Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437465w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
N® 26 — AOÛT 1 9O3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 251
chong extra J) (rl; la quantité de tanin est à
peu près la même dans les fleurs de thé et le
Souchong, soit 8 contre8,57
«Lesfleursdethéen subissentaueuneprépa-
ration spéciale, et ne sont additionnées dTau-
cun parfum étranger; elles ont naturellement
un goût très fin, qui les rend très agréables.
« Le mode d'emploi diffère un peu de
celui du thé: il faut prendre une cuiller à
café par tasse, jeter l'eau très bouillante sur
les fleurs. L'infusion doit d'abord être par-
tielle, l'eau couvrant les fleurs et dure
15 bonnes minutes. On ajoute ensuite de
l'eau bouillante en raison du nombre de
tasses à remplir, et on verse 5 minutes après.
« Si l'on prépare les fleurs de thé pluslong-
temps avant, il suffit d'une demi-cuiller par
tasse (2).
« Quant au mode de préparation indiqué
sur les paquets, et cité, d'après cette source,
'par M. NEUVILLE, il est défectueux. Celui
que nous avons exposé plus haut est le seul
bon. L'errear provient des mandataires de
Paris, et cette erreur est ca pitale. Cette pré-
paration par l'eau froide, que l'on fait bouil-
lir avec la fleur de thé, change du tout au tout
l'arôme de cette boisson et son goût.
« De nouvelles étiquettes rectificatives
viennent d'être faites et il est nécessaire de
suivre à la lettre l'indication. On obtiendra
ainsi une boisson très fine, plus ou moins
forte suivant le temps d'infusion, véritable
boisson de five o'clock.
tt Ajoutons aussi que les prix viennent
d'être uniformément abaissés et qu'une
seule qualité est donnée.
« Seules certaines régions, très restreintes,
du Tooki n donnent de la fleur de thé vrai-
ment parfaite; cela provient de la terre, de
l'orientation, etc. » E. JUNG.
(.1) Les fleurs analysées par VAN ROMBURGH et LOH-
MANN n'en renfermaient que 0,8%. A ce sujet, nous
rappellerons à nos lecteurs que le dosagedela caféine
est une opération très délicate; les diverses teneurs
ne sont entièrement comparables que lorsqu'elles ont
été trouvées par la même méthode; il est même bon
que les dosages comparatifs soient faits par le même
chimiste. Les recherches du célèbre PKLIGOT sont des
plus instructives à cet égard : ses procédés ont,
d'ailleurs, été encore perfectionnés. - N. D L. R.
(2) Ce procédé d'infusion diffère, en effet,. de celui
qu'emploient, pour le thé, les Anglais et les Français,
mais point du tout de la méthode rue. — N. D. L. R.
Sur nne maladie, cause de
stérilité des bananiers.
Lettre de M. TEISSONNIER.
Rappel. — Nous avons publié déjà, dans
notre n° 25, trois avis en réponse à l'enquête
amorcée par M. VAN DER PLOEG dans notre
n° 22. Cet abonné dirige une vaste bananerie
à Java, exploitée pour la fibre ;le projet ini-
tial comportait aussi l'utilisation des fruits,
sous forme de farine destinée à l'exportation,
mais la plupart des pieds sont demeurés sté-
riles. M. le professeur VAN ROMBURGH, qui
connaît bien la plantation en question, avait
cité, à ce propos, une croyance très répandue
parmi les Javanais et qu'il estimait pouvoir
expliquer l'échec partiel de M. VAN DER PLOEG:
d'après cette théorie des indigènes, on s'ex-
poserait à voir rester toujours stériles les re-
jetons prélevés sur des bananiers jeunes,
n'ayant pas encore fructifié eux-mêmes.
De nos trois correspondants du n° 25,
Mme JULIA D'ARGOLLO VERRAO, de Bahia (Bré-
sil) opine dans le sens de MM. VAN DER
PLOEG et VAN ROMBURGH, en citant à l'appui
la croyance populaire des cultivateurs de sa
région, identique à celle des Javanais.
M. HOLLIER, propriétaire de bananeries
à Madère, et M. Roux, colon à Conakry,
contestent l'explication précitée ; le dernier,
surtout, y objecte son expérience propre et
celle du Jardin d'Essais du gouvernement.
M. TEISSONNIER, le très aimable directeur de
cet établissement, ayant eu communication
d'une épreuve des documents publiés dans
notre n° 25, complète, sur un point très im-
portant, les renseignements donnés par
M. Roux; nous espérons pouvoir publier
prochainement d'autres détails sur la mala-
die dont il parle. — Mme d'ARGOLLO VERRAO
appprendra avec intérêt que son contradic-
teur de Conakry a occupé jadis un poste
botanique au Brésil, notamment à Pernam-
buco. — N. D. L. R.
