Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1941-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1941 01 mars 1941
Description : 1941/03/01 (A16,N181)-1941/03/31. 1941/03/01 (A16,N181)-1941/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65849941
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/05/2014
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- Table des Matières
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- N° 182 Juin 1941
- N° 183 Août 1941
- N° 184 Octobre 1941
- Ricin - Thé - Riz:
- Les Huiles Végétales, combustibles pour les moteurs Diesel. L'Huile de Ricin. - Général MARTINOT-LAGARDE
- Situation du marché impérial français du thé à la veille de l'état de guerre européen. - EURAFRICAIN.......... Page(s) .......... 140
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 146
- .......... Page(s) .......... 148 à 159
- N° 185 Décembre 1941
76 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
ou dans une solution acide renfermant 10 à 20 d'un agent organique de
coagulation tel que de l'alcool, de la formaldéhyde, de l'acétone. On procède
ensuite au raffinage.
Dans un autre mode de traitement américain (procédé Harrison), on obtient
des fils de composition et de propriétés constantes en faisant dissoudre la protéine
obtenue de solutions dans des alcalis caustiques (soude, potasse, baryum, ammo-
nium quaternaire ou des hydroxydes de sulfonone). Par exemple, on fera dissou-
dre la protéine du soja dans de la soude caustique (dans la proportion de 6 à 7
du poids de la protéine) pour obtenir une solution contenant 10 à 30 de
protéine et on ajoute du phénol dans la proportion de 2 1 /2 du poids de la
soude caustique. La solution est filée dans un bain de sulfate de soude et d'acide
sulfurique.
Enfin, dans un procédé anglais récent (procédé Polter), on incorpore dans une
solution de caséine de fève de soja des acides carboxyliques ayant au moins
3 atomes de carbone (tels que, par exemple, des acides propionique, stéarique,
heptylique, caprylique ou caproïque) ou leurs dérivés, tels que leurs éthers ou
leurs analogues. La solution ainsi obtenue est filée en passant à travers des
filières.
On peut ajouter à la solution des amines aliphatiques ou des acides amino.
On améliore les propriétés de filage de la solution en ajoutant de petites quantités
(par exemple 5 du poids du contenu de la caséine) de sulfure de carbone
avant l'addition de l'acide carboxylique et/ou de l' amino. De la formaldéhyde,
ou du phénol, ou de l'acétone et phénol, ou des composés des types polyvinil
d'aldéhyde-urée, d'aldéhyde-phénol, de kétone-urée ou de kétone-phénol, des
résines artificielles ou leurs produits de précondensation, ou des mélanges de
substances capables de se combiner l'une avec l' autre ou avec la caséine de
fève de soja pour former des résines pouvant être ajoutées aux solutions de filage.
On peut également ajouter de la lécithine aux solutions de filature.
Si nous avons parlé de ce dernier procédé assez en détail, c'est qu'il semble
ouvrir la porte à un tout nouveau débouché fort intéressant pour la caséine de
soja : c'est celui de la fabrication des matières plastiques du même type et
pouvant concurrencer la galalith, des résines synthétiques, des vernis, etc. Il
s'agirait là en effet de nouveaux horizons.
On trouve au Japon, fabriqué par la Showa-Sangyo et vendu sous le nom
commercial de « Silkool », un fil artificiel de protéine de soja qui aurait des -
caractéristiques analogues à celles du Lanital. Les propriétés de 5 échantillons
qui ont été étudiés à cet égard ont donné les résultats suivants au point de vue
de la force et de l'élasticité du fil : 4 échantillons de 5,5 den. ont donné des
forces de rupture d'environ 0,5 gr. par den. à sec et des élasticités allant de
3 à 16 %; 1 échantillon de 10 den. a donné une élasticité de 61 On peut
considérer ces chiffres comme assez intéressants. Nous ne possédons aucun ren-
seignement sur leurs propriétés tinctoriales.
La « Soja Bean Silk », au Japon, fabrique également des fils protéiques à
base de soja.
