Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
72 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 21 — MAS 1903
agent. Les vins blancs en général, et notam-
ment ceux du type « vin du Rhin » ne font
que gagner par l'addition de 10 à 12 grammes
d'acide salicylique par hectolitre, et ce fait
a déjà été mis à profit dans la région Rhé-
nane (1). Le liquide fermenté serait recueilli,
après le filtrage, dans des récipients, barils
ou bouteilles, aseptisés le plus rigoureuse-
ment possible par des moyens simples (eau
bouillante, formaldéhyde en vapeurs ou en
solution très étendue, acide salicylique.),
et immédiatement additionné de la dose
d'acide reconnue convenable après essais; je
pense qu'elle devrait être comprise entre 8
et 12 grammes par hectolitre.
Il est à souhaiter que la fabrication du vin
d'ananas puisse tenter quelque planteur cu-
rieuxet avisé. La plupart denos coloniessont
réduites à importer à grands frais des bois-
sons étrangères, nécessairement suralcooli-
sées (la ville de Saïgon importe, paraît-il,
une bière de Milwaukee!), aussi ne saurait-
on trop encourager la production sur place
de produits pouvant rivaliser avec celles-ci.
La richesse et la santé des coloniaux y sont
également intéressées. H. NEUVILLE
1 Le Cacao à la Dominique
Par M. A. R. C. LOCKHART,
Vice-Président de la Société d'Agriculture de la Dominique.
Au moment où de nombreux Martiniquais, ruinés
par l'éruption de la Montagne-Pelée, cherchent à se
refaire une situation dans les îles voisines, ils nous
sauront gré de les mettre un peu au courant de
l'une des cultures les plus rémunératrices de l'île
Dominique, pays habité déjà par un certain nom-
bre de planteurs dont le français est la langue pré-
férée. C'est d'ailleurs en excellent français que
M. LOCKHART a rédigé son mémoire, et nous
n'avons rien eu à y changer; nous n'avons fait
que supprimer quelques détails, d'un intérêt par
trop local.
Le travail de M. LOCKHART a fait l'objet d'une
conférence de sa part, à la Société d'Agriculture
de la Dominique. Le nom de l'auteur n'est pas in-
connu au public du « Journal d'Agriculture Tro-
picale » : M. PAUL DES GROTTES l'a longuement cité
dans l'article qu'il a consacré à la fabrication du
jus de citron, industrie agricole de grande im-
portance à l'île Dominique (v. « J. d'A. T. »,
nos i5 et 16); M. LOCKHART a fait certains efforts
pour l'implanter à la Martinique. — N.D.L.R.
*
* *
Origines et développement de la cul-
ture du cacao à la Dominique. — Le ca-
caoyer est, à la Dominique, une plante exo-
tique. Ilest à présumer qu'il y fut introduità
une date reculée, apporté probablement du
(1) Les vins auxquels l'acide salicylique peut être
nuisible paraissent être seulement les vins rouges
provenant de cépages cultivés en terrains ferrugineux ;
leur couleur se dégrade sous l'influence de l'acide,
et leur goût tend à se rapprocher de celui des vins
chauffés.
Vénézuéla, par les envahisseurs Caraïbes,
et longtemps avant les premiers établisse-
ments des Européens dans l'île. On y a
trouvé des cacaoyers, en groupe ou isolés,
au milieu d'arbres qui semblent avoir appar-
tenu aux forêts vierges, mais le fruit en était
identique à celui de notre type communé-
ment cultivé, le CALABACILLO, et également
distinct de celui du cacaoyer sauvage (Theo-
broma sylvestris) de Trinidad et des nom-
breuses espèces indigènes des contrées Nord
de l'Amérique du Sud.
Comme article d'exportation, le cacao
semble avoir commencé à figurer parmi les
transactions commerciales de la Dominique,
il y a quelque cinquante ans, alors que de
petites quantités, venant des habitations de
« Colihaut » et « Vieille Case», commen-
cèrent à trouver leur écoulement à Roseau,
chef-lieu de l'île, apportées par un ou deux
marchands et vendues au prix moyen de trois
pence (trente centimes) le pot, environ un
penny (dix centimes) la livre. L'article n'au-
rait probablement pas eu beaucoup plus de
valeur pour l'exportation. Il était mal pré-
paré, la consommation européenne était
encore comparativement faible, et en Angle-
terre les droits d'entrée n'étaient pas seule-
ment très élevés, mais personne ne pensait
que le cacao pût entrer en sérieuse concur-
agent. Les vins blancs en général, et notam-
ment ceux du type « vin du Rhin » ne font
que gagner par l'addition de 10 à 12 grammes
d'acide salicylique par hectolitre, et ce fait
a déjà été mis à profit dans la région Rhé-
nane (1). Le liquide fermenté serait recueilli,
après le filtrage, dans des récipients, barils
ou bouteilles, aseptisés le plus rigoureuse-
ment possible par des moyens simples (eau
bouillante, formaldéhyde en vapeurs ou en
solution très étendue, acide salicylique.),
et immédiatement additionné de la dose
d'acide reconnue convenable après essais; je
pense qu'elle devrait être comprise entre 8
et 12 grammes par hectolitre.
