Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1903 30 avril 1903
Description : 1903/04/30 (A3,N22). 1903/04/30 (A3,N22).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374617
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
Pages- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 111
- Beurre de coco. (Détails sur le fonctionnement des usines de Marseille, de Singapore, de Pondichéry).......... Page(s) .......... 114
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 355-372
- Annonces bibliographiques, sur papier bleu
104 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 22 — AVRIL 1903
qui comprend cinq cents hectares de bana-
niers comestibles et d'abaca. Les bananiers
comestibles de Ponowareng appartiennent
auxdeux variétés « pisang radjah » et « pisang
soeh » ; leur fibre, quoique de bonne qua-
lité, est bien moins belle d'aspect que celle
de l'abaca (bananier textile à fruit sec,
chanvre de Manille, Musa tex tilis), parfaite-
ment blanche, souple et très lustrée.
Il existe bien peu d'exploitations d'abaca
en dehors des îles Philippines ; déjà à ce
titre, le cas de M. VAN DER PLOEG mérite la
plus grande attention. Mais ce qui le rend
encore particulièrement intéressant, c'est le
procédé de défibration imposé par les cir-
constances. Celle-ci se fait en deux tem ps :
On commence par décortiquer grossière-
ment sur place, à l'aide du fameux outil
philippin (qui revient à 2 florins pièce) ; on
se débarrasse ainsi, dans la plantation même,
de 5o de la pulpe (parenchyme des bota-
nistes). Les lanières obtenues sont mises à
sécher; après dessiccation, elles sont trans-
portées à l'usine centrale, munie de machi-
nes LEHMANN et VAN DER PLOEG-BOEKEN et où
a lieu enfin la défibration proprement dite.
L'exploitation en grand de la fibre de
bananiers comestibles, est chose encore plus
rare. Certaines tentatives ont été faites ré-
cemment dans l'Inde anglaise; M. F. MAIN
en entretiendra prochainement les lecteurs
du « J. d'A. T. ». Ces tentatives mises à
part, l'exploitation javanaise de Ponowareng
est, peut-être bien, la seule entreprise capita-
liste où des bananiers comestibles soient ex-
ploités pourla fibre. Dansl'idée des créateurs
de la plantation de Ponowareng, les bana-
niers comestibles devaient être exploités en
premier lieu pour le fruit, destiné à être
converti en farine ; et les stipes ne devaient
être coupés et défibrés qu'une fois les régi-
mes cueillis. En fait, l'expérience acquise ne
permet seulement pas de juger si la combi-
naison était pratique; car, on ne sait pour-
quoi, mais c'est à peine si les « pisang rad-
jah » et les « pisang soeh » produisent quel-
ques bananes à Ponowareng.
Rappelons, pour terminer, que, dans notre
n° 1 5, nous avons publié divers détails sur l'or-
ganisation et le fonctionnement de l'exploi-
tation de Ponowareng, communiqués par
notre ami E. BAILLAUD, qui avait bien voulu
se charger d'interviewer M. VANDER PLOEG à
La Haye; que, d'autre part, dans notre nu-
méro 1 4, nous avons exposé la difficulté
d'ordre technique (noircissement de la fibre)
à laquelle se sont heurtés jusqu'ici, aux Phi-
lippines, les inventeurs de machines pour
défibration directe de l'abaca. La farine de
banane a fait dans ce Journal, l'objet d'une
série d'études que nos lecteurs ont certaine-
ment encore présentes à l'esprit. — LA RÉD.
*
* *
Lettre de M. Van der Ploeg. — « Vous
me demandez si j'ai eu le placement de ma
fibre de bananiers comestibles; je puis vous
dire que tout est placé de suite; j'expédie
tout sur le marché de fibres de Londres, où
chaque envoi est mis en vente publique. La
seule difficulté est que les lots que je puis
livrer ne sont pas encore assez importants
pour trouver des acheteurs parmi les grands
consommateurs. Mes amis de Londres m'ont
dit que ma fibre est employée en mélange
avec la fibre de manille vraie, pour cordes
et tissus.
« Quant au prix de cette fibre, par com-
paraison avec celui de la fibre d'abaca, je
puis vous dire que ma fibre de bananiers
comestibles est classée au même rang que le
« ordinary manilla », tandis que la fibre
d'abaca est toujours classée avec le « fair
current manilla ». La différence de prix qui
en résulte, des conjonctures du marché, est
quelquefois de £ 6 la tonne, quelquefois
même de £ 10 la tonne. Par exemple en
mars 1903, le « fair current » était coté £ 34,
tandis que l' « ordinary » n'était qu'à £ 3o ;
or, en juillet 1902, le prix du « fair current »
était £ 40, et celui du « ordinary » £ 32.
Mes fibres vont avec ces deux sortes, dont
le prix change lui-même selon l'état du
marché.