*
* *
Lettre de M. Teissonnier. — « En réponse
à la question que vous allez poser dans votre
no 25, il ne m'est guère possible de me pro-
noncer sur le cas de la plantation de M. VAN
DER PLoEG, qui est à Java; il f ur
I » rnlP &INS l
chong extra J) (rl; la quantité de tanin est à
peu près la même dans les fleurs de thé et le
Souchong, soit 8 contre8,57
«Lesfleursdethéen subissentaueuneprépa-
ration spéciale, et ne sont additionnées dTau-
cun parfum étranger; elles ont naturellement
un goût très fin, qui les rend très agréables.
« Le mode d'emploi diffère un peu de
celui du thé: il faut prendre une cuiller à
café par tasse, jeter l'eau très bouillante sur
les fleurs. L'infusion doit d'abord être par-
tielle, l'eau couvrant les fleurs et dure
15 bonnes minutes. On ajoute ensuite de
l'eau bouillante en raison du nombre de
tasses à remplir, et on verse 5 minutes après.
« Si l'on prépare les fleurs de thé pluslong-
temps avant, il suffit d'une demi-cuiller par
tasse (2).
« Quant au mode de préparation indiqué
sur les paquets, et cité, d'après cette source,
'par M. NEUVILLE, il est défectueux. Celui
que nous avons exposé plus haut est le seul
bon. L'errear provient des mandataires de
Paris, et cette erreur est ca pitale. Cette pré-
paration par l'eau froide, que l'on fait bouil-
lir avec la fleur de thé, change du tout au tout
l'arôme de cette boisson et son goût.
« De nouvelles étiquettes rectificatives
viennent d'être faites et il est nécessaire de
suivre à la lettre l'indication. On obtiendra
ainsi une boisson très fine, plus ou moins
forte suivant le temps d'infusion, véritable
boisson de five o'clock.
tt Ajoutons aussi que les prix viennent
d'être uniformément abaissés et qu'une
seule qualité est donnée.
« Seules certaines régions, très restreintes,
du Tooki n donnent de la fleur de thé vrai-
ment parfaite; cela provient de la terre, de
l'orientation, etc. » E. JUNG.
(.1) Les fleurs analysées par VAN ROMBURGH et LOH-
MANN n'en renfermaient que 0,8%. A ce sujet, nous
rappellerons à nos lecteurs que le dosagedela caféine
est une opération très délicate; les diverses teneurs
ne sont entièrement comparables que lorsqu'elles ont
été trouvées par la même méthode; il est même bon
que les dosages comparatifs soient faits par le même
chimiste. Les recherches du célèbre PKLIGOT sont des
plus instructives à cet égard : ses procédés ont,
d'ailleurs, été encore perfectionnés. - N. D L. R.
(2) Ce procédé d'infusion diffère, en effet,. de celui
qu'emploient, pour le thé, les Anglais et les Français,
mais point du tout de la méthode rue. — N. D. L. R.
Sur nne maladie, cause de
stérilité des bananiers.
Lettre de M. TEISSONNIER.
Rappel. — Nous avons publié déjà, dans
notre n° 25, trois avis en réponse à l'enquête
amorcée par M. VAN DER PLOEG dans notre
n° 22. Cet abonné dirige une vaste bananerie
à Java, exploitée pour la fibre ;le projet ini-
tial comportait aussi l'utilisation des fruits,
sous forme de farine destinée à l'exportation,
mais la plupart des pieds sont demeurés sté-
riles. M. le professeur VAN ROMBURGH, qui
connaît bien la plantation en question, avait
cité, à ce propos, une croyance très répandue
parmi les Javanais et qu'il estimait pouvoir
expliquer l'échec partiel de M. VAN DER PLOEG:
d'après cette théorie des indigènes, on s'ex-
poserait à voir rester toujours stériles les re-
jetons prélevés sur des bananiers jeunes,
n'ayant pas encore fructifié eux-mêmes.
De nos trois correspondants du n° 25,
Mme JULIA D'ARGOLLO VERRAO, de Bahia (Bré-
sil) opine dans le sens de MM. VAN DER
PLOEG et VAN ROMBURGH, en citant à l'appui
la croyance populaire des cultivateurs de sa
région, identique à celle des Javanais.
M. HOLLIER, propriétaire de bananeries
à Madère, et M. Roux, colon à Conakry,
contestent l'explication précitée ; le dernier,
surtout, y objecte son expérience propre et
celle du Jardin d'Essais du gouvernement.
M. TEISSONNIER, le très aimable directeur de
cet établissement, ayant eu communication
d'une épreuve des documents publiés dans
notre n° 25, complète, sur un point très im-
portant, les renseignements donnés par
M. Roux; nous espérons pouvoir publier
prochainement d'autres détails sur la mala-
die dont il parle. — Mme d'ARGOLLO VERRAO
appprendra avec intérêt que son contradic-
teur de Conakry a occupé jadis un poste
botanique au Brésil, notamment à Pernam-
buco. — N. D. L. R.
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Lettre de M. Teissonnier. — « En réponse
à la question que vous allez poser dans votre
no 25, il ne m'est guère possible de me pro-
noncer sur le cas de la plantation de M. VAN
DER PLoEG, qui est à Java; il f ur
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