Il est à souhaiter que la fabrication du vin
d'ananas puisse tenter quelque planteur cu-
rieuxet avisé. La plupart denos coloniessont
réduites à importer à grands frais des bois-
sons étrangères, nécessairement suralcooli-
sées (la ville de Saïgon importe, paraît-il,
une bière de Milwaukee!), aussi ne saurait-
on trop encourager la production sur place
de produits pouvant rivaliser avec celles-ci.
La richesse et la santé des coloniaux y sont
également intéressées. H. NEUVILLE
1 Le Cacao à la Dominique
Par M. A. R. C. LOCKHART,
Vice-Président de la Société d'Agriculture de la Dominique.
Au moment où de nombreux Martiniquais, ruinés
par l'éruption de la Montagne-Pelée, cherchent à se
refaire une situation dans les îles voisines, ils nous
sauront gré de les mettre un peu au courant de
l'une des cultures les plus rémunératrices de l'île
Dominique, pays habité déjà par un certain nom-
bre de planteurs dont le français est la langue pré-
férée. C'est d'ailleurs en excellent français que
M. LOCKHART a rédigé son mémoire, et nous
n'avons rien eu à y changer; nous n'avons fait
que supprimer quelques détails, d'un intérêt par
trop local.
Le travail de M. LOCKHART a fait l'objet d'une
conférence de sa part, à la Société d'Agriculture
de la Dominique. Le nom de l'auteur n'est pas in-
connu au public du « Journal d'Agriculture Tro-
picale » : M. PAUL DES GROTTES l'a longuement cité
dans l'article qu'il a consacré à la fabrication du
jus de citron, industrie agricole de grande im-
portance à l'île Dominique (v. « J. d'A. T. »,
nos i5 et 16); M. LOCKHART a fait certains efforts
pour l'implanter à la Martinique. — N.D.L.R.
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* *
Origines et développement de la cul-
ture du cacao à la Dominique. — Le ca-
caoyer est, à la Dominique, une plante exo-
tique. Ilest à présumer qu'il y fut introduità
une date reculée, apporté probablement du
(1) Les vins auxquels l'acide salicylique peut être
nuisible paraissent être seulement les vins rouges
provenant de cépages cultivés en terrains ferrugineux ;
leur couleur se dégrade sous l'influence de l'acide,
et leur goût tend à se rapprocher de celui des vins
chauffés.
Vénézuéla, par les envahisseurs Caraïbes,
et longtemps avant les premiers établisse-
ments des Européens dans l'île. On y a
trouvé des cacaoyers, en groupe ou isolés,
au milieu d'arbres qui semblent avoir appar-
tenu aux forêts vierges, mais le fruit en était
identique à celui de notre type communé-
ment cultivé, le CALABACILLO, et également
distinct de celui du cacaoyer sauvage (Theo-
broma sylvestris) de Trinidad et des nom-
breuses espèces indigènes des contrées Nord
de l'Amérique du Sud.
Comme article d'exportation, le cacao
semble avoir commencé à figurer parmi les
transactions commerciales de la Dominique,
il y a quelque cinquante ans, alors que de
petites quantités, venant des habitations de
« Colihaut » et « Vieille Case», commen-
cèrent à trouver leur écoulement à Roseau,
chef-lieu de l'île, apportées par un ou deux
marchands et vendues au prix moyen de trois
pence (trente centimes) le pot, environ un
penny (dix centimes) la livre. L'article n'au-
rait probablement pas eu beaucoup plus de
valeur pour l'exportation. Il était mal pré-
paré, la consommation européenne était
encore comparativement faible, et en Angle-
terre les droits d'entrée n'étaient pas seule-
ment très élevés, mais personne ne pensait
que le cacao pût entrer en sérieuse concur-
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