Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juillet 1942 01 juillet 1942
Description : 1942/07/01 (A17,N189)-1942/08/31. 1942/07/01 (A17,N189)-1942/08/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437471m
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 121
- Le problème du Caoutchouc La culture et, le commerce de la Banane dans le monde Le problème des Carburants à Madagascar Echos et Informations
De nos Correspondants
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 165
L'exploitation du ravenala"
et du 44 papyrus" de Madagascar
Les difficultés nées de la guerre relativement à l' approvisionnement de l'Eu-
rope en matières premières de toutes sortes ont ramené l'attention du monde en-
tier sur la question du papier.
Les besoins de la presse, de la librairie et de tout le commerce en papiers, en
carton et en emballages de tous genres n'ont fait que s'accroître.
La guerre a épuisé les stocks existants et ralenti la production de la pâte à
papier; la cellulose, le papier lui-même ont atteint des prix excessivement éle-
vés puisqu'ils sont, pour la France, environ dix fois ceux d'avant guerre.
Les principaux pays producteurs de pâte sont, pour l'Europe : la Suède, la
Norvège, la Finlande, l'Autriche et, pour l'Amérique : le Canada; mais les
forêts sont exploitées d'une façon intensive et il faut plus de vingt ans pour
qu'un arbre atteigne le développement suffisant pour son utilisation.
On peut dire qu'on détruit à c haque instant ce qui ne peut se reconstituer
qu'en vingt ans.
Il était donc naturel de songer à utiliser les immenses réserves de cellulose
que possèdent les pays équatoriaux où la rapidité de végétation et la richesse de
végétaux en fibres utiles sont tout à fait remarquables.
Des projets nombreux ont été dressés pour tirer parti des immenses forêts afri-
caines; mais, malgré la vigueur de végétation, un arbre sera toujours lent à se
reconstituer et il paraît rationnel de rechercher parmi les plantes riches en cel-
lulose celles dont la croissance est rapide et qui sont exploitables.
Le « papyrus » et le « ravenala » de Madagascar remplissent ces conditions
de richesses en fibres utilisables et de très grande rapidité de reconstitution.
Le papyrus est bien connu. Ses peuplements sont considérables en Afrique et,
dès la plus haute antiquité, ses fibres ont été utilisées.
Les études spéciales faites dans les laboratoires des papeteries ou à l'Ecole
de papeterie de Grenoble ont fixé les industriels sur la qualité indiscutable du
papier qu'il peut fournir.
Le ravenala (arbre du voyageur) est moins connu, mais on le rencontre en
telle abondance sur la côte est de Madagascar que certains ont pensé que cette
plante pouvait, à l'égal du papyrus, devenir une des matières premières écono-
miques d' avenir pour la fabrication de la pâte à papier.
La question de l'utilisation des fibres coloniales pour la production du papier
est tout à fait à l'ordre du jour. Les Suédois eux-mêmes ont demandé et obtenu
des concessions au Natal pour exploiter le papyrus et se sont décidés à construire
une usine modèle pour y fabriquer de la pâte chimique par les procédés les plus
modernes.
L'exploitation du ravenala"
et du 44 papyrus" de Madagascar
Les difficultés nées de la guerre relativement à l' approvisionnement de l'Eu-
rope en matières premières de toutes sortes ont ramené l'attention du monde en-
tier sur la question du papier.
Les besoins de la presse, de la librairie et de tout le commerce en papiers, en
carton et en emballages de tous genres n'ont fait que s'accroître.
La guerre a épuisé les stocks existants et ralenti la production de la pâte à
papier; la cellulose, le papier lui-même ont atteint des prix excessivement éle-
vés puisqu'ils sont, pour la France, environ dix fois ceux d'avant guerre.
Les principaux pays producteurs de pâte sont, pour l'Europe : la Suède, la
Norvège, la Finlande, l'Autriche et, pour l'Amérique : le Canada; mais les
forêts sont exploitées d'une façon intensive et il faut plus de vingt ans pour
qu'un arbre atteigne le développement suffisant pour son utilisation.
On peut dire qu'on détruit à c haque instant ce qui ne peut se reconstituer
qu'en vingt ans.
Il était donc naturel de songer à utiliser les immenses réserves de cellulose
que possèdent les pays équatoriaux où la rapidité de végétation et la richesse de
végétaux en fibres utiles sont tout à fait remarquables.
Des projets nombreux ont été dressés pour tirer parti des immenses forêts afri-
caines; mais, malgré la vigueur de végétation, un arbre sera toujours lent à se
reconstituer et il paraît rationnel de rechercher parmi les plantes riches en cel-
lulose celles dont la croissance est rapide et qui sont exploitables.
Le « papyrus » et le « ravenala » de Madagascar remplissent ces conditions
de richesses en fibres utilisables et de très grande rapidité de reconstitution.
Le papyrus est bien connu. Ses peuplements sont considérables en Afrique et,
dès la plus haute antiquité, ses fibres ont été utilisées.
Les études spéciales faites dans les laboratoires des papeteries ou à l'Ecole
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Le ravenala (arbre du voyageur) est moins connu, mais on le rencontre en
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plante pouvait, à l'égal du papyrus, devenir une des matières premières écono-
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est tout à fait à l'ordre du jour. Les Suédois eux-mêmes ont demandé et obtenu
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