On peut se rendre compte, par les divers renseignements que nous venons de
donner, du très grand intérêt que présenterait le développement de la culture du
soja dans nos colonies et en France. Il serait à souhaiter que cette culture fut
entreprise en France, puisque le soja représente à la fois une plante alimentaire
et une plante industrielle. D. DE PRAT.
ou dans une solution acide renfermant 10 à 20 d'un agent organique de
coagulation tel que de l'alcool, de la formaldéhyde, de l'acétone. On procède
ensuite au raffinage.
Dans un autre mode de traitement américain (procédé Harrison), on obtient
des fils de composition et de propriétés constantes en faisant dissoudre la protéine
obtenue de solutions dans des alcalis caustiques (soude, potasse, baryum, ammo-
nium quaternaire ou des hydroxydes de sulfonone). Par exemple, on fera dissou-
dre la protéine du soja dans de la soude caustique (dans la proportion de 6 à 7
du poids de la protéine) pour obtenir une solution contenant 10 à 30 de
protéine et on ajoute du phénol dans la proportion de 2 1 /2 du poids de la
soude caustique. La solution est filée dans un bain de sulfate de soude et d'acide
sulfurique.
Enfin, dans un procédé anglais récent (procédé Polter), on incorpore dans une
solution de caséine de fève de soja des acides carboxyliques ayant au moins
3 atomes de carbone (tels que, par exemple, des acides propionique, stéarique,
heptylique, caprylique ou caproïque) ou leurs dérivés, tels que leurs éthers ou
leurs analogues. La solution ainsi obtenue est filée en passant à travers des
filières.
On peut ajouter à la solution des amines aliphatiques ou des acides amino.
On améliore les propriétés de filage de la solution en ajoutant de petites quantités
(par exemple 5 du poids du contenu de la caséine) de sulfure de carbone
avant l'addition de l'acide carboxylique et/ou de l' amino. De la formaldéhyde,
ou du phénol, ou de l'acétone et phénol, ou des composés des types polyvinil
d'aldéhyde-urée, d'aldéhyde-phénol, de kétone-urée ou de kétone-phénol, des
résines artificielles ou leurs produits de précondensation, ou des mélanges de
substances capables de se combiner l'une avec l' autre ou avec la caséine de
fève de soja pour former des résines pouvant être ajoutées aux solutions de filage.
On peut également ajouter de la lécithine aux solutions de filature.
Si nous avons parlé de ce dernier procédé assez en détail, c'est qu'il semble
ouvrir la porte à un tout nouveau débouché fort intéressant pour la caséine de
soja : c'est celui de la fabrication des matières plastiques du même type et
pouvant concurrencer la galalith, des résines synthétiques, des vernis, etc. Il
s'agirait là en effet de nouveaux horizons.
On trouve au Japon, fabriqué par la Showa-Sangyo et vendu sous le nom
commercial de « Silkool », un fil artificiel de protéine de soja qui aurait des -
caractéristiques analogues à celles du Lanital. Les propriétés de 5 échantillons
qui ont été étudiés à cet égard ont donné les résultats suivants au point de vue
de la force et de l'élasticité du fil : 4 échantillons de 5,5 den. ont donné des
forces de rupture d'environ 0,5 gr. par den. à sec et des élasticités allant de
3 à 16 %; 1 échantillon de 10 den. a donné une élasticité de 61 On peut
considérer ces chiffres comme assez intéressants. Nous ne possédons aucun ren-
seignement sur leurs propriétés tinctoriales.
La « Soja Bean Silk », au Japon, fabrique également des fils protéiques à
base de soja.
On peut se rendre compte, par les divers renseignements que nous venons de
donner, du très grand intérêt que présenterait le développement de la culture du
soja dans nos colonies et en France. Il serait à souhaiter que cette culture fut
entreprise en France, puisque le soja représente à la fois une plante alimentaire
et une plante industrielle. D. DE PRAT.
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