Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1903 30 septembre 1903
Description : 1903/09/30 (A3,N27). 1903/09/30 (A3,N27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374669
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 276
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 446-455, sur papier bleu: Zambézie, Sud-Ouest africain, Etats-Unis, Philippines, Cacao, Coton, Indigo, Grand soleil. - Chèvre Angora
- FIGURES
N" 27 - SEPT. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 285
propagées par les moustiques; il faut donc
engager les observateurs de tous les pays
à poursuivre les recherches entreprises dans
cette voie, mais il sera nécessaire de faire
des expériences précises, au lieu de se con-
tenter, comme on l'a fait trop souvent jus-
qu'ici, de simples assertions.
A. LAVERAN.
Peut-on défibrer mécaniquement
les feuilles de Phœnix?
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
Dans notre n°() (mars 1902), nous avions donné
à l'occasion de l'opuscule de M. MARTIN-DUPONT,
une note sur l'exploitation du Palmier nain d'Al-
gérie, industrie arrivée à un degré de développe-
ment assez remarquable et qui emploie des ma-
chines perfectionnées. A la suite de cette note,
nous avions reçu plusieurs lettres nous de-
mandant si ces machines pourraient servir à
extraire la fibre des feuilles d'autres palmiers.
Nous apprîmes, d'autre part, que le « Kolonial-
Wirtschaftliches Komitee » de Berlin avait déjà
vainement cherché à résoudre le problème de l'ex-
traction économique de la fibre de certains pal-
miers de l'Afrique Allemande de l'Est et, entre
autres, du Phœnix reclinata, espèce qui intéresse
particulièrement, si nous ne nous trompons, l'un
des abonnés, encore bien peu nombreux, que le
« J. d'A. T. » possède dans cette région. Nous
constituâmes donc un dossier sur la matière et
écrivîmes quelques lettres à droite et à gauche,
mais sans résultat. Cette affaire nous est retom-
bée sous les mains ces jours-ci, et nous avons
pensé que, s'agissant d'une machine algérienne,
nous ne pouvions mieux faire que de soumettre
La question à M. CHARLES RIVIÈRE, directeur du
Jardin d'Essai d'Alger. C'est par là que nous au-
rions dû commencer ; en effet, voici la réponse :
Les machines à défibrerles feuilles de pal-
miers devront varier avec la nature des
espèces, aussi les défibreuses à Palmier-
nain (Chamœrops humilis) qui font le
.« crin végétal » ne peuvent convenir pour
l'extraction des fibres du Phœnix reclinata
et des nombreux représentants de ce genre
dont le Palmier dattier (P. dactylifera) est
le plus connu du grand public.
Les outils ne s'appliquent qu'aux espèces
à feuilles flabelliformes, ou en éventail,
Livistona, Borassus, Sabal, etc., qui con-
tiennent des fibres sur une surface plane et
homogène. Mais aucune machine ne peut
agir sur des feuilles palmées, c'est-à-dire en
palmes, ayant de nombreuses pinnules dis-
posées sur un rachis central avec lesquelles
un outil ne peut avoir aucune contact.
Pour bien comprendre l'impossibilité de
tout travail mécanique sur le Phœnix recli-
nata, une seule indication suffit :
Les pinnules de ce Palmier sont de sim-
ples lames de 25 mm. dans leur plus grande
largeur, et allant en s'amincissant en pointe;
leurlongeur est d'une quarantaine de centi-
mètres vers le milieu du rachis; leur épais-
seur est approximativement d'un tiers de
millimètre. Ces pinnules sont composées de
fibres très fines, blanches et soyeuses, for-
tement emprisonnées entre un épiderme dur
et vernissé, difficilement attaquable.
Comme le rachis des autres palmiers,
celui du Phœnix reclinata est formé de fais-
ceaux fibreux. Dans l'espèce en question, les
fibres sont grossières, assez longues et s'ob-
tiennent, dans les jeunes feuilles, par un
simple, mais fort écrasement, lavage et pei-
gnage ; au besoin ces deux dernières opéra-
tions pourraient être très réduites. Evidem-
ment ces fibres se prêteraient à la fabrication
de ficelles et de cordelettes, mais plutôt pour
des usages locaux.
Ces rachis ont quelq uefois de 2 m. à
2 m. 5o de longueur, mais pour en extraire
facilement les fibres et pour que ces der-
nières aient une meilleure qualité, il ne faut
pas attendre la vieillesse de la feuille.
Les observations précédentes s'appliquent
à toutes les espèces du genre Phœnix. toutes
à feuilles en palme : Phœnix reclinata, leo-
nensis, pumila, sylvestris, etc., ainsi qu'au
gros Ph. canariensis.
Cette exploitation ne semble pas d'ordre
économique.
CH. RIVIÈRE.
A propos de la sélection
des cannes à sucre.
