorbé en
totalité la Biscuiterie marocaine. La société de mino-
terie Baruk, fondée en 1913, exploite 24 moulins à
Rabat, Salé et Marrakech, .ainsi que 5 grandes en-
treprises de boulangerie. Sa capacité de production
atteint 2.800.000 quintaux métriques.
Mentionnons encore la société Brasserie du Maroc,
fondée en 1921, au capital de 9 millions, et qui peut
fondée en 194201., 000 à 100.000 hectolitres de bière,
pro d u i re de
sans compter un fort tonnage de glace et de limo-
nade.
La richesse en poissons des eaux du littoral a pro-
voqué la création d'une importante industrie de con-
serves dont les usines, situées à Fedhala, Port-Lyau-
tey, Mazagan et Safi, sont exploitées sous la direc-
tion de spécialistes portugais. Outre une huitaine
d'usines à conserves de légumes, fruits et viandes, il
existe une raffinerie de sucre, mise en exploitation en
1932, et dont la capacité est de 30.000 tonnes.
Les bénéfices
On comptait au Maroc, en 1918, un total de 15'7
entreprises industrielles, avec un capital global de
35 millions de francs, et qui occupaient un personnet
de 2.600 ouvriers. En 1927, il y en avait déjà 641,
avec un capital global de 312 millions et un person-
nel de 11.200 ouvriers. Selon un rapport émanant
d'un consulat anglais, le nombre des entreprises s'est
élevé, au cours des dix années d'après-guerre, à 842
avec un capital global de 1,1 milliard de francs,
dont près .de la moitié appartenait à l'industrie mi-
nière. D'autre part, une statistique officielle révèle
qu'en 1939, le capital global investi dans l'indus-
trie marocaine se chiffrait par 9 milliards de francs
répartis entre 1.000 entreprises qui employaient un
effectif total de 120.000 ouvriers et 12.000 Euro-
péens comme personnel des cadres. L'industrie élec-
trique, à elle seule, travaille avec un capital de 650
millions, celle de l'alimentation avec 160 millions,
les matériaux de construction avec 130 millions, et
les huileries avec seulement 6 millions (bien qu'il
existe au Maroc environ 7 millions d'oliviers, le pays
ne dispose que d'un tout petit nombre d'huileries
mécaniques).
En ce qui concerne le caractère lucratif de toutes
ces entreprises industrielles, ce sont surtout les com-
pagnies les plus anciennes qui réalisent les plus gros
revenus. Voici quelques précisions : la Compagnie
Marocaine a distribué comme dividendes 30 pour 100
en 1925, 35 pour 100 ea. 1926, 40 pour 100 en
1927 et 1928, 45 pour 100 en 1929 et 1930, et la
Compagnie Générale à peu près les mêmes taux :
30 pour 100 en 1925 et 1926, 35 pour 100 en 1927,
40 pour 100 en 1928, 1929 et 1930, puis 30
pour 100 en 1931. Par contre, les entreprises de ci-
ment et chaux n'ont rapporté que 10 à 15 pour 100
de 1925 à 1930, les Moulins de Maghreb 8 à 12
pour 100, et la Brasserie du Maroc 11 à 20 pour 100.
Le record était détenu par la Compagnie des Super-
phosphates qui, de 1927 à 1931, distribua d'abord
50 pour 100, puis bientôt 60 pour 100.
Echos et Informations
r
Un nouveau gisement de phosphate
en Nouvelle-Zélande
Le ministre néo-zélandais de la Production. Poi-
son, a annoncé qu'un nouveau gisement de phosphate
représentant une réserve évaluée à 100 millions de
tonnes au moins avait été découvert aux environs de
Clarendon (à 30 milles de Dunedin). Comme la
Nouvelle-Zélande ne consomme qu'à peine 350.000
tonnes de phosphate par an, l'exploitation de ce
nouveau gisement permettra- de notables exportations.
Le rhum
Le rhum, dont chacun apprécie et la saveur et
tilié, nous fera-t-il défaut? Telle est la question
l'on se pose au début de la mauvaise saison.
Or, nous avons appris que si notre approvisionne-
ment en la matière s'épuise, étant donné l'impossi-
bilité d'importer, le Ravitaillement a pris en mains
la répartition de cet article de première nécessité, de
façon qu'il soit dispensé au mieux à la population.
Déjà, deux répartitions ont été faites aux mineurs.
marins et pêcheurs. Une distribution d'eau-de-vie
rhumée est en cours actuellement. En outre, une
distribution de rhum aura lieu cet hiver dans un cer-
tain nombre de départements, et absorbera la totalité
des disponibilités de la métropole.
En ce qui concerne le « Rhum Saint-James »,
notre enquête nous a permis d'apprendre, au surplus,
que cette firme réputée — qui, soulignons-le en
passant, approvisionne l'Afrique du Nord autant
qu'il se peut — constitue à la colonie des stocks'
froupe d'intérêts allemands, et une série d'entreprises
anglaises, italiennes, espagnoles et portugaises. La
France y participait à elle seule pour 50 pour 100 et
y comptait 8 administrateurs. En 1909, l'Union ab-
sorba l'entreprise Mokta-el-Hadid et s'accrut de la
participation de la Société die Saint-Gobain.
