Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437465w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
236 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 26 — AOÛT 190$
Les plantations de caoutchouc , dit
M. PLANE, n'ont pas encore fait leurs preuves
dans l'Inde ; cette assertion est exacte jus-
qu'à un certain point pour la colonie nom-
mée, mais déjà nous voyons apparaître sur
le marché le caoutchouc de Ceylan, qui ob-
tient une cote supérieure à celle du Para fin ;
et voilà que les Straits prennent rang à leur
tour !
Les résultats obtenus à Ceylan et dans la
péninsule malaise, font d'ailleurs augurer
d'un rendement suffisamment rémunérateur.
Il ne faut pas oublier, en effet, que les arbres
de l'Amazonie, lorsqu'on les saigne pour la
première fois, n'ont pas moins de 1.5 à
so ans, et la plupart de ceux qui mesurent
40 et 5o cm. de diamètre en ont même, sans
doute, pas loin de 40 ou même 5o ; tandis
que les arbres des plantations de la pénin-
sule, sur lesquels on a expérimenté, n'ont
guère plus de 10 à 15 ans (i). Ajoutons que
l'exploitation des arbres plantés en files régu-
lières est singulièrement plus facile et plus
rapide que celle des estradas en forêt, où le
seringuero doit parcourir chaque jour à deux
(1) Sur le caoutchouc à Ceylan, comparez l'inter-
view de M. YERSIN, sur sa visite à Kepitigalla, dans
le n* 24 du « J. d'A. T. ». — Sur l'Hevea dans la pres-
qu'île de Malacca, voyez l'article de M. LEDEBOER,
dans le n° 25 — N. D. L. R.
reprises un mauvais sentier de 5 km. de
développement. Dans les plantations le che-
min à parcourir sera de moitié moins long,
pour le même nombre de tichelas. Par la-
sélection des graines ou des boutures, on
arrivera, en outre, à écarter des plantations
les sujets (ou variétés ?) de moindre rende-
ment et de produit inférieur.
Enfin, la rareté de la main-d'œuvre, restera
toujours un obstacle au développement éco-
nomique de l'Amazonie ; lepeuplement actuel
de cette région n'est qu'artificiel, puisqu'il
se fait au détriment des provinces de Ceara
et de Maranhaô ; tandis qu'en Asie se trouve
le grand réservoir humain où viennent s'ap-
provisionner les entreprises de tous pays, et
on n'y aura jamais à lutter contre cette diffi-
culté tout au moins.
En Amazonie, ainsi conclut le volume de
M. PLANE, l'Européen ne peut guère se livrer
aux travaux manuels, c'est donc au métis, au
Caboclo qu'est réservée la tâche de défricher
et de cultiver ces fertiles contrées, dès que la
fièvre du caoutchouc sera passée et permettra
aux esprits calmés de s'établir définitivement
sur les rives des fleuves, enfin débarrassés
de leur chape de verdure impénétrable et
malsaine.
P. CIBOT.
Consommation du Thé vert au Maroc
Souvenir de voyage.
Par M. H. NEUVILLE
Les événements politiques dont le Maroc
est le siège, attirent en ce moment sur lui
l'attention publique. Sans vouloir présumer
de ce qui sortira des troubles actuels, il est
permis de penser qu'ils auront peut-être pour
résultat, plus ou moins immédiat, de provo-
voquer une nouvelle poussée des Européens
vers ce pays, nettement convoité par plu-
sieurs grandes nations.
Il n'est donc pas sans intérêt de signaler
certaines possibilités commerciales concer-
nant le Maroc. Je voudrais simplement par-
ler aujourd'hui de l'importance qu'y tient la
consommation du thé, et du débouché, très
susceptible d'accroissement, qu'il offre à cette
denrée, exposée par ailleurs à un certain en-
combrement.