Lettre de M. PAUL DES GROTTES
Cher Monsieur,
Les intéressantes.expériences de M. KOBUS
sur la sélection de la canne, relatées dans
votre n° 25 (juillet), me remettent en mé-
propagées par les moustiques; il faut donc
engager les observateurs de tous les pays
à poursuivre les recherches entreprises dans
cette voie, mais il sera nécessaire de faire
des expériences précises, au lieu de se con-
tenter, comme on l'a fait trop souvent jus-
qu'ici, de simples assertions.
A. LAVERAN.
Peut-on défibrer mécaniquement
les feuilles de Phœnix?
Lettre de M. CH. RIVIÈRE.
Dans notre n°() (mars 1902), nous avions donné
à l'occasion de l'opuscule de M. MARTIN-DUPONT,
une note sur l'exploitation du Palmier nain d'Al-
gérie, industrie arrivée à un degré de développe-
ment assez remarquable et qui emploie des ma-
chines perfectionnées. A la suite de cette note,
nous avions reçu plusieurs lettres nous de-
mandant si ces machines pourraient servir à
extraire la fibre des feuilles d'autres palmiers.
Nous apprîmes, d'autre part, que le « Kolonial-
Wirtschaftliches Komitee » de Berlin avait déjà
vainement cherché à résoudre le problème de l'ex-
traction économique de la fibre de certains pal-
miers de l'Afrique Allemande de l'Est et, entre
autres, du Phœnix reclinata, espèce qui intéresse
particulièrement, si nous ne nous trompons, l'un
des abonnés, encore bien peu nombreux, que le
« J. d'A. T. » possède dans cette région. Nous
constituâmes donc un dossier sur la matière et
écrivîmes quelques lettres à droite et à gauche,
mais sans résultat. Cette affaire nous est retom-
bée sous les mains ces jours-ci, et nous avons
pensé que, s'agissant d'une machine algérienne,
nous ne pouvions mieux faire que de soumettre
La question à M. CHARLES RIVIÈRE, directeur du
Jardin d'Essai d'Alger. C'est par là que nous au-
rions dû commencer ; en effet, voici la réponse :
Les machines à défibrerles feuilles de pal-
miers devront varier avec la nature des
espèces, aussi les défibreuses à Palmier-
nain (Chamœrops humilis) qui font le
.« crin végétal » ne peuvent convenir pour
l'extraction des fibres du Phœnix reclinata
et des nombreux représentants de ce genre
dont le Palmier dattier (P. dactylifera) est
le plus connu du grand public.
Les outils ne s'appliquent qu'aux espèces
à feuilles flabelliformes, ou en éventail,
Livistona, Borassus, Sabal, etc., qui con-
tiennent des fibres sur une surface plane et
homogène. Mais aucune machine ne peut
agir sur des feuilles palmées, c'est-à-dire en
palmes, ayant de nombreuses pinnules dis-
posées sur un rachis central avec lesquelles
un outil ne peut avoir aucune contact.
Pour bien comprendre l'impossibilité de
tout travail mécanique sur le Phœnix recli-
nata, une seule indication suffit :
Les pinnules de ce Palmier sont de sim-
ples lames de 25 mm. dans leur plus grande
largeur, et allant en s'amincissant en pointe;
leurlongeur est d'une quarantaine de centi-
mètres vers le milieu du rachis; leur épais-
seur est approximativement d'un tiers de
millimètre. Ces pinnules sont composées de
fibres très fines, blanches et soyeuses, for-
tement emprisonnées entre un épiderme dur
et vernissé, difficilement attaquable.
Comme le rachis des autres palmiers,
celui du Phœnix reclinata est formé de fais-
ceaux fibreux. Dans l'espèce en question, les
fibres sont grossières, assez longues et s'ob-
tiennent, dans les jeunes feuilles, par un
simple, mais fort écrasement, lavage et pei-
gnage ; au besoin ces deux dernières opéra-
tions pourraient être très réduites. Evidem-
ment ces fibres se prêteraient à la fabrication
de ficelles et de cordelettes, mais plutôt pour
des usages locaux.
Ces rachis ont quelq uefois de 2 m. à
2 m. 5o de longueur, mais pour en extraire
facilement les fibres et pour que ces der-
nières aient une meilleure qualité, il ne faut
pas attendre la vieillesse de la feuille.
Les observations précédentes s'appliquent
à toutes les espèces du genre Phœnix. toutes
à feuilles en palme : Phœnix reclinata, leo-
nensis, pumila, sylvestris, etc., ainsi qu'au
gros Ph. canariensis.
Cette exploitation ne semble pas d'ordre
économique.
CH. RIVIÈRE.
A propos de la sélection
des cannes à sucre.
Lettre de M. PAUL DES GROTTES
Cher Monsieur,
Les intéressantes.expériences de M. KOBUS
sur la sélection de la canne, relatées dans
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