Une considérable activité dans le domaine du bâ-
timent ouvrit à toutes les branches de la construction
un vaste champ d'action. Parmi les plus anciennes
fondations figure la Société des Ciments, créée en
commun par la Banque de Paris et la Compagnie Pa-
ris-Maroc, et dont la production était de l'ordre de
150.000 tonnes de ciment et 25.000 tonnes de chaux.
La société des Moulins du Maghreb, dont le siège
est à Paris, est le plus important consortium de mino-
teries (elle peut traiter, avec ses filiales, un total de
500.000 quintaux, de çéréales). Elle a absorbé en
totalité la Biscuiterie marocaine. La société de mino-
terie Baruk, fondée en 1913, exploite 24 moulins à
Rabat, Salé et Marrakech, .ainsi que 5 grandes en-
treprises de boulangerie. Sa capacité de production
atteint 2.800.000 quintaux métriques.
Mentionnons encore la société Brasserie du Maroc,
fondée en 1921, au capital de 9 millions, et qui peut
fondée en 194201., 000 à 100.000 hectolitres de bière,
pro d u i re de
sans compter un fort tonnage de glace et de limo-
nade.
La richesse en poissons des eaux du littoral a pro-
voqué la création d'une importante industrie de con-
serves dont les usines, situées à Fedhala, Port-Lyau-
tey, Mazagan et Safi, sont exploitées sous la direc-
tion de spécialistes portugais. Outre une huitaine
d'usines à conserves de légumes, fruits et viandes, il
existe une raffinerie de sucre, mise en exploitation en
1932, et dont la capacité est de 30.000 tonnes.
Les bénéfices
On comptait au Maroc, en 1918, un total de 15'7
entreprises industrielles, avec un capital global de
35 millions de francs, et qui occupaient un personnet
de 2.600 ouvriers. En 1927, il y en avait déjà 641,
avec un capital global de 312 millions et un person-
nel de 11.200 ouvriers. Selon un rapport émanant
d'un consulat anglais, le nombre des entreprises s'est
élevé, au cours des dix années d'après-guerre, à 842
avec un capital global de 1,1 milliard de francs,
dont près .de la moitié appartenait à l'industrie mi-
nière. D'autre part, une statistique officielle révèle
qu'en 1939, le capital global investi dans l'indus-
trie marocaine se chiffrait par 9 milliards de francs
répartis entre 1.000 entreprises qui employaient un
effectif total de 120.000 ouvriers et 12.000 Euro-
péens comme personnel des cadres. L'industrie élec-
trique, à elle seule, travaille avec un capital de 650
millions, celle de l'alimentation avec 160 millions,
les matériaux de construction avec 130 millions, et
les huileries avec seulement 6 millions (bien qu'il
existe au Maroc environ 7 millions d'oliviers, le pays
ne dispose que d'un tout petit nombre d'huileries
mécaniques).
En ce qui concerne le caractère lucratif de toutes
ces entreprises industrielles, ce sont surtout les com-
pagnies les plus anciennes qui réalisent les plus gros
revenus. Voici quelques précisions : la Compagnie
Marocaine a distribué comme dividendes 30 pour 100
en 1925, 35 pour 100 ea. 1926, 40 pour 100 en
1927 et 1928, 45 pour 100 en 1929 et 1930, et la
Compagnie Générale à peu près les mêmes taux :
30 pour 100 en 1925 et 1926, 35 pour 100 en 1927,
40 pour 100 en 1928, 1929 et 1930, puis 30
pour 100 en 1931. Par contre, les entreprises de ci-
ment et chaux n'ont rapporté que 10 à 15 pour 100
de 1925 à 1930, les Moulins de Maghreb 8 à 12
pour 100, et la Brasserie du Maroc 11 à 20 pour 100.
Le record était détenu par la Compagnie des Super-
phosphates qui, de 1927 à 1931, distribua d'abord
50 pour 100, puis bientôt 60 pour 100.
Echos et Informations
r
Un nouveau gisement de phosphate
en Nouvelle-Zélande
Le ministre néo-zélandais de la Production. Poi-
son, a annoncé qu'un nouveau gisement de phosphate
représentant une réserve évaluée à 100 millions de
tonnes au moins avait été découvert aux environs de
Clarendon (à 30 milles de Dunedin). Comme la
Nouvelle-Zélande ne consomme qu'à peine 350.000
tonnes de phosphate par an, l'exploitation de ce
nouveau gisement permettra- de notables exportations.
Le rhum
Le rhum, dont chacun apprécie et la saveur et
tilié, nous fera-t-il défaut? Telle est la question
l'on se pose au début de la mauvaise saison.
Or, nous avons appris que si notre approvisionne-
ment en la matière s'épuise, étant donné l'impossi-
bilité d'importer, le Ravitaillement a pris en mains
la répartition de cet article de première nécessité, de
façon qu'il soit dispensé au mieux à la population.
Déjà, deux répartitions ont été faites aux mineurs.
marins et pêcheurs. Une distribution d'eau-de-vie
rhumée est en cours actuellement. En outre, une
distribution de rhum aura lieu cet hiver dans un cer-
tain nombre de départements, et absorbera la totalité
des disponibilités de la métropole.
En ce qui concerne le « Rhum Saint-James »,
notre enquête nous a permis d'apprendre, au surplus,
que cette firme réputée — qui, soulignons-le en
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