Les Marocains aisés sont de grands bu-
veurs de thé, et notamment de thé vert. C'est
peut-être même à l'état de révolution dans
lequel ils sont maintenant engagés qu'est dû
le ralentissement des affaires qui se font en
thé vert, sur la place de Londres. En effet,
n'ayant qu'une marge assez faible, le marché-
Les plantations de caoutchouc , dit
M. PLANE, n'ont pas encore fait leurs preuves
dans l'Inde ; cette assertion est exacte jus-
qu'à un certain point pour la colonie nom-
mée, mais déjà nous voyons apparaître sur
le marché le caoutchouc de Ceylan, qui ob-
tient une cote supérieure à celle du Para fin ;
et voilà que les Straits prennent rang à leur
tour !
Les résultats obtenus à Ceylan et dans la
péninsule malaise, font d'ailleurs augurer
d'un rendement suffisamment rémunérateur.
Il ne faut pas oublier, en effet, que les arbres
de l'Amazonie, lorsqu'on les saigne pour la
première fois, n'ont pas moins de 1.5 à
so ans, et la plupart de ceux qui mesurent
40 et 5o cm. de diamètre en ont même, sans
doute, pas loin de 40 ou même 5o ; tandis
que les arbres des plantations de la pénin-
sule, sur lesquels on a expérimenté, n'ont
guère plus de 10 à 15 ans (i). Ajoutons que
l'exploitation des arbres plantés en files régu-
lières est singulièrement plus facile et plus
rapide que celle des estradas en forêt, où le
seringuero doit parcourir chaque jour à deux
(1) Sur le caoutchouc à Ceylan, comparez l'inter-
view de M. YERSIN, sur sa visite à Kepitigalla, dans
le n* 24 du « J. d'A. T. ». — Sur l'Hevea dans la pres-
qu'île de Malacca, voyez l'article de M. LEDEBOER,
dans le n° 25 — N. D. L. R.
reprises un mauvais sentier de 5 km. de
développement. Dans les plantations le che-
min à parcourir sera de moitié moins long,
pour le même nombre de tichelas. Par la-
sélection des graines ou des boutures, on
arrivera, en outre, à écarter des plantations
les sujets (ou variétés ?) de moindre rende-
ment et de produit inférieur.
Enfin, la rareté de la main-d'œuvre, restera
toujours un obstacle au développement éco-
nomique de l'Amazonie ; lepeuplement actuel
de cette région n'est qu'artificiel, puisqu'il
se fait au détriment des provinces de Ceara
et de Maranhaô ; tandis qu'en Asie se trouve
le grand réservoir humain où viennent s'ap-
provisionner les entreprises de tous pays, et
on n'y aura jamais à lutter contre cette diffi-
culté tout au moins.
En Amazonie, ainsi conclut le volume de
M. PLANE, l'Européen ne peut guère se livrer
aux travaux manuels, c'est donc au métis, au
Caboclo qu'est réservée la tâche de défricher
et de cultiver ces fertiles contrées, dès que la
fièvre du caoutchouc sera passée et permettra
aux esprits calmés de s'établir définitivement
sur les rives des fleuves, enfin débarrassés
de leur chape de verdure impénétrable et
malsaine.
P. CIBOT.
Consommation du Thé vert au Maroc
Souvenir de voyage.
Par M. H. NEUVILLE
Les événements politiques dont le Maroc
est le siège, attirent en ce moment sur lui
l'attention publique. Sans vouloir présumer
de ce qui sortira des troubles actuels, il est
permis de penser qu'ils auront peut-être pour
résultat, plus ou moins immédiat, de provo-
voquer une nouvelle poussée des Européens
vers ce pays, nettement convoité par plu-
sieurs grandes nations.
Il n'est donc pas sans intérêt de signaler
certaines possibilités commerciales concer-
nant le Maroc. Je voudrais simplement par-
ler aujourd'hui de l'importance qu'y tient la
consommation du thé, et du débouché, très
susceptible d'accroissement, qu'il offre à cette
denrée, exposée par ailleurs à un certain en-
combrement.
Les Marocains aisés sont de grands bu-
veurs de thé, et notamment de thé vert. C'est
peut-être même à l'état de révolution dans
lequel ils sont maintenant engagés qu'est dû
le ralentissement des affaires qui se font en
thé vert, sur la place de Londres. En effet,
n'ayant qu'une marge assez faible, le marché-
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