« Quant à la farine de banane, j'ai ren-
contré de grandes difficultés; pas dans la fa-
brication, et pas davantage dans la vente,
mais dans la culture du bananier. Sur nos
plantations, les bananiers ont fort bonne
mine, mais hélas, seulement un très petit
pourcentage des troncs porte des fruits. Ça
qui comprend cinq cents hectares de bana-
niers comestibles et d'abaca. Les bananiers
comestibles de Ponowareng appartiennent
auxdeux variétés « pisang radjah » et « pisang
soeh » ; leur fibre, quoique de bonne qua-
lité, est bien moins belle d'aspect que celle
de l'abaca (bananier textile à fruit sec,
chanvre de Manille, Musa tex tilis), parfaite-
ment blanche, souple et très lustrée.
Il existe bien peu d'exploitations d'abaca
en dehors des îles Philippines ; déjà à ce
titre, le cas de M. VAN DER PLOEG mérite la
plus grande attention. Mais ce qui le rend
encore particulièrement intéressant, c'est le
procédé de défibration imposé par les cir-
constances. Celle-ci se fait en deux tem ps :
On commence par décortiquer grossière-
ment sur place, à l'aide du fameux outil
philippin (qui revient à 2 florins pièce) ; on
se débarrasse ainsi, dans la plantation même,
de 5o de la pulpe (parenchyme des bota-
nistes). Les lanières obtenues sont mises à
sécher; après dessiccation, elles sont trans-
portées à l'usine centrale, munie de machi-
nes LEHMANN et VAN DER PLOEG-BOEKEN et où
a lieu enfin la défibration proprement dite.
L'exploitation en grand de la fibre de
bananiers comestibles, est chose encore plus
rare. Certaines tentatives ont été faites ré-
cemment dans l'Inde anglaise; M. F. MAIN
en entretiendra prochainement les lecteurs
du « J. d'A. T. ». Ces tentatives mises à
part, l'exploitation javanaise de Ponowareng
est, peut-être bien, la seule entreprise capita-
liste où des bananiers comestibles soient ex-
ploités pourla fibre. Dansl'idée des créateurs
de la plantation de Ponowareng, les bana-
niers comestibles devaient être exploités en
premier lieu pour le fruit, destiné à être
converti en farine ; et les stipes ne devaient
être coupés et défibrés qu'une fois les régi-
mes cueillis. En fait, l'expérience acquise ne
permet seulement pas de juger si la combi-
naison était pratique; car, on ne sait pour-
quoi, mais c'est à peine si les « pisang rad-
jah » et les « pisang soeh » produisent quel-
ques bananes à Ponowareng.
Rappelons, pour terminer, que, dans notre
n° 1 5, nous avons publié divers détails sur l'or-
ganisation et le fonctionnement de l'exploi-
tation de Ponowareng, communiqués par
notre ami E. BAILLAUD, qui avait bien voulu
se charger d'interviewer M. VANDER PLOEG à
La Haye; que, d'autre part, dans notre nu-
méro 1 4, nous avons exposé la difficulté
d'ordre technique (noircissement de la fibre)
à laquelle se sont heurtés jusqu'ici, aux Phi-
lippines, les inventeurs de machines pour
défibration directe de l'abaca. La farine de
banane a fait dans ce Journal, l'objet d'une
série d'études que nos lecteurs ont certaine-
ment encore présentes à l'esprit. — LA RÉD.
*
* *
Lettre de M. Van der Ploeg. — « Vous
me demandez si j'ai eu le placement de ma
fibre de bananiers comestibles; je puis vous
dire que tout est placé de suite; j'expédie
tout sur le marché de fibres de Londres, où
chaque envoi est mis en vente publique. La
seule difficulté est que les lots que je puis
livrer ne sont pas encore assez importants
pour trouver des acheteurs parmi les grands
consommateurs. Mes amis de Londres m'ont
dit que ma fibre est employée en mélange
avec la fibre de manille vraie, pour cordes
et tissus.
« Quant au prix de cette fibre, par com-
paraison avec celui de la fibre d'abaca, je
puis vous dire que ma fibre de bananiers
comestibles est classée au même rang que le
« ordinary manilla », tandis que la fibre
d'abaca est toujours classée avec le « fair
current manilla ». La différence de prix qui
en résulte, des conjonctures du marché, est
quelquefois de £ 6 la tonne, quelquefois
même de £ 10 la tonne. Par exemple en
mars 1903, le « fair current » était coté £ 34,
tandis que l' « ordinary » n'était qu'à £ 3o ;
or, en juillet 1902, le prix du « fair current »
était £ 40, et celui du « ordinary » £ 32.
Mes fibres vont avec ces deux sortes, dont
le prix change lui-même selon l'état du
marché.
« Quant à la farine de banane, j'ai ren-
contré de grandes difficultés; pas dans la fa-
brication, et pas davantage dans la vente,
mais dans la culture du bananier. Sur nos
plantations, les bananiers ont fort bonne
mine, mais hélas, seulement un très petit
pourcentage des troncs porte des fruits. Ça
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