Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1942 01 février 1942
Description : 1942/02/01 (A17,N186)-1942/02/28. 1942/02/01 (A17,N186)-1942/02/28.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374706
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
1 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Conseils pratiques
sur la
Culture du Soya en Algérie
t
par P. LAUMONT et M. DAUPHIN
Professeur Préparateur
d'A griculture
à l'Institut Agricole d'Algérie.
Connu avant la guerre de quelques jardiniers seulement, le Soya — qu' une
littérature abondante et intéressée (souvent publiée sans bases sérieuses de docu-
mentation locale et pour des fins autres qu'agricoles) a fait connaître du grand
public depuis la guerre par une publicité tapageuse de ses mérites et de ses
multiples utilisations — attire aujourd'hui l'attention des agriculteurs algériens
au double titre alimentaire et industriel.
Riche surtout en matières azotées (25 à 40 %), le Soya peut être une source
importante de caséine végétale (sojalithe), de celluloïd, de laine artificielle, de
matières plastiques, etc. Oléagineux faible (16-20 %), il n'est intéressant que
par les multiples utilisations de son huile (margarine, graissage, explosif, caout-
chouc), de sa lécithine (chocolat) et de sa richesse en vitamines (produits médi-
camenteux)
Mais la valorisation intégrale de sa culture ne saurait être obtenue que le jour
où, soit en Algérie, soit en France, une véritable industrie du Soya se sera
montée et développée, ce qui n' est pas encore le cas actuellement.
L'usage alimentaire sous forme de substitut du haricot apparaît comme le plus
immédiat ainsi que l'incorporation des graines dans la composition de spécialités
alimentaires ou thérapeutiques (farines pour enfants, régimes spéciaux, etc.).
Le Soya, beaucoup plus rustique que le haricot, peut facilement remplacer en
Algérie ce légume sec (dont l' absence sur nos marchés accuse le déficit de nos
importations évaluées avant-guerre à 50.000 qx), bien que sa cuisson soit plus
délicate et que la fermeté et le goût des fèves cuites puissent en rendre la vulga-
risation assez lente en milieux européens. Cependant, en raison de sa haute
valeur alimentaire et de sa richesse en vitamines, le Soya doit rentrer dans l' ali-
mentation algérienne des temps de crise. En milieu indigène, où les haricots et
Conseils pratiques
sur la
Culture du Soya en Algérie
t
par P. LAUMONT et M. DAUPHIN
Professeur Préparateur
d'A griculture
à l'Institut Agricole d'Algérie.
Connu avant la guerre de quelques jardiniers seulement, le Soya — qu' une
littérature abondante et intéressée (souvent publiée sans bases sérieuses de docu-
mentation locale et pour des fins autres qu'agricoles) a fait connaître du grand
public depuis la guerre par une publicité tapageuse de ses mérites et de ses
multiples utilisations — attire aujourd'hui l'attention des agriculteurs algériens
au double titre alimentaire et industriel.
Riche surtout en matières azotées (25 à 40 %), le Soya peut être une source
importante de caséine végétale (sojalithe), de celluloïd, de laine artificielle, de
matières plastiques, etc. Oléagineux faible (16-20 %), il n'est intéressant que
par les multiples utilisations de son huile (margarine, graissage, explosif, caout-
chouc), de sa lécithine (chocolat) et de sa richesse en vitamines (produits médi-
camenteux)
Mais la valorisation intégrale de sa culture ne saurait être obtenue que le jour
où, soit en Algérie, soit en France, une véritable industrie du Soya se sera
montée et développée, ce qui n' est pas encore le cas actuellement.
L'usage alimentaire sous forme de substitut du haricot apparaît comme le plus
immédiat ainsi que l'incorporation des graines dans la composition de spécialités
alimentaires ou thérapeutiques (farines pour enfants, régimes spéciaux, etc.).
Le Soya, beaucoup plus rustique que le haricot, peut facilement remplacer en
Algérie ce légume sec (dont l' absence sur nos marchés accuse le déficit de nos
importations évaluées avant-guerre à 50.000 qx), bien que sa cuisson soit plus
délicate et que la fermeté et le goût des fèves cuites puissent en rendre la vulga-
risation assez lente en milieux européens. Cependant, en raison de sa haute
valeur alimentaire et de sa richesse en vitamines, le Soya doit rentrer dans l' ali-
mentation algérienne des temps de crise. En milieu indigène, où les haricots et
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