Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1903 30 avril 1903
Description : 1903/04/30 (A3,N22). 1903/04/30 (A3,N22).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374617
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
Pages- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 111
- Beurre de coco. (Détails sur le fonctionnement des usines de Marseille, de Singapore, de Pondichéry).......... Page(s) .......... 114
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 355-372
- Annonces bibliographiques, sur papier bleu
TROISIÈME ANNÉE. No 22. 30 AVRIL 1903
Journal d'Agriculture Tropicale
Multiplication de la Liane à caoutchouc
Landolphia owariensis
Par M. G. LE TESTU.
Appelé par nos fonctions d'agent de cul-
ture de la Compagnie «L'Ouémé-Dahomey »
a nous occuper de la multiplication des
plantes à caoutchouc, nous nous sommes
trouvé en face de sérieuses difficultés. De
ces difficultés et de la manière dont nous
proposons de les résoudre, nous voulons en-
tretenir les lecteurs du « Journal d'Agricul-
ture Tropicale ». C'est le Landolphia owa-
riensis PAL. DE BEAuv. qui a surtout attiré
notre attention par l'excellence de son pro-
* duit, l'un des meilleurs, sans conteste, par-
mi les caoutchoucs d'Afrique. C'est de cette
liane .que nous nous occuperons ici. Nos
échantillons de cette plante ont été déter-
minés par M. HENRI HUA, sous-directeur
du laboratoire de botanique systématique
au Muséum. Qu'il veuille bien recevoir nos
remerciements pour la grande obligeance
qu'il nous a montrée.
Inefficacité des semis. — La méthode
naturelle de multiplication des Landolphia
est le semis.
II nous a été fort difficile de nous procu-
rer sur place des graines de Landolphia
owariensis et je ne doute pas que beaucoup
de colons n'aient à en dire autant.
Ou bien l'on connaît soi-même assez mal
la plante pour ne pouvoir la distinguer avec
certitude des espèces voisines, très sembla-
bles, mais sans valeur économique, telle
que le L. florida auquel nous l'avons tou-
jours trouvée associée. II faut alors s'en
rapporter aux indigènes ; la plupart du
temps, ceux-ci n'hésiteront pas à apporter
aussi bien la bonne que les mauvaises
espèces. D'ailleurs, si les graines sont dé-
pouillées de leur péricarpe, autrement dit-
si elles ne sont pas présentées dans le fruit
même, nous estimons qu'il est difficile,
sinon impossible de les différencier.
Ou bien, il est rare de trouver à proxi-
mité du lieu d'habitation une liane en fruits,
et c'est presque toujours le cas aux environs
des villages.
En outre de ces difficultés, nous devons
avouer que, sur plusieurs centaines de
graines récoltées et semées par nous-mêmes
aucune n'a germé.
Est-ce parce que nous les avons semées
trop fraîches ? L'embryon (germe) était-il
attaqué par quelqu'une des nombreuses lar-
ves qui vivent très souvent dans la pulpe
du fruit? Cette pulpe avait-elle subi une
fermentation qui, même légère, avait pu
endommager l'embryon ? Enfin, est-ce à la
saison qu'il faut s'en prendre de cet échec?
Autant d'hypothèses, entre lesquelles nous
n'avons aucune raison de choisir, faute de
preuves.
D'autre part, des graines de la mauvaise
liane L. florida, recueillies et semées dans
l'es mêmes conditions germaient parfaite-
ment ; et les larves étaient aussi abondarttes
dans la pulpe des fruits, sinon même davan-
tage.
Nous devons signaler un fait que nous
avons observé dans la région où nous nous
trouvions, c'est la rareté excessive des ger-
minations naturelles des graines de L. owa-
riensis, au pied de la plaITte-mère, rareté si
grande que nous n'en avons observé qu'une
seule fois. Ya-t-il une relation à établir entre
Journal d'Agriculture Tropicale
Multiplication de la Liane à caoutchouc
Landolphia owariensis
Par M. G. LE TESTU.
Appelé par nos fonctions d'agent de cul-
ture de la Compagnie «L'Ouémé-Dahomey »
a nous occuper de la multiplication des
plantes à caoutchouc, nous nous sommes
trouvé en face de sérieuses difficultés. De
ces difficultés et de la manière dont nous
proposons de les résoudre, nous voulons en-
tretenir les lecteurs du « Journal d'Agricul-
ture Tropicale ». C'est le Landolphia owa-
riensis PAL. DE BEAuv. qui a surtout attiré
notre attention par l'excellence de son pro-
* duit, l'un des meilleurs, sans conteste, par-
mi les caoutchoucs d'Afrique. C'est de cette
liane .que nous nous occuperons ici. Nos
échantillons de cette plante ont été déter-
minés par M. HENRI HUA, sous-directeur
du laboratoire de botanique systématique
au Muséum. Qu'il veuille bien recevoir nos
remerciements pour la grande obligeance
qu'il nous a montrée.
Inefficacité des semis. — La méthode
naturelle de multiplication des Landolphia
est le semis.
II nous a été fort difficile de nous procu-
rer sur place des graines de Landolphia
owariensis et je ne doute pas que beaucoup
de colons n'aient à en dire autant.
Ou bien l'on connaît soi-même assez mal
la plante pour ne pouvoir la distinguer avec
certitude des espèces voisines, très sembla-
bles, mais sans valeur économique, telle
que le L. florida auquel nous l'avons tou-
jours trouvée associée. II faut alors s'en
rapporter aux indigènes ; la plupart du
temps, ceux-ci n'hésiteront pas à apporter
aussi bien la bonne que les mauvaises
espèces. D'ailleurs, si les graines sont dé-
pouillées de leur péricarpe, autrement dit-
si elles ne sont pas présentées dans le fruit
même, nous estimons qu'il est difficile,
sinon impossible de les différencier.
Ou bien, il est rare de trouver à proxi-
mité du lieu d'habitation une liane en fruits,
et c'est presque toujours le cas aux environs
des villages.
En outre de ces difficultés, nous devons
avouer que, sur plusieurs centaines de
graines récoltées et semées par nous-mêmes
aucune n'a germé.
Est-ce parce que nous les avons semées
trop fraîches ? L'embryon (germe) était-il
attaqué par quelqu'une des nombreuses lar-
ves qui vivent très souvent dans la pulpe
du fruit? Cette pulpe avait-elle subi une
fermentation qui, même légère, avait pu
endommager l'embryon ? Enfin, est-ce à la
saison qu'il faut s'en prendre de cet échec?
Autant d'hypothèses, entre lesquelles nous
n'avons aucune raison de choisir, faute de
preuves.
D'autre part, des graines de la mauvaise
liane L. florida, recueillies et semées dans
l'es mêmes conditions germaient parfaite-
ment ; et les larves étaient aussi abondarttes
dans la pulpe des fruits, sinon même davan-
tage.
Nous devons signaler un fait que nous
avons observé dans la région où nous nous
trouvions, c'est la rareté excessive des ger-
minations naturelles des graines de L. owa-
riensis, au pied de la plaITte-mère, rareté si
grande que nous n'en avons observé qu'une
seule fois. Ya-t-il une relation à établir entre
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